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George Ayittey

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George Ayittey
Économiste

Dates 1945-2022
George Ayittey
Tendance Libéral classique
Nationalité Ghana Ghana puis États-Unis États-Unis
Articles internes Autres articles sur George Ayittey

Citation
Interwikis sur George Ayittey

George Ayittey, né le 13 octobre 1945, décédé le 28 janvier 2022, est un économiste, vivant aux USA et originaire du Ghana. Il est titulaire d’un baccalauréat en sciences de l’université du Ghana, d’une maîtrise de l'université de Western Ontario (London, Canada), et d’un doctorat de l’université du Manitoba, Winnipeg, Canada.

Il est le créateur et le président de la Free Africa Foundation (Fondation de l'Afrique libre) à Washington DC. Isolé parmi les économistes du développement qui prônent l'intervention publique, George Ayittey proclame que « l'Afrique est pauvre parce qu'elle n'est pas libre ». Il milite pour un libéralisme économique et le libre-échange afin de favoriser le développement. Il indique que les entreprises privées et la libre entreprise ont des racines culturelles profondes, quoique mal comprises, sur le continent. N'importe quel marché en Afrique est une ruche énergique d'entrepreneuriat. "On peut être communaliste sans être socialiste", écrit George Ayittey dans "Defeating Dictators: Fighting Tyranny in Africa and Around the World". Dans les sociétés paysannes, les moyens de production appartiennent au clan, qui agit en tant que personne morale ou unité de production et de service comme un club. Aussi, la logique de fonctionnement du clan est totalement différent d'un gouvernement tribal; c'est une entité privée et, par conséquent, les moyens de production sont des propriétés privées. Il décrit l'histoire des expériences socialistes en Afrique de l'Ouest comme un rejet du colonialisme. Après tout, Lénine a déclaré que le colonialisme impérialiste est le stade le plus élevé du capitalisme, il est donc logique que les survivants de l'impérialisme à la lecture de Lénine rejettent ses prétendues racines économiques. Mais ce rejet (et l'héritage du pillage du colonialisme) a abouti à un paradoxe. Au tournant du 21e siècle, l'Afrique était le continent le plus riche du monde en termes de ressources naturelles, mais le plus pauvre en termes de développement socio-économique et de croissance interne.

Publications

  • 1984, “The Truth in Lending to Third World Governments”, The Wall Street Journal, October 11, p32
  • 1986,
    • a. “Third World ‘Kleptocrats’ Play U.S. for a Sucker”, Press-Enterprise, March 12, pp8-9
    • b. “The Real Foreign Debt Problem”, The Wall Street Journal, April 8, pp30-31
    • c. "The Lessons of Africa’s Market Tradition", Economic Affairs, October–November
  • 1987, "Economic Atrophy in Black Africa”, The Cato Journal, Spring/Summer, pp195-222
  • 1988, “Africa Doesn’t Need More Foreign Aid; It Needs Less”, The Hartford Courant, August 4, pB-12
  • 1991, "Indigenous African Institutions", Brill Academic Publishers, Incorporated
    • 2ème édition en 2006, Martinus Nijhoff
  • 1992, "Africa Betrayed", St. Martin's Press
  • 1993, “The Failure of Development Planning in Africa”, In: Peter J. Boettke, dir., "The Collapse of Development Planning", New York: New York University Press
  • 1998, "Africa in Chaos", MacMillan
  • 2002, Why Africa is Poor, In: Julian Morris, dir., Sustainable Development: Promoting Progress or Perpetuating Poverty?, Profile Books, London
  • 2005, "Africa Unchained: The Blueprint for Africa's Future", Palgrave Macmillan
  • 2006, "Indigenous African Institutions", New York: Transnational Publishers
  • 2007, "The African Development Condundrum", In: Jim Powell, dir., "Making Poor Nations Rich: Entrepreneurship and the Process of Economic Development", Independent Institute/Stanford University Press, pp178-244


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