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Dépasser la démocratie
Dépasser la démocratie | |
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Beyond Democracy | |
Auteur : Karel Beckman et Frank Karsten | |
Genre | |
économie politique | |
Année de parution | |
2012 (2013 éd. française) | |
Ce livre explique "pourquoi la démocratie ne mène pas à la solidarité, à la prospérité et à la liberté, mais aux conflits sociaux, aux dépenses publiques effrénées et à la tyrannie". | |
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Dépasser la démocratie (Pourquoi la démocratie ne mène pas à la solidarité, à la prospérité et à la liberté, mais aux conflits sociaux, aux dépenses publiques effrénées et à la tyrannie) est un livre de Karel Beckman et Frank Karsten, publié en 2012 (Beyond Democracy).
Karel Beckman est journaliste et auteur, rédacteur en chef de l'European Energy Review. Il a travaillé en tant que journaliste pour le quotidien néerlandais Financieele Dagblad. Son site personnel est www.charlieville.nl. Frank Karsten est le fondateur du Mises Instituut Nederland et de la Stichting Meer Vrijheid (Fondation pour Davantage de Liberté).
Dépasser la démocratie a été publié en français en 2013 par l'Institut Coppet (traduction Benoît Malbranque).
L'ambition de ce livre est de "s'attaquer au dernier grand tabou politique de notre temps", cette "religion laïque" qu'est devenue la démocratie.
Les mythes de la démocratie
- Chaque vote compte (un seul vote n'a aucune influence, le vote ne sert que de prétexte au pouvoir pour réduire la liberté individuelle)
- Dans une démocratie le peuple gouverne (ce sont les politiciens qui gouvernent, influencés par les lobbys, les groupes d'intérêts, les activistes)
- La majorité a raison (la quantité l'emporte sur la qualité, le nombre compte plus que la moralité ou la rationalité)
- La démocratie est politiquement neutre (c'est en fait un système collectiviste, une idéologie moins totalitaire que nazisme, communisme ou fascisme)
- La démocratie mène à la prospérité (la démocratie détruit les richesses, car elle incite le citoyen à obtenir des avantages au détriment d'autrui : tragédie des biens communs, dette publique financée par la création monétaire, créant l'inflation)
- La démocratie est nécessaire pour assurer une juste redistribution des richesses et pour venir en aide aux pauvres (la "mangeoire" des fonds publics ne profite qu'aux groupes d'intérêts ; la redistribution massive n'est pas nécessaire pour aider les pauvres)
- La démocratie est nécessaire pour vivre tous en harmonie (la démocratie est une source infinie de conflits, chaque groupe exigeant des privilèges pour lui)
- La démocratie est nécessaire pour créer un sentiment de communauté (l'adhésion à la démocratie est obligatoire, alors qu'une véritable communauté est basée sur une participation volontaire)
- La démocratie signifie la liberté et la tolérance (la démocratie est une dictature, une "tyrannie répartie sur un grand nombre de personnes", comme l'a écrit Aristote)
- La démocratie favorise la paix et aide à lutter contre la corruption (les pays les plus bellicistes sont les grandes démocraties, les deux guerres mondiales ont été leur œuvre ; la corruption est inévitable dès que l’État a trop de pouvoir)
- Dans une démocratie les gens obtiennent ce qu'ils désirent (les services publics sont mauvais parce que monopolistiques ; le marché libre est plus "démocratique" que la démocratie car il permet aux citoyens de faire leurs propres choix)
- Nous sommes tous favorables à la démocratie (le fait que la démocratie soit obligatoire ne permet pas de la comparer à autre chose)
- Il n'y a pas de (meilleure) alternative (l'alternative à la démocratie n'est pas la dictature, mais la décentralisation, la "sécession" administrative, la liberté individuelle)
La crise de la démocratie
Les péchés de la démocratie :
- bureaucratie
- parasitisme
- mégalomanie
- assistanat
- comportement antisocial et criminalité
- médiocrité et normes basses
- culture du mécontentement
- court-termisme
Vers une nouvelle liberté
Ce n'est pas "davantage de démocratie" qui peut résoudre les problèmes actuels de la société. La démocratie n'est qu'une forme subtile de socialisme, ce qui reste de liberté dans nos sociétés n'est pas dû à la démocratie mais à la tradition libérale.
Les remèdes sont donc les suivants :
- décentralisation, autonomie locale, possibilité de sécession (abolition de l'Union européenne, mastodonte bureaucratique incarnation de la centralisation)
- "marché de la gouvernance" : les États sont en concurrence, les citoyens peuvent facilement se déplacer de l'un à l'autre et "voter avec leurs pieds"
- "société contractuelle" sans contrôle central, comme peuvent l'être Internet, Wikipédia, etc.
- la technologie offre aux individus un plus grand contrôle sur leurs propres vies
- l'État-providence peut être remplacé pour une grande part par un régime d'assurances privées
Citations
- Les hommes politiques offrent toujours la même solution : donnez nous davantage d'argent et davantage de pouvoir et nous résoudrons les problèmes.
- Le vote est l’illusion de l’influence donnée en échange de la perte de liberté.
- Au fond des choses, la démocratie est une organisation dont l’appartenance est obligatoire. Mais une vraie association est basée sur la participation volontaire.
- Il y a une différence entre démocratie et liberté. La liberté ne peut pas être appréhendée par la possibilité de voter. Elle peut être appréhendée en considérant la quantité de sujets sur lesquels nous ne votons pas.
- L’État n'est pas un Père Noël bienveillant. C'est un monstre égoïste et intrusif qui ne sera jamais satisfait et finira par étouffer l'indépendance et l'autonomie de ses sujets. Et ce monstre est soutenu par la démocratie : par l'idée que la vie de chaque être humain peut être contrôlée par la majorité.
- La débâcle actuelle est elle aussi le produit des idées. Elle est le résultat d'une acceptation massive, par l'opinion publique, de l'idée de la démocratie. Aussi longtemps que cette adhésion est dominante, la catastrophe est inévitable ; et il n'y aura pas d'espoir d'amélioration même après qu'elle sera arrivée. En revanche, si on reconnaît que l'idée démocratique est fausse et perverse — et les idées, en principe, on peut en changer instantanément —, la catastrophe peut être évitée. (Hans-Hermann Hoppe)
Liens externes
- Dépasser la démocratie (lien Amazon)
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