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Harriet Martineau

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Harriet Martineau
Journaliste, Romancière

Dates 1802 - 1876
Harriet Martineau
Tendance Libérale classique
Abolitionniste
Nationalité Royaume-Uni Royaume-Uni
Articles internes Autres articles sur Harriet Martineau

Citation
Interwikis sur Harriet Martineau

Harriet Martineau, née le 12 juin 1802 à Norwich, en Angleterre et décédée le 26 juin 1876, s'est distinguée en tant que conteuse dans la tradition des économistes politiques libéraux. Sa vie couvrit une période charnière de l'histoire et des idées au XIXe siècle. Ses contributions vont au-delà du discours économique traditionnel, utilisant la narration pour transmettre des idées complexes. Son approche unique consista à simplifier les concepts économiques pour un public plus large. Les séries mensuelles intitulées "Illustrations de l'économie politique" lui ont apporté la célébrité et l'indépendance financière. Ces séries ont servi de moyen pour éduquer le public sur des principes économiques de base, tels que les avantages de la division du travail et du libre-échange.

L'effort de style littéraire pour faire passer les idées au grand public

Harriet Martineau a partagé avec John Stuart Mill un engagement profond envers l'égalité et la liberté. Leur convergence sur ces idéaux se situe au cœur de leur pensée politique et économique. Contrairement à John Stuart Mill, Harriet Martineau a choisi délibérément de s'adresser exclusivement à un public populaire.

Lorsque le père de John Stuart Mill, James Mill, est consulté sur la publication des "Illustrations de l'économie politique" d'Harriet Martineau, il exprime initialement un scepticisme. Il émet des réserves sur le manque de rigueur scientifique des contes fictionnels de Martineau. Plus tard dans sa vie, il admit avoir mal évalué la capacité d'Harriet Martineau à illustrer des principes scientifiques à travers la fiction. Cette évolution de l'opinion de James Mill souligne la subtilité et la profondeur du travail de Martineau, souvent mal comprises par ses contemporains.

Elle exprima son admiration pour l'excellence de l'œuvre majeure d'Adam Smith, "La Richesse des Nations". Malgré ses mérites, elle critiqua son accessibilité, soulignant ses limites dans l'enseignement de la science aux masses. Selon elle, l'économie politique, telle qu'elle est présentée dans La Richesse des Nations, souffre d'un manque de leçons pratiques. Pourtant dans la lignée de la pensée de l'économiste écossais, Harriet Martineau attribuait la croissance lente et les inégalités à une mauvaise gestion de l'État. Elle considérait que l'ignorance des principes de l'économie politique constitue une barrière critique à la compréhension de la prospérité économique et du progrès. Connaitre ces principes est essentiel pour émanciper la société des barrières qui entravent la croissance et l'égalité économiques. Sans applications pratiques suffisantes, l'éducation de l'économie devient lugubre. Par conséquent, Harriet Martineau souhaitait d'expliciter la science économique de manière familière et pratique. De telle sorte qu'une approche pédagogique garantisse une compréhension plus large parmi la population générale.

L'oubli après sa mort puis le regain de notoriété

Malgré les épreuves de sa jeunesse[1], Harriet Martineau a développé ses connaissances de manière considérable. Sa lecture vorace et ses voyages étendus ont contribué à sa formation intellectuelle, faisant d'elle une figure érudite et bien informée de son temps.

Les écrits de Harriet Martineau ont connu un succès notable de son vivant, atteignant un large public et contribuant à sa renommée. Cependant, dans les cercles de l'économie moderne, son travail a été souvent minimisé, relégué à l'ombre par rapport à d'autres penseurs économiques de son époque. Son intention était de simplifier les concepts, initialement arides, pour les rendre accessibles au plus grand nombre, contribuant ainsi à combler le fossé entre la complexité de l'économie politique et la compréhension du public. Bien que ses histoires aient été efficaces pour éduquer le public de son temps, les spécialistes contemporains ont parfois négligé son originalité et la sophistication de ses idées. Les critiques émises par James Mill ont initialement contribué à la mise dans l'obscurité de Harriet Martineau dans le paysage intellectuel.

Harriet Martineau a démontré une très bonne maîtrise du français. Cette compétence linguistique lui a permis de traduire le Cours de Philosophie Positive d'Auguste Comte. L'impact de cette traduction était si significatif que David Levy et Sandra Peart dans leur essai biographique sur Harriet Martineau en 2002 signalent que même Auguste Comte recommandait à ses étudiants de lire sa traduction plutôt que l'œuvre originale. Cette recommandation souligne la qualité et la clarté de la traduction de Harriet Martineau, qui a su reformuler les idées de Comte de manière éclairante.

Malgré le succès de Harriet Martineau de son vivant, elle a presque disparu du paysage académique après sa mort. Des facteurs tels que l'émergence de nouvelles idées économiques et l'oubli de son engagement ont contribué à cette obscurité prolongée. La redécouverte tardive de Martineau à la fin du XXe siècle a permis de mettre en lumière son activisme anti-esclavagiste et son plaidoyer constant en faveur de l'équité entre les genres. Les chercheurs ont reconnu l'importance de ses contributions, rétablissant sa place dans l'histoire intellectuelle en soulignant sa lutte contre le racisme et son rôle dans la promotion de l'égalité des sexes.

L'égalitarisme libéral face à l'émergence de l'eugénisme et du racisme

Harriet Martineau a incarné un égalitarisme profondément ancré dans le libéralisme, mettant en avant l'idée de l'égalité des droits et des opportunités pour tous. Cependant, au cours du XIXe siècle, une époque marquée par l'émergence de l'eugénisme et du racisme, ses convictions égalitaires ont été confrontées à des idéologies discriminatoires.

  • . Vision égalitaire du libéralisme. Harriet Martineau critique la disparité de richesse en attribuant celle-ci à des "erreurs de gestion nationale. Sa vision égalitaire du libéralisme met en cause les obstacles à la libre circulation des biens et des idées, soulignant que la gestion nationale défaillante est responsable de ces inégalités. Elle insiste sur le devoir du peuple de corriger ces erreurs de gestion nationale afin d'égaliser les conditions. Elle souligne que l'élimination des obstacles, tels que les entraves au libre-échange, est nécessaire pour parvenir à une répartition plus équitable des richesses. Sa perspective met en avant l'idée que la participation active du peuple dans la correction de ces erreurs est cruciale pour instaurer une société plus égalitaire.
  • . Confrontation avec les Idéaux Discriminatoires de Carlyle et Greg. Avec l'avènement de l'eugénisme et du racisme au XIXe siècle, l'égalitarisme de Martineau est tombé en disgrâce parmi les intellectuels de l'époque. Les idéaux de Martineau, centrés sur l'égalité des droits, se sont trouvés en opposition avec les tendances émergentes de hiérarchisation raciale et sociale. Thomas Carlyle, un écrivain et historien du XIXe siècle, était l'un des opposants notables de Martineau, arborant ouvertement des idées racistes. W. R. Greg, également cité par Martineau comme un raciste dans une lettre de novembre 1868, était un co-fondateur de l'eugénisme. Ces figures ont représenté des courants de pensée opposés à l'égalitarisme de Martineau, promouvant des idées discriminatoires et justifiant des hiérarchies sociales affreusement basées sur un faux concept de race.
  • . Implication dans des sujets tels que l'esclavage. Harriet Martineau a démontré un engagement actif dans des questions sociales cruciales de son époque. Son intérêt pour des sujets tels que l'esclavage à Haïti témoigne de sa sensibilité envers les problèmes sociaux et de son désir de faire entendre sa voix sur des questions moralement importantes. Sa participation aux débats britanniques et américains reflète son rôle en tant qu'intellectuelle engagée, utilisant ses compétences et ses connaissances pour influencer les discussions sur des questions clés de son époque.

Harriet Martineau a consacré une grande partie de sa vie à combattre les idées racistes de ses contemporains, cherchant à promouvoir l'égalité et à dénoncer les préjugés basés sur la race. La redécouverte tardive de ses écrits souligne l'importance cruciale de son témoignage contre le racisme et met en lumière l'injustice de son exclusion du récit intellectuel pendant une grande partie du XIXe siècle.

Informations complémentaires

Notes et références

  1. Harriet Martineau a fait face à des défis dès son enfance, notamment la perte progressive de son audition à partir de l'âge de 11 ans. La mort de son frère, qui l'avait encouragée à écrire, et la folie suivie de la mort de son fiancé ont marqué sa jeunesse.

Publications

  • 1832,
    • a. "Life in the Wilds", In: "Illustrations of Political Economy", vol 1. Charles Fox
    • b. "The Hill and the Valley", In: "Illustrations of Political Economy", vol 1. Charles Fox
  • 1833,
    • a. "Brooke and Brooke Farm", In: "Illustrations of Political Economy", vol 2. Charles Fox
    • b. "Demerara", In: "Illustrations of Political Economy", vol 2. Charles Fox
    • c. "Weal and Woe in Garveloch", In: "Illustrations of Political Economy", vol 2. Charles Fox
  • 1837, "Society in America", Saunders and Otley (Ce texte témoigne de sa position ferme en faveur de l'abolition de l'esclavage ainsi que de sa défense des droits des femmes à une époque où de tels points de vue étaient souvent controversés. Harriet Martineau a joué un rôle essentiel en utilisant sa plume pour promouvoir ces causes sociales cruciales dans le contexte du 19e siècle.)
  • 1838, "How to Observe: Morals and Manners" (Dans ce texte, Harriet Martineau cherche à pénétrer au cœur des problématiques sociétales et des considérations morales. Elle explore les manières individuelles et les normes sociales plus larges pour dévoiler les fondements moraux qui influencent le comportement humain. Son approche va au-delà de l'analyse de surface, visant à révéler les bases éthiques qui façonnent les structures sociales.)
  • 1839, "Deerbrook" (Dans ce roman, Harriet Martineau se plonge dans l'analyse des liens sociaux et des dynamiques interpersonnelles au sein d'une petite communauté. L'intrigue de "Deerbrook" permet à l'auteur d'examiner de près la vie quotidienne des personnages, mettant en lumière les interactions au sein des foyers et les relations entre voisins. L'œuvre offre une exploration approfondie des dynamiques sociales, mettant en évidence les complexités des liens familiaux, des amitiés et des alliances au sein de la communauté de Deerbrook. Elle utilise les personnages et les événements pour examiner des thèmes tels que la condition des femmes, les normes sociales et les tensions qui peuvent surgir au sein de communautés restreintes.)
  • 1841, "The Hour and the Man", Edward Moxon (Basé sur la vie de Toussaint L'Ouverture, le leader de la Révolution haïtienne, ce roman historique renforce les vues abolitionnistes de Harriet Martineau, offrant un regard éclairant sur l'histoire de la Révolution haïtienne et la lutte pour l'abolition de l'esclavage.)

Littérature secondaire

  • 1877,
    • Maria Weston Chapman, dir., "Harriet Martineau's Autobiography", 2 vols. Boston: James R. Osgood & Co
    • James Freeman Clarke, commentaire du livre de Maria Weston Chapman, "Harriet Martineau's Autobiography", The North American Review, Vol 124, n°256, May - Jun., pp435-450
    • Thomas M. Greenhow, "Termination Of The Case Of Miss Harriet Martineau", The British Medical Journal, Vol 1, n°850, 14 avril 1877, pp449-450
  • 1932, H. I. Bell, "Letters of Harriet Martineau", The British Museum Quarterly, Vol 7, n°1, pp21-22
  • 1934, Bertha-Monica Stearns, "Miss Sedgwick Observes Harriet Martineau", The New England Quarterly, Vol 7, n°3, Sep., pp533-541
  • 1940, Richard W. Armour, Raymond F. Howes, "Harriet Martineau 1802–1876", In: Richard W. Armour, Raymond F. Howes, "Coleridge the Talker: A Series of Contemporary Descriptions and Comments", Cornell University Press, pp295-298
  • 1952, Robert B. Martin, "Charlotte Brontë and Harriet Martineau", Nineteenth-Century Fiction, Vol 7, n°3, Dec., pp198-201
  • 1957, Vera Wheatley. "The Life and Work of Harriet Martineau", Fair Lawn, New Jersey: Essential Books, Inc.
  • 1958, Howard H. Bell, commentaire du livre de Vera Wheatley, "The Life and Work of Harriet Martineau", The Journal of Negro History, Vol 43, n°1, Jan., pp67-69
  • 1960,
    • C. R. Fay, commentaire du livre de de R. K. Webb, "Harriet Martineau, a Radical Victorian", Victorian Studies, Vol 4, n°1, Sep., pp74-75
    • Frank Thistlethwaite, commentaire du livre de de R. K. Webb, "Harriet Martineau, a Radical Victorian", The Historical Journal, Vol 3, n°2, pp199-201
    • R. K. Webb, "Harriet Martineau, a Radical Victorian", Columbia University Press: New York
  • 1962,
    • Asa Briggs, commentaire du livre de R. K. Webb, "Harriet Martineau, a Radical Victorian", The English Historical Review, Vol 77, n°303, Apr., pp395-396
    • Robert A. Dentler, "The American studies of Harriet Martineau", Midcontinent American Studies Journal, Vol 3, n°1, Spring, pp3-12
  • 1970, K. J. Fielding, Anne Smith, "Hard Times and the Factory Controversy: Dickens vs. Harriet Martineau", Nineteenth-Century Fiction, March, Vol 24, n°4, The Charles Dickens Centennial, pp404-427
  • 1972, E. E. Rea, "Matthew Arnold on Education: Unpublished Letters to Harriet Martineau", The Yearbook of English Studies, Vol 2, pp181-191
  • 1974, Max E. Fletcher, "Harriet Martineau and Ayn Rand: Economics in the Guise of Fiction", The American Journal of Economics and Sociology, Vol 33, n°4, Oct., pp367-379
  • 1980, Valerie Kossew Pichanick, "Harriet Martineau, the Woman and Her Work, 1802-76", Series: Women and Culture. Ann Arbor: University of Michigan Press
  • 1981, Barbara Kanner, commentaire du livre de Valerie Kossew Pichanick, "Harriet Martineau, the Woman and Her Work, 1802-76", Victorian Periodicals Review, Vol 14, n°4, Winter, pp159-161
  • 1983,
    • Elizabeth Arbuckle, "Harriet Martineau and Carlyle: A few fragments", Carlyle Newsletter, n°4, Spring, pp23-26
    • Margaret G. O'Donnell, "Harriet Martineau: A Popular Early Economics Educator", The Journal of Economic Education, Vol 14, n°4, Autumn, pp59-64
  • 1984, Leah Fritz, commentaire du livre "Harriet Martineau's Autobiography" et du livre de Elisabeth Sanders Arbuckle, "Harriet Martineau's Letters to Fanny Wedgwood", The Women's Review of Books, Vol 1, b°10, Jul., pp12-13
  • 1986, Patricia Marks, "Harriet Martineau: "Fraser's" "Maid of [Dis]Honour"", Victorian Periodicals Review, Vol 19, n°1, Spring, pp28-34
  • 1987, Deirdre David, "Intellectual Women and Victorian Patriarchy: Harriet Martineau, Elizabeth Barrett Browning, George Eliot", Ithaca, N.Y: Cornell University Press
  • 1988, Barbara Charlesworth Gelpi, commentaire du livre de Deirdre David, "Intellectual Women and Victorian Patriarchy: Harriet Martineau, Elizabeth Barrett Browning, George Eliot", Nineteenth-Century Literature, Vol 43, n°3, Dec., pp396-399
  • 1989, Diana Postlethwaite, "Mothering and Mesmerism in the Life of Harriet Martineau", Signs, Vol 14, n°3, Spring, pp583-609
  • 1990,
    • Katharine M. Rogers, commentaire du livre de Deirdre David, "Intellectual Women and Victorian Patriarchy: Harriet Martineau, Elizabeth Barrett Browning, George Eliot", du livre de Nancy Armstrong, "Desire and Domestic Fiction: A Political History of the Novel" et le livre de Jan Cohn, "Romance ans the Erotics of Property: Mass-Market Fiction for Women", Signs, Vol 15, n°4, Summer, pp878-882
    • Anne M. Skabarnicki, "Two Faces of Eve: The Literary Personae of Harriet Martineau and Jane Welsh Carlyle", Carlyle Annual, n°11, pp15-30
  • 1991,
    • Cy Frost, "Autocracy and the Matrix of Power: Issues of Propriety and Economics in the Work of Mary Wollstonecraft, Jane Austen, and Harriet Martineau", Tulsa Studies in Women's Literature, Vol 10, n°2, Autumn, pp253-271
    • Jannett K. Highfill, William V. Weber, "Harriet Martineau: An economic view of Victorian arts and letters", Journal of Cultural Economics, Vol 15, n°1, June, pp85-92
  • 1992, Susan Hoecker-Drysdale, "Harriet Martineau: First Woman Sociologist", New York: Berg
  • 1993,
    • Michael R. Hill, commentaire du livre de Susan Hoecker-Drysdale, "Harriet Martineau: First Woman Sociologist", Contemporary Sociology, Vol 22, n°5, Sep., pp762-763
    • Gillian Thomas, commentaire du livre de Susan Hoecker-Drysdale, "Harriet Martineau: First Woman Sociologist", Victorian Studies, Vol 36, n°4, Summer, pp489-491
  • 1994,
    • Ann Hobart, "Harriet Martineau's Political Economy of Everyday Life", Victorian Studies, Vol 37, n°2, Winter, pp223-251
    • Lisa B. Reitzes, "The Political Voice of the Artist: Anne Whitney's "Roma" and "Harriet Martineau"", American Art, Vol 8, n°2, Spring, pp44-65
  • 1995,
    • Elaine Freedgood, "Banishing Panic: Harriet Martineau and the Popularization of Political Economy", Victorian Studies, Vol 39, n°1, Autumn, pp33-53
    • Shelagh Hunter, "Harriet Martineau: The Poetics of Moralism", Aldershot, England: Scolar Press; Brookfield, VT: Ashgate Publishing Company
    • R. K. Webb, commentaire du livre de Susan Hoecker-Drysdale, "Harriet Martineau, First Woman Sociologist", Victorian Periodicals Review, Vol 28, n°1, Spring, pp71-73
    • Alison Winter, "Harriet Martineau and the Reform of the Invalid in Victorian England", The Historical Journal, Vol 38, n°3, Sep., pp597-616
  • 1996, Constance W. Hassett, "Siblings and Antislavery: The Literary and Political Relations of Harriet Martineau, James Martineau, and Maria Weston Chapman", Signs, Vol 21, n°2, Winter, pp374-409
  • 1997,
    • Miles A. Kimball, commentaire du livre de Shelagh Hunter, "Harriet Martineau: The Poetics of Moralism", Victorian Periodicals Review, Vol 30, n°3, Fall, pp287-289

Elisabeth Sanders Arbuckle, commentaire du livre de Shelagh Hunter, "Harriet Martineau: The Poetics of Moralism", Victorian Studies, Vol 40, n°3, Spring, pp551-553

  • 1999, Harriet Devine Jump, "Harriet Martineau: from Autobiography", In: Harriet Devine Jump, "Women's Writing of the Victorian Period 1837-1901: An Anthology", Edinburgh University Press, pp211-217
  • 2000,
    • Susan Belasco, "Harriet Martineau's Black Hero and the American Antislavery Movement", Nineteenth-Century Literature, Vol 55, n°2, Sep., pp157-194
    • Anka Ryall, "Medical Body and Lived Experience: The Case of Harriet Martineau", Mosaic: An Interdisciplinary Critical Journal, Vol 33, n°4, a special issue: HYGIEIA: Literature and Medicine", December, pp35-53
  • 2001,
    • David Amigoni, "Gendered Authorship, Literary Lionism and the Virtues of Domesticity: Contesting Wordsworth's fame in the life writings of Harriet Martineau and Thomas Carlyle", Critical Survey, Vol 13, n°2, pp26-41
    • Michael R. Hill, Susan Hoecker- Drysdale, dir., "Harriet Martineau : Theoretical and Methodological Perspectives", New York: Routledge
    • Valerie Sanders, "'Meteor Wreaths': Harriet Martineau, 'L.E.L', Fame and "Fraser's Magazine"", Critical Survey, Vol 13, n°2, pp42-60
  • 2002,
    • Alice S. Rossi, commentaire du livre de Michael R. Hill, Susan Hoecker-Drysdale, "Harriet Martineau: Theoretical and Methodological Perspectives", Contemporary Sociology, Vol 31, n°3, May, pp356-357
    • Valerie Sanders, "Harriet Martineau and Elizabeth Gaskell", The Gaskell Society Journal, Vol 16, pp64-75
    • Deborah Anna Logan, dir., "Writings on Slavery and the American Civil War: Harriet Martineau", DeKalb: Northern Illinois University Press
    • Deborah Anna Logan, "The Hour and the Woman : Harriet Martineau's " Somewhat Remarkable " Life", DeKalb, IL: Northern Illinois University Press
    • Caroline Roberts, "The Woman and the Hour: Harriet Martineau and Victorian Ideologies", Toronto, Buffalo, and London: University of Toronto Press
  • 2003,
    • Maria H. Frawley, commentaire du livre de Caroline Roberts, "The Woman and the Hour: Harriet Martineau and Victorian Ideologies", Albion: A Quarterly Journal Concerned with British Studies, Vol 35, n°3, Autumn, pp513-515
    • Roger W. Hecht, "Harriet Martineau, from Retrospect of Western Travel", In: Roger W. Hecht, dir., "The Erie Canal Reader, 1790-1950", Syracuse University Press, pp71-76
    • David M. Levy, "Taking Harriet Martineau’s Economics Seriously", In: Robert Dimand, Chris Nyland, dir., "The Status of Women in Classical Economics", Edward Elgar, pp262–284
    • Claudia C. Klaver, "Sentimental Science: Harriet Martineau’s Illustrations of Political Economy", In: Claudia C. Klaver, "A/Mpral Economics: Classical Political Economy and Cultural Authority in Nineteenth-Century England", Ohio State University Press, pp53-77
    • Francis O'Gorman, commentaire du livre de Caroline Roberts, "The Woman and the Hour: Harriet Martineau and Victorian Ideologies", The Review of English Studies, New Series, Vol 54, n°215, Jun., pp425-426
    • Thomas Ruys Smith, "The river now began to bear upon our imaginations: Margaret Hall, Frances Trollope, Harriet Martineau, and the Problem of the Antebellum Mississippi", Revue française d'études américaines, Vol 98, European Issue 2: Stemming the Mississippi, December, pp20-31
  • 2004,
    • Deirdre David, "George Eliot's "Trump": Recent Work on Harriet Martineau", Victorian Studies, Vol 47, n°1, Autumn, pp87-94
    • Deborah Logan, "Fighting a War of Words: Harriet Martineau in the 'National Anti-Slavery Standard'", Victorian Periodicals Review, Vol 37, n°1, Spring, pp46-71
    • Joanne Passet, commentaire du livre de Deborah Anna Logan, "The Hour and the Woman: Harriet Martineau's "Somewhat Remarkable" Life", Indiana Magazine of History, September, Vol 100, n°3, pp268-270
    • Karen Kurt Teal, commentaire du livre de Deborah Anna Logan, "The Hour and the Woman: Harriet Martineau's "Somewhat Remarkable" Life", Victorian Periodicals Review, Vol 37, n°1, Spring, pp97-98
    • Gaby Weiner, commentaire du livre de Caroline Roberts, "The Woman and the Hour: Harriet Martineau and Victorian Ideologies", The Modern Language Review, Vol 99, n°4, Oct., pp1036-1037
  • 2005, Maria Frawley, "Behind the Scenes of History: Harriet Martineau and 'The Lowell Offering'", Victorian Periodicals Review, Vol 38, n°2, Interdisciplinary Work and Periodical Connections: An Issue in Honor of Sally H. Mitchell (Summer), pp141-157
  • 2006,
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    • Linda H. Peterson, "From French Revolution to English Reform: Hannah More, Harriet Martineau, and the 'Little Book'", Nineteenth-Century Literature, Vol 60, n°4, March, pp409-450
    • Annette Van, "Realism, Speculation, and the Gold Standard in Harriet Martineau's 'Illustrations of Political Economy'", Victorian Literature and Culture, Vol 34, n°1, pp115-129
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    • Ted Hovet, "Harriet Martineau's Exceptional American Narratives: Harriet Beecher Stowe, John Brown, and the 'Redemption of Your National Soul'", American Studies, Vol 48, n°1, Spring, pp63-76
    • Aeron Hunt, "Open Accounts: Harriet Martineau and the Problem of Privacy in Early-Victorian Culture", Nineteenth-Century Literature, Vol 62, n°1, June, pp1-28
    • Deborah Anna Logan, dir., "The Collected Letters of Harriet Martineau", Pickering & Chatto
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    • Lesa Scholl, "Translation, Authorship and the Victorian Professional Woman: Charlotte Brontë, Harriet Martineau and George Eliot", Aldershot and Burlington, vT: Ashgate
    • Ruth Watts, "Harriet Martineau and the Unitarian tradition in education", Oxford Review of Education, Vol 37, n°5, Political and philosophical perspectives on education. Part 2, October, pp637-651
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    • Annmarie S. Drury, commentaire du livre de Lesa Scholl, "Translation, Authorship and the Victorian Professional Woman: Charlotte Brontë, Harriet Martineau and George Eliot", Victorian Studies, Vol 55, n°3, Spring, pp542-543
    • Claudia C. Klaver, commentaire du livre de Deborah A. Logan, "Harriet Martineau, Victorian Imperialism, and the Civilizing Mission", Victorian Studies, Vol 55, n°3, Spring, pp504-506
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    • Iain Crawford, "Harriet Martineau, Charles Dickens, and the Rise of the Victorian Woman of Letters", Nineteenth-Century Literature, Vol 68, n°4, pp449-483
    • Kristen A. Pond, "Harriet Martineau’s Epistemology of Gossip", Nineteenth-Century Literature, Vol 69, n°2, September, pp175-207
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  • 2017,
    • Rachel Ablow, "Harriet Martineau and the Impersonality of Pain", In: Rachel Ablow, "Victorian Pain", Princeton University Press, pp48-71
    • Miyuki Amano, "Unique Representations of Moses in the Works of Harriet Martineau, Charlotte Brontë, and George Eliot", George Eliot - George Henry Lewes Studies, Vol 69, n°2, pp160-173
  • 2019,
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  • 2020,
    • a. Iain Crawford, "The display of woman’s naked mind to the gaze of the world’: Harriet Martineau and the Press, 1830–1834", In: Iain Crawford, "Contested Liberalisms: Martineau, Dickens and the Victorian Press", Series: Edinburgh Critical Studies in Victorian Culture, Vol 1, Edinburgh University Press, pp29-49
    • b. Iain Crawford, "Martineau, the Press and Jacksonian America", In: Iain Crawford, "Contested Liberalisms: Martineau, Dickens and the Victorian Press", Series: Edinburgh Critical Studies in Victorian Culture, Vol 1, Edinburgh University Press, pp50-94
    • c. Iain Crawford, "‘Called hither by the commotion of the times’: Martineau and the Press, 1837–1850", In: Iain Crawford, "Contested Liberalisms: Martineau, Dickens and the Victorian Press", Series: Edinburgh Critical Studies in Victorian Culture, Vol 1, Edinburgh University Press, pp180-219
    • d. Iain Crawford, "The End of Whig History: Dickens, Martineau and the Mid-Victorian Press", In: Iain Crawford, "Contested Liberalisms: Martineau, Dickens and the Victorian Press", Series: Edinburgh Critical Studies in Victorian Culture, Vol 1, Edinburgh University Press, pp266-297
  • 2023,
    • Stuart Hobday, Gaby Weiner, "Reintroducing Harriet Martineau: Pioneering Sociologist and Activist", London & New York: Routledge
    • David M. Levy, Sandra Peart, "Harriet Martineau: Economist as Storyteller and Traveler", The Independent Review, Vol 28, n°2, Fall

Textes externes


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