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Beth Hoffman

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Beth Hoffman
Journalisme

Dates 1950 - 2008
BethHofman.png
Tendance
Nationalité États-Unis États-Unis
Articles internes Autres articles sur Beth Hoffman

Citation
Interwikis sur Beth Hoffman

Beth A. Hoffman (née le 3 février 1950- décédée le 1er décembre 2008)[1] était la rédactrice en chef de la revue, "The Freeman", publiée par la Foundation for Economic Education à Irvington on Hudson, aux Etats-Unis. Après avoir travaillé au Hillsdale College, elle fut recrutée par Leonard Reed, dans les années 1970, pour rejoindre le personnel de la fondation. Elle a travaillé durant un temps avec Brian Summers, en tant que co-directrice de la revue, The Freeman, avant d'en devenir la seule rédactrice en chef. Bien que son vaillant et important travail se déroulait dans les "coulisses", elle n'était pas, pour autant méconnue, de ceux qu'elle contribuait à faire avancer dans la lumière des idées de la liberté.

Un dévouement passionnel pour la défense de la liberté

Elle a édité, également des livres, des brochures et d'autres matériaux pédagogiques. Au fil des ans, les partisans de la FEE et les étudiants des séminaires sont venus à sa rencontre et ont toujours découvert un visage amical, une voix douce au téléphone et une indéfectible attention. Elle était toujours prête à aider ceux qui cherchent à apprendre davantage la philosophie de la liberté.

Durant le processus de la publication de la revue, The Freeman, elle accompagnait les auteurs des articles avec une bonté remarquée et gravée dans la mémoire de tous. Sa généreuse personnalité fut un élément essentiel de son leadership d'intendance. Elle habitait loin de son lieu de travail et rejoignait sa famille uniquement le week-end, passant le reste de ses nuits de façon quasi monastique, dans l'une des salles de dortoir au troisième étage du bâtiment principal de la FEE. Elle était heureuse de s'obliger pour le bien du mouvement de la liberté, ce qui se confirmait également par son leadership appréciatif auprès de chercheurs confirmés, "nobélisés" ou simplement débutants. Consciencieuse dans son travail et leader esthétique, elle relisait à voix haute tous les articles, avant la publication, s'assurant qu'aucune erreur grammaticale, orthographique ou de ponctuation ne résiste à son processus de filtrage, pour que l'harmonie de la liberté sonne à merveille dans les esprits des lecteurs directs ou indirects.

Le prix Beth Hoffman

Grâce à la générosité d'un donateur de la FEE, une récompense[2] a été créée pour honorer la mémoire de Beth Hoffman en reconnaissant le meilleur article sur l'économie ou sur l'histoire économique publié dans la revue, The Freeman, l'année précédente.

Le premier prix annuel fut attribué à Kevin A. Carson, pour son article sur "les effets de distorsion des subventions au transport", paru dans le numéro de novembre 2010. Il a été choisi parmi une liste de cinq candidats par des membres d'un jury qui ont connu et ont travaillé avec Beth Hoffman durant de nombreuses années.

Le second prix annuel commémoratif de Beth Hoffman fut décerné à Tyler Watts, professeur assistant d'économie à l'Université Ball State, pour son article : "Le Canard des 'ressources sous-utilisées', paru dans le numéro de mars 2011.

Le troisième prix fut alloué à Richard W. Fulmer, auteur indépendant, pour son article "Les hommes des cavernes et les intermédiaires", paru dans la revue "The Freeman", en avril 2012.

Le quatrième prix a été décerné à Michael Munger, directeur du programme politique, philosophie et économie de l'Université Duke, pour son article, « Le cas de la coopération privée volontaire », paru en avril 2014. Le rédacteur en chef, Max Borders, a déclaré, que cet essai montre que l'économie n'est pas une boîte noire. C'est une discipline qui est liée à d'autres domaines. Il a jouté que "notre humanité partagée ne concerne pas seulement l'offre, la demande et l'avantage comparatif, mais la façon dont nous travaillons librement ensemble pour nous servir les uns les autres".

Informations complémentaires

Notes et références

  1. Agée seulement de 58 ans, Beth Hoffman était, sans doute, trop jeune pour mourir à ce moment là de sa vie. Mais, la noire faucheuse semble quelquefois savourer satisfaire ses envies d'agir au hasard. Face à la mort, il n'y a pas de statistiques qui satisfasse la nécessaire justice de la vie humaine. Nous sommes toujours déçus lorsque nous essayons de comprendre pourquoi le destin s'arrête brusquement ainsi et à cet instant.
  2. Le prix consiste en une récompense de 2 000 $ et d'une plaque perpétuelle affichée au siège de la FEE.

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