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Charles Hamilton

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Charles H. Hamilton fut engagé toute sa vie, professionnellement et personnellement, dans l'action philanthropique, dans l'implication associative[1] et artistique[2] et dans le développement des idées libérales. Il a obtenu un diplôme universitaire (B.A.) et un M.B.A. de l'Université de New York.

Charles Hamilton fut le directeur du conseil philanthropique chez Bessemer Trust, jusqu'à sa retraite à la fin du mois de mai 2013. Dans ses fonctions, il aidait les membres de cette organisation à développer des objectifs philanthropiques et a contribué à la logistique de dons efficaces, y compris la gouvernance et l'administration de fondations familiales et d'autres initiatives caritatives. Auparavant, il était Senior Fellow de la "Philanthropy New York". Il a été aussi pendant dix ans le directeur exécutif de la Fondation Clark, où il a développé des programmes de subventions axés sur la ville de New York principalement dans les services sociaux et dans le domaine de l'éducation[3]. Il fut antérieurement le directeur du fonds J. M. Kaplan.

Au niveau académique, Charles Hamilton fut le directeur des publications et le responsable des programmes au Liberty Fund d'Indianapolis. Pendant quinze ans, il a travaillé comme éditeur de livres et de magazines. Il a également consacré du temps à écrire sur divers sujets de l'histoire libérale et libertarienne (notamment sur Albert Jay Nock, Frank Chodorov et Benjamin Tucker). Il a commencé à collaboré avec la Foundation for Economic Education en 1984. En 1985, il était le rédacteur en chef de la revue libérale, The Freeman où il se positionnait comme un étudiant de la liberté dans sa poursuite paisible et créative. Cette publication ne lui était pas inconnue car depuis le temps où il était lycéen, il la lisait régulièrement[4]. Sachant que la flamme de la liberté est vacillante et peut s'éteindre à tout moment, il est important, pensait-t-il, de la raviver le plus régulièrement possible pour que notre civilisation puisse perdurer.

Il a été chercheur invité au programme sur les organisations à but non lucratif de l'Université de Yale et il a édité sept livres sur la philanthropie et l'histoire intellectuelle et politique américaine. Dans l'ouvrage qu'il a permis de faire publier, "Vivre l'héritage : les valeurs de la philanthropie d'une famille à travers les générations", il ouvre la discussion sur l'intention des donateurs vers l'idée d'un héritage familial au cours du vivant et non post-mortem. Selon sa formule, le leg est un "coup de main" vivant qui est confié aux générations successives par l'intermédiaire directe d'administrateurs familiaux ou indirecte par une fondation dédiée à cette vocation.

Dans son livre publié en 2019, "Portraits radicaux : à la recherche de la liberté", Charles Hamilton raconte l'histoire d'une tradition radicale et libérale en remontant au milieu des années 1800 jusqu'au début des années 1970. Les anarchistes, les libertariens et les libéraux qu'il présente, bien que différents, ont en commun, le souhait de l'épanouissement des individus et le bien-être des communautés par la contribution de la liberté. Ils se sont engagés par une formule de la pensée anti-étatiste et anti-guerrière sans compromettre leur engagement profond envers la liberté individuelle et la coopération sociale. Ils s'exprimaient tous contre les tragédies de la guerre, l'autoritarisme et la politisation de la société qui pervertissent une société libre.

Notes et références

  1. Il a précédemment siégé aux conseils d'administration du Council on Foundations (notamment en tant que président du Committee on Family Foundations), de l'Association for Research on Nonprofit Organizations and Voluntary Action et de la New College Foundation.
  2. Il fut le vice-président de la Chamber Music Society du Lincoln Center ; le vice-président du magazine American Indian Art ; le directeur de Jobs First NYC, un agence d'intermédiation dans la main-d'œuvre et l'éducation pour les jeunes adultes ; et le directeur de la Fondation Civitella Ranieri, un programme de résidence d'artistes en Ombrie, en Italie.
  3. Son intendance comprenait près de 250 millions de dollars en distributions caritatives
  4. Troublé par un article sur le monopole, lorsqu'il était encore au lycée, il a écrit à la rédaction pour demander une explication. En moins d'une semaine, il a reçu une lettre de Leonard E. Read, puis un paquet de documents de Bettina Bien Greaves, toujours aussi prompte et énergique pour diffuser les idées libérales auprès des étudiants et des lycéens. Charles Hamilton raconte, dans son éditorial de janvier 1986, qu'il fut tellement impressionné qu'il fît un don en retour de 12 $. Vingt-trois ans plus tard, il faisait partie de l'équipe rédactionnelle de la revue.

Publications

  • 1987, avec Michael Coughlin, Mark Sullivan, dir., "Benjamin R. Tucker and the Champions of Liberty", St. Paul and New York: Michael Coughlin & Mark Sullivan Publishers
  • 1991, dir., "The State of the Union: Essays in Social Criticism by Albert Jay Nock", Indianapolis: LibertyPress
  • 2001, dir., "Living The Legacy: The Values of a Family’s Philanthropy Across Generations", National Center for Family Philanthropy
  • 2019, "Radical Portraits: Seeking Liberty", Free Life Editions