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E. William Dykes
E. William Dykes | |||||
Entrepreneur - Journaliste | |||||
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Dates | 1917 - 2002 | ||||
Tendance | Libertarien | ||||
Nationalité | États-Unis | ||||
Articles internes | Autres articles sur E. William Dykes | ||||
Citation | |||||
Interwikis sur E. William Dykes | |||||
Eugene William Dykes, quotidiennement appelé Bill Dykes, né le 19 juillet 1917 à Oklahoma city et décédé à l'âge de 85 ans[1] ; c'était un jeudi après-midi, plus précisément, le 12 septembre 2002[2]. Il était passionné par les idées libérales et leurs diffusions auprès des étudiants et des jeunes adultes. À l'Oklahoma State University, il a obtenu son diplôme d'architecture en 1940, il est enregistré par l'État de l'Ohio en tant qu'architecte en 1943[3] et il a commencé à concevoir des plans d'architecture pour des écoles. Il s'est engagé dans l'armée pendant la Seconde Guerre mondiale en tant que simple soldat et a servi sous l'Army Corps of Engineers en tant que premier lieutenant. Puis, il a vite passé ses examens pour devenir ingénieur, en restant en poste à Okinawa, au Japon, deux ans après la fin de la guerre, de 1945 à 1947. Ensuite, il s'est rendu dans l'Ohio dans le cadre d'un projet entrepreneurial.
L'appétence pour le prosélytisme libéral
Bill Dykes fut un chroniqueur régulier de la revue The Freeman, publiée par la Foundation for Economic Education à partir de 1955. Il mena parallèlement une carrière d'architecte dans l'entreprise, "Lawrence & Dykes"[4], installée à Canton, dans l'état de l'Ohio et dont il était un des partenaires. Il se passionna pour les idées libérales et le capitalisme à partir de 1948, lorsqu'il rencontra Leonard Read et qu'il assista à une de ses conférences. En plus d'écrire dans la revue, E. W. Dykes fut membre du bureau d'administration de l'organisation.
À partir de 1981, Bill Dykes se mit en semi-retraite, ce qui lui donna plus de temps libre et d'énergie pour mener des actions de prosélytisme libéral. Son vif intérêt pour l'économie de marché l'a conduit pendant cinq ans, de 1981 à 1986, à enseigner l'économie au Malone College (Canton, Ohio). Il a guidé l'établissement universitaire vers un championnat national de compétition de libre entreprise, remportant alors le prix de la fondation pour l'enseignement en classe. Il a été le premier titulaire de la chaire d'entreprise libre parrainée par la Chambre de commerce de la juridiction de Canton. Sa joie, aussi, fut d'être choisi comme conseiller de la faculté auprès d'un groupe d'étudiants intéressés par la libre entreprise (un SIFE : Students In Free Enterprise). En tant que mentor d'un groupe dédié, il aidait les étudiants à mettre en pratique leurs expériences vécues en classe pour élaborer et mettre en œuvre des programmes de sensibilisation éducative auprès d'autres membres de leurs communautés en enseignant les principes de l'économie du marché, de l'esprit d'entreprise, de l'écologie de marché et de l'éthique des affaires.
Dans ses articles, il parle des politiques locales qui mènent des actions injustes d'expropriation, des entrepreneurs qui se servent de faux arguments d'intérêts pour la collectivité globale alors qu'ils recherchent leurs propres intérêts, du développement des biens immobiliers commerciaux en banlieue et de leurs répercussions sur les prix ou les taxes locales, des biens publics commerciaux comme les parkings.
Dans son très court article écrit en 1957, "Si nous créons un monstre", il compare l'État à un ogre, un monstre prêt à tout engloutir car son appétit est insatiable et qu'il dévore la richesse des habitants les plus actifs. Il voit qu'une seule issue, celle de détruire le monstre. De son point de vue d'architecte, un gouvernement limité dans ses fonctions, n'exigerait que la construction d'un bâtiment "fourni gratuitement par la profession", celui de la police.
Agir humblement et quotidiennement pour construire les fondations de la liberté
E. W. Dykes renforce son esprit libertarien dans un article daté de janvier 1964 intitulé, "De grandes guerres grandissent à partir de petites erreurs". Il prend le soin médical du cancer comme métaphore de la résolution de la paix. Si des médecins, en réunion, lors d'un congrès sur la prévention du cancer décidaient tous ensemble de faire du cancer ce que l'État propose de faire de la guerre, alors, il y aura encore plus de décès dans le futur dus à cette maladie. L'interdiction de la guerre ne provoquera jamais son arrêt si on n'en comprend pas la cause, prévient sans ambages Bill Dykes qui déclare que la guerre est la malignité résultant de la croissance de l'interventionnisme, qui devient invariablement incontrôlée, une fois déclenchée. Par conséquent, afin que la gangrène ne se développe pas, il considère qu'il faut stopper le mal dès le commencement. Aussi, il prend le service ingrat de ramassage des ordures comme métaphore des activités que la population délaisse aux pouvoirs publics sans se rendre compte qu'elle installe le développement des nuisibles rats sans prévention de construire des souricières pour s'en prémunir.
Bill Dykes suppose que sa vie ne suffira pas à soutenir ses desseins d'une vie sociale remplie de liberté mais, même si les séminaires qu'il organise avec ses amis ou auxquels il participe, n'apportent pas de fruits concrets à l'heure contemporaine, il est intimement convaincu qu'il construit le substrat de l'existence de la pensée libérale et libertarienne que des visiteurs futurs, dans deux cents ans voir des milliers d'années, pourront retrouver, témoigner de son existence et aussi construire une future vie avec des fondations de liberté solides.
Informations complémentaires
Notes et références
- ↑ Il s'est marié avec Louise Whitney le 25 janvier 1941.
- ↑ ,E. William Dykes est parti suite à une longue maladie au Canton Regency Health Care Center dans l'Ohio
- ↑ Il a obtenu son enregistrement national (NCARB) en 1964
- ↑ Son partenaire était Dick Lawrence, également libéral. Leur cabinet d'architecture a réalisé, entre autres, le Centre culturel des arts de la ville de Canton, aux États-Unis.
Publications
- 1955, "'Downtown' Socialism", The Freeman, June, Vol 5, n°12, pp504-505
- 1957,
- a. "If We Create a Monster", The Freeman, February, Vol 7, n°2, p29 [lire en ligne]
- b. "The Federal Raid on Liberty", The Freeman, June, Vol 7, n°6, pp13-20
- 1959,
- a. "The Alternative to Competition", The Freeman, January, Vol 9, n°1, pp11-15
- Repris en 1959, "The Alternative to Competition", In: "Essays on Liberty", Vol VI, Irvington on Hudson, The Foundation for Economic Education Inc., pp60-66
- b. "The Sham and the Delusion", The Freeman, February, Vol 9, n°2, p53
- c. "Relax... Enjoy yourselves", The Freeman, Octobre, Vol 9, n°10, pp17-19 [lire en ligne]
- a. "The Alternative to Competition", The Freeman, January, Vol 9, n°1, pp11-15
- 1961, "Worse than chain letters", The Freeman, July, Vol 11, n°7, pp27-30
- 1962, "What price parking", The Freeman, June, Vol 12, n°6, pp52-58 [lire en ligne]
- 1964, "Big wars from Little Errors Grow", The Freeman, Janvier, Vol 14, n°1, pp16-18 [lire en ligne]
- Repris en 1968, "Demunicipalize the garbage service", The Freeman, April, Vol 18, n°4, pp216-218 [lire en ligne]
- 1971, "'Human action'", In: Floyd A. Harper, Henry Hazlitt, Leonard Read, Gustavo R. Velasco, Friedrich August von Hayek, dir., "Toward Liberty: Essays in Honor of Ludwig von Mises", vol 2, Menlo Park: Institute for Humane Studies
- 1980, "Markets or Edicts? Freedom isthe answer to the energy problem", The Freeman, December, Vol 30, n°12, pp733-735 [lire en ligne]
- 1992, "What Free Enterprise Means", The Freeman, May, Vol 42, n°5, pp170-171 [lire en ligne]