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Ghana
Le Ghana est situé en Afrique de l'Ouest qui s'étend sur un espace terrestre de 227 533 km2 et un espace maritime de 11 km2. Le pays a pour capitale, Accra pour une population de 24 233 431 habitants[1]. Il borde la Côte d'Ivoire à l'ouest, le Burkina Faso au nord et le Togo à l'est. Le cedi est la devise officielle du Ghana depuis 1965, il est divisé en cent pesewas. Le Ghana est riche en or. Il s'agit d'un pays stable politiquement avec un grand potentiel de croissance, mais il reste encore beaucoup à faire en termes d'infrastructure.
Il existe des preuves archéologiques qui montrent que les humains ont vécu dans ce qui est aujourd'hui le Ghana, vers 1 500 avant JC. De nombreux groupes ethniques actuels du Ghana tels que les Akan, les Ga et les Ewe, sont arrivés vers le 13e siècle après JC. Cependant, les Dagombas seraient les premiers colons, qui se seraient entièrement établis en 1210 après JC après de nombreuses luttes tribales guerrières[2]. Le territoire ghanéen moderne comprend ce qui était l'Empire d'Ashanti, l'un des États les plus influents de l'Afrique subsaharienne avant la domination coloniale des européens.
Les Portugais sont arrivés au Ghana au XVe siècle et se sont focalisés sur la grande disponibilité de l'or dans le sol ghanéen. En 1548, les Hollandais les ont rejoints et ont construit des forts à Komenda et à Kormantsi. D'autres commerçants européens se sont joints au milieu du XVIIe siècle, principalement des Anglais, des Danois et des Suédois. Les marchands britanniques, impressionnés par les ressources aurifères de la région, l'ont appelée la Gold Coast[3], tandis que les marchands français portèrent leur regard sur les bibelots portés par les côtiers et nommèrent la région située à l'ouest, la "Côte d'Ivoire". La Gold Coast fut réputée durant des siècles comme "la tombe de l'homme blanc" parce que de nombreux Européens qui y sont allés sont morts du paludisme et d'autres maladies tropicales. Après le retrait des Néerlandais en 1874, la Grande-Bretagne a fait de la Gold Coast un protectorat. Le 6 mars 1957, le chef du parlement élu, Kwame Nkrumah, a déclaré que le Ghana était "libre pour toujours". La nation est ainsi devenue le premier pays d'Afrique subsaharienne à retrouver son indépendance. Cela s'est accompagné d'investissements massifs dans l'industrie publique. Nkrumah a nationalisé toutes les entreprises étrangères, il a imposé des contrôles de prix, il a collectivisé l'agriculture et il a établi des industries publiques dans tous les domaines, de la transformation du cacao aux produits pharmaceutiques en passant par la métallurgie.
Le processus spontané qui devrait s'appuyer sur la connaissance locale du Ghanéen créatif, diligent et économe dans l'objectif de créer librement de la richesse a été rejeté comme un vestige du colonialisme occidental. Au lieu de cela, les leaders politiques ghanéens ont imposé une politique autoritaire de commandement impropre à la culture africaine traditionnelle pré-coloniale. Le résultat a été une croissance politique et économique improductive et ralentie, car un contrôle strict de l'activité économique a provoqué la mort de l'entrepreneuriat individuel. Le leadership paternaliste a mené a une dépendance vis à vis de l'État, à la pauvreté, à la misère, à la corruption, à l'ignorance, à la confiscation des propriétés privées et à la suppression généralisée de la libre expression.
Les programmes de réforme venus à la rescousse par les économistes de Harvard via les institutions de Bretton Woods (FMI et Banque mondiale) lançant des ajustements structurels, des actions pour atténuer le coût social de l'ajustement, des aides à la lutte conte la pauvreté ont échoué car l'aide qui était attachée à ces programmes n'était que de simples transferts de gouvernement à gouvernement, l'argent publique s'est retrouvé dans les poches des politiciens parce que ces politiques économiques n'étaient pas centrés sur l'homme ordinaire dans la rue.
Personnalités libérales
Instituts libéraux
- IMANI: The Center for Policy and Education (Ghana)
Bibliographie
- 2004, Franklin Cudjoe[4], "Post-Colonial Ghana: From Tragedy to Hope", Economic Notes n°101, An occasional publication of the Libertarian Alliance, London
- 2011, Franklin Cudjoe, "Promoting free markets in Africa", In: Colleen Dyble, dir., "Freedom champions. Stories from the front lines in the war of ideas", Washington D.C: Atlas Economic Research Foundation, pp227-234
Notes et références
- ↑ Estimation de 2010
- ↑ Le mot Ghana signifie "Roi guerrier".
- ↑ Après la conquête des Britanniques en 1896, jusqu'à l'indépendance en mars 1957, le territoire du Ghana moderne, à l'exclusion de la région de la Volta (Togo britannique), était connu comme la Gold Coast.
- ↑ Franklin Cudjoe est Ghanéen. Il ^résente son intérêt de promouvoir l'idée du libre marché, de l'état de droit, des droits de propriété et d'un gouvernement limité comme fin à une Afrique prospère. Il élabore des approches de marché pour gérer les ressources environnementales en Afrique.