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George Gilder
George Gilder | |||||
Essayiste | |||||
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Dates | (1939- ) | ||||
Tendance | |||||
Nationalité | États-Unis | ||||
Articles internes | Autres articles sur George Gilder | ||||
Citation | |||||
Interwikis sur George Gilder | |||||
George Gilder, de son nom complet, George Franklin Gilder, né le 29 novembre 1939 à New York City, est un investisseur américain, auteur, économiste et co-fondateur de l'Institut Discovery. Son livre de 1981, *Wealth and Poverty*, a présenté les arguments en faveur de l'économie de l'offre et du capitalisme au début de l'administration Reagan. Il est actuellement président du George Gilder Fund Management, LLC.
Présentation biographique
- . Formation et Débuts. George Gilder est issu d'une solide formation, ayant fréquenté l'école Hamilton à New York, le Phillips Exeter Academy, et l'Université d'Harvard, où il a obtenu son diplôme en 1962. Par la suite, il a enseigné la politique au Kennedy Institut.
- . Critique et Rétractation vis à vis de Barry Goldwater. George Gilder, en collaboration avec son camarade de chambre universitaire, Bruce Chapman, a rédigé une critique des politiques anti-intellectuelles du candidat républicain à la présidence de 1964, Barry Goldwater, dans leur ouvrage *The Party That Lost Its Head* (1966). Ils ont remis en question les positions de Goldwater et du Parti Républicain de l'époque, les accusant de politiques anti-intellectuelles et extrêmes. Cependant, plus tard dans sa vie, George Gilder a fait volte-face par rapport à cette attaque, reconnaissant qu'il avait sous-estimé la sagesse et la justesse des positions de la droite conservatrice qu'il avait autrefois critiquée. Il a admis que les conservateurs, qu'il avait autrefois qualifiés d'extrémistes, étaient en réalité souvent plus justes dans leurs analyses des grandes questions politiques, telles que le bien-être social, la guerre du Vietnam, l'économie keynésienne et la défense nationale. Sa rétractation a été considérée comme un acte d'humilité intellectuelle, reconnaissant qu'il avait été influencé par des préjugés et des idées préconçues dans sa jeunesse, et que ses opinions avaient évolué à mesure qu'il acquérait une meilleure compréhension des politiques et des idéologies.
- . Débuts de Carrière Politique. Dans les années 1960, il a écrit des discours pour divers politiciens, dont Nelson Rockefeller, George Romney et Richard Nixon. Il a également servi en tant que porte-parole du sénateur républicain Charles Mathias. Il a poursuivi son engagement politique en déménageant à la Nouvelle-Orléans, où il a travaillé pour la campagne du candidat républicain au Sénat des États-Unis, Ben C. Toledano, en 1972.
- . Promotion des Nouvelles Technologies. Dans les années 1990, il a orienté son attention vers l'émergence des nouvelles technologies, devenant un fervent partisan de leur potentiel transformateur dans divers domaines.
- . Acquisition et Revente du American Spectator. Au cours de l'été 2000, George Gilder a acquis le magazine mensuel conservateur, The American Spectator, mais l'a revendu deux ans plus tard, marquant ainsi un autre chapitre dans sa vie professionnelle mouvementée.
Défense de l'Économie de l'Offre
George Gilder s'est rapidement distingué comme un ardent défenseur de l'économie de l'offre, une perspective économique qui prône l'idée que la stimulation de la croissance économique peut être atteinte en favorisant les entreprises par le biais de politiques fiscales et réglementaires favorables.
- . L'Économie de l'Offre dans Wealth and Poverty. Son ouvrage phare, *Wealth and Poverty*, publié en 1981, a été une contribution majeure à la promotion de l'économie de l'offre. Dans ce livre, Gilder a mis en lumière les avantages économiques et sociaux de cette approche, soutenant que la réduction des impôts et des réglementations excessives peut libérer le potentiel entrepreneurial et stimuler la création de richesse pour l'ensemble de la société.
- . Stimulation de la Croissance Économique. Gilder croyait fermement que les politiques favorisant les entreprises encouragent l'innovation, l'investissement et la création d'emplois, conduisant ainsi à une croissance économique robuste et durable. Selon lui, les baisses d'impôts et les réductions de réglementations permettent aux entreprises de prospérer, ce qui se traduit par une augmentation de la production, des revenus et de l'emploi pour tous les acteurs de l'économie.
- . Héritage et Influence. L'œuvre de Gilder a eu un impact significatif sur le paysage économique et politique, en particulier au cours des années Reagan, où ses idées ont été adoptées et mises en œuvre dans une certaine mesure. Bien que controversée, l'économie de l'offre a continué à susciter des débats et à influencer les politiques économiques à travers le monde, et le travail de Gilder reste une référence importante dans ce domaine.
- . La Résurrection de l'Économie de l'Offre : la Contestation des Dogmes Keynésiens. Dans un extrait de son best-seller "Wealth and Poverty", publié par Richard Fink dans un ouvrage consacré à l'économie de l'offre, George Gilder se concentre sur le rôle de l'entrepreneur individuel et présente un cas pour une résurrection de la notion classique de l'économie de l'offre incarnée dans la loi de Say. Cette notion va directement à l'encontre des hypothèses des théoriciens de la demande des décideurs politiques keynésiens. George Gilder insiste sur le fait que le capitalisme moderne montre clairement que ce sont les producteurs, les entrepreneurs, bref, « les fournisseurs » qui sont la source du développement économique. Dans sa présentation de l'économie de l'offre, George Gilder veut remplacer les vieux sophismes de l'économie orientée vers la demande et centraliser l'analyse économique sur l'offre en suivant l'aphorisme : « l'offre crée sa propre demande ». George Gilder affirme aussi son désaccord avec la théorie néoclassique qui, en partie, porte sur la nature explicative fondamentale de la demande des consommateurs. Il estime que ceci est une erreur implantée depuis des décennies par certains micro-théoriciens néoclassiques et qui a finalement atteint son plein épanouissement avec le keynésianisme. Pour George Gilder, la révolution keynésienne n'est absolument pas une révolte, mais une simple extension des théories "insidieuses" de la demande.
Une Vision Morale du Capitalisme
George Gilder a publié son best-seller[1], "Richesse et Pauvreté", en 1981, présentant une vision pratique et morale du capitalisme. Dans son ouvrage, il avance l'idée que l'amour et l'altruisme sont les véritables ressources éthiques du capitalisme, remettant en question les perceptions conventionnelles sur le sujet. Il soutient non seulement la pratique, mais aussi la supériorité morale du capitalisme par rapport aux systèmes alternatifs. Il affirme que "le capitalisme commence par donner", tandis que le socialisme du New Deal a créé un aléa moral. Selon lui, C'est le travail, la famille et la foi qui ont créé la richesse.
- . Rôle de l'Entrepreneur dans la Création de Richesse. L'auteur renverse les idées préconçues en soulignant le rôle central de l'entrepreneur dans la création du marché, contredisant ainsi la perspective traditionnelle d'Adam Smith pour qui l'étendue de la division du travail est déterminée par l'extension du marché. Selon Gilder, c'est la créativité des entrepreneurs qui détermine l'étendue du marché, et non l'inverse.
Importance des Industries du Savoir
Dans ses écrits, George Gilder souligne l'importance croissante des industries du savoir, les qualifiant de développement le plus prometteur dans l'histoire de l'économie.
- . Le Savoir comme Capital Réel. Gilder avance l'idée que le savoir et l'expérience constituent le véritable capital du progrès humain, étant la source réelle de la productivité des efforts humains. Contrairement aux biens matériels, le savoir est une ressource intangible et puissante.
- . Le Savoir comme Puissance Créatrice. Selon Gilder, le savoir est la capacité de créer, la principale récolte de l'imagination commerciale. Il met en avant le rôle central du savoir dans le processus d'innovation et de création de valeur dans l'économie.
- . Le Savoir comme Moteur du Progrès. En mettant l'accent sur le pouvoir transformateur du savoir, Gilder suggère que les industries du savoir sont essentielles pour stimuler la croissance économique et favoriser le progrès social. Les économies qui investissent dans l'acquisition, la production et la diffusion de connaissances sont mieux placées pour prospérer dans l'économie mondiale moderne.
Les propos de George Gilder mettent en lumière l'importance cruciale du savoir dans l'économie contemporaine, soulignant son rôle en tant que moteur de l'innovation, de la productivité et du progrès. En reconnaissant la valeur du savoir comme capital réel, il encourage une réévaluation des priorités économiques et un investissement accru dans les industries du savoir pour assurer un avenir prospère et durable.
Informations complémentaires
Notes et références
- ↑ Ce livre s'est vendu à plus d'un million d'exemplaires?
Publications
- Pour une liste détaillée des œuvres de George Gilder, voir George Gilder (bibliographie)
Littérature secondaire
- 1985, Israel Kirzner, "How Heroic are Entrepreneurs?", commentaire du livre de George Gilder, "The Spirit of Enterprise", Reason, avril, pp54-55
- 1995, Raymond J. Keating, Commentaire du livre de George Gilder, "Life After Television: The Coming Transformation of Media and American Life", The Freeman, September, Vol 45, n°9, pp606-607
- 1996, Raymond J. Keating, commentaire du livre de George Gilder, "Wealth and Poverty", The Freeman: Ideas on Liberty, May, Vol 46, n°5, p408
Citations
- Une économie capitaliste n’est pas en premier lieu un mécanisme incitatif fondé sur le stimulus et la réponse. Cette théorie a été réfutée en psychologie; sa survie en économie pétrifie cette science. En lieu et place, le capitalisme est un système d’information dans lequel la richesse vient de la connaissance et la croissance économique vient de l’accumulation du savoir. La hausse des revenus n’est pas issue d’un jeu de carottes et de bâtons mais du développement et de l’application de la connaissance productive. (L'AGEFI, 14 avril 2016)
Liens externes
- (en)"George Gilder on Austrian Finance, Internet Technology and the Virtues of Supply-Side Economics", interview de George Gilder sur le site Daily Bell, le dimanche 11 avril 2010
- (fr)Les erreurs de la science économique selon George Gilder (AGEFI Magazine, avril 2016)
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