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John C. Sparks

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John C. Sparks
Entrepreneur intellectuel

Dates 1918 - 2005
John C. Sparks
Tendance Libéral classique
Nationalité États-Unis États-Unis
Articles internes Autres articles sur John C. Sparks

Citation
Interwikis sur John C. Sparks

John C. Sparks[1], né le 21 avril 1918, décédé le 27 mars 2005, a siégé au conseil d'administration de la Foundation for Economic Education durant de nombreuses années (de 1967 à 1994). Au milieu des années 1980, après sa retraite du monde des affaires dans l'Ohio, il a tenu un mandat en tant que président de la FEE (1983-1984).

Le libre marché est le meilleur moyen de résoudre les problèmes économiques et sociaux

Comme il l'écrivait en 1954, « si les hommes étaient libres d'essayer », ils pourraient trouver des solutions plus efficaces et plus pertinentes que l'État. Supposons que nous disposions d'une machine à remonter le temps pour atteindre l'année 1900. Quelqu'un vous demande de résoudre les problèmes suivants :

  • Construire et entretenir des routes pour l'utilisation de moyens de transport, leurs exploitants, leurs utilisateurs et les passagers.
  • Augmenter de 30 années la durée de vie moyenne de l'être humain.
  • Transmettre instantanément le son d'une voix à un endroit, à un autre moment ou à un certain nombre de points dans le monde entier.
  • Diffuser en direct la réplique visuelle d'une action, comme une investiture présidentielle, aux hommes et aux femmes installés dans leur salon.
  • Développer la prévention de la pneumonie.
  • Transporter physiquement une personne de Los Angeles à New York en moins de quatre heures.
  • Construire une voiture sans chevaux, ayant les qualités et les capacités décrites dans la dernière plaquette publicitaire de tout constructeur automobile.

Sans doute que pour beaucoup de personnes, la première ligne correspondrait à la solution la plus facile à trouver. Les autres problèmes auraient semblé fantaisistes, voire relèveraient de la science-fiction. Pourtant, aussi surprenant que cela puisse paraître, c'est l'inverse qui s'est produit, et ce n'est pas surprenant. Ce n'est pas par hasard que des solutions soient trouvées là où l'atmosphère de liberté et de la propriété privée a prévalu. Les hommes et les femmes libres ont pu tester leurs idées avec des réussites et des échecs, tout en gardant l'esprit d'entreprise et de dignité. Ce n'est pas par hasard que la force coercitive de l'État, lorsqu'elle est liée à un domaine de création tels que le transport ou la sécurité-provoque des lenteurs, des réformes laborieuses, et peu d'imagination dans le maintien et le remplacement des infrastructures de transport...

Toute activité préemptée par l'État inhibe la créativité et l'esprit d'entreprise. Ce n'est que lorsqu'un domaine d'activité est libéré du monopole public que la pensée créative entre en jeu. Imaginer ce qui serait possible sans l'intervention de l'État reste de la science-fiction. La créativité et l'innovation ne peuvent s'opérer que dans un cadre réel, temporel et pérenne.

Le droit du citoyen de confiner l'État dans ses tâches les plus limitées

Dans un article écrit en 1964, « Derrière la façade », publié dans la revue The Freeman, John C. Sparks déclare qu'un État convenablement limité encourage la liberté maximale des citoyens. Un État qui brille par son absence, avec un pouvoir suffisant uniquement pour protéger la vie, la liberté et la propriété contre les fraudes, les voleurs et les meurtriers est celui qui procure le plus de liberté. Le citoyen doit garder son plein droit à la propriété et pouvoir prendre des décisions pour lui-même et sa famille. Il est faux de croire que la liberté s'exprime dans le droit de vote, bien qu'il soit un mécanisme important s'il est correctement utilisé pour la liberté.

Mais son usage intempestif est contraire au principe de parcimonie qui, selon John C. Sparks, est la volonté du peuple lorsqu'il se trouve à l'abri derrière sa façade. Il veut dire par là que les sollicitations trop intensives et récurrentes auprès des organes législatifs dénaturent l'essence même du droit. Au lieu d'être une compilation de règles et de lois, les activités législatives devraient être orientées vers la suppression et les restrictions des ingérences gouvernementales. Lorsque l'État est confiné à sa propre portée limitée, il n'est plus nécessaire pour les enquêtes d'opinion publique de savoir ce que pensent M. et Mme X. Car chaque citoyen doit pouvoir décider pour lui-même en privé, séparément et individuellement.

Informations complémentaires

Publications

Littérature secondaire


  1. À ne pas confondre avec son homonyme, John A. Sparks.