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Gary McGath

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La carrière de Gary McGath témoigne de son dévouement à la liberté, à la préservation technologique et à l'expression créative. Il a eu un impact sur de nombreuses communatés, à travers ses écrits, son travail technique et ses contributions musicales. Ses efforts pour promouvoir les idéaux pro-liberté, assurer la préservation de l'information numérique et enrichir le monde de la musique filk démontrent son talent polyvalent et son engagement indéfectible envers ses principes. Sa carrière englobe des rôles d'écrivain, d'ingénieur logiciel, de compositeur et d'éditeur, faisant de lui une présence unique dans ses divers domaines d'intérêt.

Présentation biographique de Gary McGath

  • . Premiers écrits libéraux

Le parcours de Gary McGath en tant que défenseur de la liberté a commencé lors de son passage au Massachusetts Institute of Technology (MIT), où il a contribué à Ergo, un journal étudiant libertarien. Cet engagement précoce a jeté les bases de son engagement de longue date envers les principes libéraux. Au fil des années, il a contribué à de nombreuses publications, notamment The Freeman, Aristos, Byte, Sync, Analog, Liberty Magazine, Objectivity et le Code4Lib Journal. Ses écrits explorent souvent des thèmes de liberté individuelle, d'innovation technologique et de l'intersection des deux.

  • . Contributions à la préservation numérique

Professionnellement, Gary McGath est ingénieur logiciel avec un intérêt particulier pour la préservation numérique et les formats de fichiers. Son expertise dans ce domaine est mise en évidence dans son livre Files that Last: Digital Preservation for Everygeek. Cet ouvrage fournit des conseils pratiques tant aux professionnels qu'aux amateurs sur la manière d'assurer la longévité des fichiers numériques, un sujet d'importance croissante dans notre paysage technologique en rapide évolution.

Les comptes rendus techniques de McGath sont également diffusés via son blog technologique, Mad File Format Science, où il aborde les complexités des formats de fichiers numériques et des stratégies de préservation. Ses contributions dans ce domaine sont estimées, aidant à sauvegarder l'information numérique pour les générations futures.

  • . Musique filk et composition

En plus de ses écrits techniques et libéraux, Gary McGath a apporté ses contributions significatives au monde de la musique filk, un genre qui combine la musique folk avec des thèmes de science-fiction et de contes fantastiques. Il est l'auteur de Tomorrow’s Songs Today: The History of Filk Music, une histoire complète de cette sous-culture musicale unique. En tant que compositeur amateur, il a publié The Mad Scientist's Songbook et enregistré un album, Shrink Wrap Blues, tous deux comportant des chansons aux thèmes pro-liberté.

L'implication de McGath dans la musique filk va au-delà de ses propres créations. Il a édité de nombreux recueils de chansons et a présidé trois conventions musicales, favorisant la communauté et la collaboration parmi les amateurs du filk.

  • . Activités éditoriales et blogging

De 1991 à 1993, Gary McGath a publié le Thomas Paine Review, un bulletin de critiques de livres qui fournissait des aperçus et des critiques de diverses œuvres littéraires. Cette expérience éditoriale met en lumière sa capacité à s'engager et analyser un large éventail de sujets, consolidant davantage sa réputation d'écrivain réfléchi et polyvalent.

Jusqu'en 2017, il tenait un blog généraliste, Building My World, où il partageait ses réflexions sur divers sujets, reflétant ses intérêts variés et sa profonde curiosité intellectuelle.

Analyse sur la liberté de la presse

Dans son article « Freedom of the Press » paru dans la revue The Freeman en octobre 1984, Gary McGath aborde le paradoxe apparent des publications journalistiques, en particulier les journaux, qui, bien qu'étant des entreprises privées, adoptent souvent une attitude hostile envers les entreprises privées en général. Il explore les raisons de cette apparente contradiction et propose une réflexion sur la nature de la liberté de la presse et sa relation avec la liberté économique. Son article propose une réflexion approfondie sur les fondements de la liberté et appelle à une défense unifiée de toutes les formes de libertés.

  • . Le paradoxe des publications anti-business

Gary McGath commence par souligner qu'en tant qu'entreprises privées, les journaux et autres publications devraient logiquement soutenir les intérêts commerciaux, y compris les leurs. Pourtant, il observe que ces publications attaquent souvent les entreprises et la propriété privée, sans sembler craindre les régulations et les taxes punitives qu'elles préconisent pour d'autres secteurs commerciaux. McGath explique ce paradoxe par la croyance des éditeurs que leur propre liberté, la liberté de la presse, est d'une nature différente, et protégée de manière unique, notamment par le Premier amendement de la Constitution des États-Unis.

  • . La division des droits

L'article souligne une division des droits en deux catégories : celle du marché des idées et celle du marché du commerce. McGath critique cette division, illustrée par les vues du professeur de droit constitutionnel de Harvard, Laurence Tribe. Ce dernier comparait la régulation du marché des idées à celle du marché du commerce, affirmant que la dévotion au marché peut parfois masquer une suppression des idées. McGath conteste cette vision, soulignant que cette séparation n'est ni réaliste ni justifiée.

  • . L'interdépendance des libertés

McGath défend l'idée que la liberté de la presse ne peut être dissociée de la liberté économique. Il souligne que pour leur fonctionnement les publications dépendent d'une vaste gamme d'activités commerciales, comme l'achat de matériel, les services de communication et les transports. Par conséquent, restreindre la liberté économique équivaut à menacer directement la liberté de la presse.

  • . La nature des droits de propriété

Dans son article, Gary McGath avance l'idée que l'expression matérielle de la liberté se manifeste par les droits de propriété. Si ces droits sont soumis à des corrections ou des restrictions, ils le sont aussi bien pour la presse que pour tout autre secteur. McGath critique l'idée que la liberté de la presse serait un droit distinct appartenant à une classe particulière de personnes, comme les éditeurs et les journalistes. Il rejette l'idée que la presse puisse avoir des privilèges spéciaux qui ne s'appliqueraient pas aux autres citoyens.

  • . Les conséquences de la séparation des libertés

Gary McGath met en garde contre les conséquences de la séparation des libertés de la presse et des libertés économiques. Il note que cette séparation affaiblit l'engagement du public envers la liberté de la presse et rend les journalistes moins conscients des menaces globales contre la liberté. Il cite des exemples où des atteintes à la liberté de la presse n'ont pas suscité de réactions publiques, comme l'enquête de la Commission électorale fédérale sur Reader’s Digest en 1981, ou l'exclusion des reporters sur l'invasion de la Grenade.

En conclusion, Gary McGath affirme que pour que la presse maintienne sa liberté, ses membres doivent reconnaître que cette liberté repose sur la liberté personnelle et la propriété privée. Il insiste sur l'inextricabilité de la liberté de la presse et de la liberté économique, comparant leur relation à celle entre la tête et le corps d'une personne : l'une ne peut survivre sans l'autre.

Critique de la gouvernance oppressive à tous les niveaux

Dans son article « Big Little Governments » publié dans la revue The Freeman en juin 1982, Gary McGath examine le rôle des gouvernements locaux dans la préservation ou la violation des libertés individuelles.

  • . Taille du gouvernement et oppression

Gary McGath commence par souligner que la taille seule du gouvernement n'est pas un indicateur fiable de sa qualité. Il illustre ce point en notant qu'en 1776, le gouvernement colonial britannique n'était pas particulièrement grand pour son époque, mais qu'il était néanmoins oppressif. Ainsi, il met en garde contre la simple volonté de vouloir réduire la taille de l'État sans considération pour ses actions spécifiques.

  • . Actions des gouvernements locaux

L'auteur souligne que les gouvernements locaux, bien qu'ils aient une portée plus limitée que le gouvernement fédéral, peuvent souvent être plus intrusifs dans la vie quotidienne des citoyens. Il donne des exemples d'actions qui seraient impensables pour le gouvernement fédéral mais qui sont courantes au niveau local, comme limiter le nombre de nouvelles entreprises ou imposer des restrictions sur la taille des propriétés. Il met en garde contre la tendance à sous-estimer les abus des gouvernements locaux en se concentrant uniquement sur le gouvernement fédéral.

  • . Illusion du principe de subsidiarité en tant que sûreté absolue du respect de l'individu

Gary McGath soutient qu'il existe une division du travail entre les gouvernements fédéral et local, où le gouvernement fédéral se concentre sur les questions nationales tandis que les gouvernements locaux gèrent les affaires locales. Cependant, il souligne que cette division peut être problématique lorsque les gouvernements locaux ne respectent pas les droits individuels. L'auteur met en garde contre la tentation de défendre les gouvernements locaux contre les restrictions du gouvernement fédéral au nom du contrôle local ou du principe de subsidiarité. Il affirme que les droits appartiennent aux individus et non aux gouvernements, et que les conflits entre niveaux de gouvernement doivent être évalués en fonction de leur impact sur les droits individuels.

En conclusion, Gary McGath souligne l'importance de lutter contre l'oppression des gouvernements locaux tout en combattant le gros gouvernement. Il note que les individus ont souvent plus de chance de défendre leurs droits au niveau local, ce qui peut servir de modèle pour des succès à plus grande échelle. Il appelle à une vigilance continue pour préserver les libertés individuelles à tous les niveaux de gouvernement.

L'entrepreneuriat de l'espace

L'article de Gary McGath « Free Enterprise in Space », publié dans The Freeman en mars 1983, fournit une analyse approfondie du potentiel et des défis de la participation du secteur privé aux projets spatiaux.

  • . Aperçu des projets spatiaux

Dès 1983, bien avant l'arrive de SpaceX du milliardaire Elon Musk, Gary McGath affirmait que l'ère des entreprises spatiales rentables avait déjà commencé, en soulignant le succès des communications par satellite. Il suggérait que l’avenir recélait encore plus de potentiel pour les industries spatiales, comme la fabrication d’alliages spéciaux et de semi-conducteurs en apesanteur. Ces avancées n'étaient pas spéculatives, car les navettes spatiales testaient déjà les équipements associés, et les entreprises préparaient des investissements importants malgré les risques financiers élevés. La volonté des compagnies d’assurance de couvrir ces projets soulignait la confiance croissante dans le potentiel commercial de l’espace.

  • . Baisse des coûts et expansion des opportunités

Gary McGath a établi un parallèle entre les débuts de l'aviation et de l'exploration spatiale, suggérant que les coûts diminuent à mesure que la technologie se développe. Cette réduction des coûts ouvrira la voie à des projets plus ambitieux et donc réalisables, tels que les satellites solaires et l’exploitation minière d’astéroïdes. Il souligna que les précédents historiques montrent que des coûts apparemment insurmontables peuvent devenir gérables à mesure que les industries mûrissent et que la technologie progresse.

  • . Perception du public et rôle de l'État

Selon Gary McGath, le développement spatial est contraint par la perception du public sur les programmes spatiaux qu'il estime coûteux et inutiles, perception héritée des missions lunaires Apollo. Gary McGath oppose les activités spatiales menées par l'État, qui visent le prestige politique, aux entreprises privées axées sur la rentabilité. Les projets gouvernementaux donnent la priorité aux réalisations visibles et attractives de votes des électeurs plutôt qu’aux développements pratiques à long terme, ce qui fausse la perception du public.

  • . Obstacles juridiques et réglementaires

Gary McGath met en évidence plusieurs obstacles juridiques et réglementaires qui entravent le développement de l'espace privé :

. Lois antitrust. McGath soutient que les lois antitrust compliquent la formation de grands consortiums nécessaires aux projets spatiaux. Ces lois, conçues pour empêcher les monopoles, entravent par inadvertance l’accumulation de capital et d’expertise nécessaires aux projets spatiaux importants. Il cite les critiques d'Alan Greenspan sur le flou des lois antitrust, qui créent de l'incertitude pour les entreprises.
. Droits de propriété dans l'espace. L'absence de droits de propriété clairs dans l'espace constitue un autre obstacle majeur. Le Traité spatial de 1967 impute la responsabilité des dommages causés par les engins spatiaux privés au pays de lancement, ce qui nécessite un contrôle gouvernemental strict sur les activités privées. En outre, des traités comme le Traité sur la Lune de 1979 portent atteinte aux droits de propriété privée dans l’espace, ce qui rend difficile pour les investisseurs de sécuriser leurs investissements.
  • . Solutions potentielles et voie à suivre

Gary McGath plaide pour la suppression des barrières gouvernementales et l'établissement de droits de propriété clairs dans l'espace afin d'encourager les investissements privés. Il suggère que la reconnaissance des droits de propriété dans l’espace réduirait considérablement les risques pour les investisseurs et favoriserait une industrie spatiale plus dynamique et innovante. En outre, il appelle à la coopération internationale pour créer un cadre juridique qui soutient l’entreprise privée dans l’espace.

En définitive, l’article de Gary McGath est un examen avant-gardiste du potentiel de l’entreprise privée dans l’espace. Il identifie à la fois les succès existants et les formidables défis qui nous attendent. McGath soutient de manière convaincante que les réformes juridiques, notamment en ce qui concerne les lois antitrust et les droits de propriété, sont essentielles pour libérer le vaste potentiel commercial de l'espace. Son analyse suggère qu’avec un environnement réglementaire adéquat, l’espace pourrait devenir un domaine prospère pour l’industrie privée, moteur de l’innovation technologique et de la croissance économique.

Le marché libre des téléviseurs

Dans son article « High-Definition TV: Government or Market Choice ? » paru dans la revue The Freeman en octobre 1989, il soutient que le marché libre est mieux équipé que l'État pour décider des standards technologiques, en particulier pour la télévision haute définition (HDTV). McGath fait valoir que cette technologie, qui était déjà en usage au Japon, promettait une avancée significative en matière de qualité d'image, mais qu'aux États-Unis, l'absence d'un standard industriel approuvé par la Federal Communications Commission (FCC) posait problème.

  • . Contexte et problématique technologique

Gary McGath explique que le défi résidait dans la compatibilité des nouveaux signaux HDTV avec les normes existantes du National Television System Committee (NTSC) adoptées par la FCC en 1941. Il souligne les contraintes de la bande passante et les limites physiques imposées par la loi de Shannon, qui déterminent la quantité maximale d'informations pouvant être transmises dans un temps donné. Cette contrainte obligeait à des compromis entre la qualité de l'image et la compatibilité avec les équipements disponibles.

  • . Comparaison entre marché libre et régulation gouvernementale

Gary McGath critique l'idée selon laquelle le gouvernement devrait définir un standard unique pour garantir la compatibilité entre les équipements de différentes entreprises. Il avance que par le biais de la concurrence, le marché libre est capable de trouver des solutions acceptables pour les consommateurs, contrairement aux décisions gouvernementales qui peuvent être influencées par des considérations politiques plutôt que par les besoins des consommateurs.

Pour illustrer son point, il mentionne l'exemple des standards des magnétoscopes VHS et Beta. Bien que la technologie Beta ait été considérée par certains comme supérieure, le standard VHS s'est imposé sur le marché grâce aux choix des consommateurs, démontrant la capacité du marché à déterminer les standards.

Il critique les standards imposés par le gouvernement en citant l'exemple du langage de programmation Ada, standard pour les projets informatiques du département de la Défense, mais peu utilisé en dehors de ce contexte en raison de sa complexité et de son coût élevé en ressources informatiques.

  • . Proposition d'une approche par le marché

McGath proposait que le HDTV devait d'abord être introduit sur le marché du câble, où la qualité est primordiale et où les abonnés peuvent être facturés directement pour des diffusions de qualité supérieure. Il suggérait que cette approche permettrait de lever des fonds et de tester la demande du marché, sans les contraintes des standards de diffusion traditionnelle.

En conclusion, McGath soutient que les décisions prises par le marché reflètent les choix de nombreux individus ayant une connaissance limitée mais un intérêt direct dans l'issue, tandis que les décisions gouvernementales reflètent les choix de quelques personnes ayant une connaissance limitée et un intérêt principalement politique. Il affirme que le marché libre est plus apte à fournir ce que les gens veulent réellement.

Informations complémentaires

Publications

Textes externes