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Brian Summers
Brian Summers | |||||
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Brian Summers est un journaliste et éditeur indépendant américain, collaborateur de The Freeman, qui se revendique du minarchisme.
Présentation
Il est diplômé en mathématiques de la State University of New York, à Stony Brook (1973).
Durant de longues années, Brian Summers a travaillé au sein de la Foundation for Economic Education. Il a apporté de nombreux articles à la revue, The Freeman. Là, il a travaillé, durant un temps, avec Beth Hoffman en tant que co-rédacteur en chef. Il développait, également, les relations "presse" avec les journaux et les autres publications installées aux États-Unis et à l'étranger pour les motiver à la réimpression d'articles publiés dans "The Freeman". Cette sensibilisation aux richesses éditoriales de la FEE et l'élargissement du programme éditorial s'est véritablement fait sentir sous sa direction, à partir d'avril 1986. Parmi ses contacts privilégiés, il y avait, le magazine "Reader 's Digest" qui l'a recruté de 1992 à 2001.
La critique de l'interventionnisme étatique
Alors qu'il venait d'être tout juste diplômé de l'université de New York, Brian Summers écrivait son premier article en 1973, dans la revue, The Freeman. Il donna le ton de son engagement libéral :
- "Les complications économiques ne demandent pas plus d'intervention de l'Etat. Au contraire, elles appellent à une plus grande liberté pour faire face aux relations complexes qui surgissent naturellement dans une économie avancée"[1].
S'attaquant aux dépenses publiques injustifiées[2], il reprend l'argument de Frédéric Bastiat, qu'il est impossible de créer à partir de rien. Par conséquent, ce que dépense l'Etat n'est pas sa source de richesse. Les citoyens sont les seuls détenteurs et créateurs de richesse. Aussi, il est important d'imaginer et d'analyser ce que les dépenses publiques ne nous font pas voir de façon évidente. C'est pourquoi, le gouvernement, insiste Brian Summers, ne peut pas donner au peuple ce qu'il a déjà pris aux gens. L'argument présenté par les hommes de l'Etat est de faire croire qu'ils dépensent pour le bien être des gens. A ceux-ci, Brian Summers répond :
- "Est-ce qu'une personne peut mesurer son propre bien-être, puis rapporter le nombre obtenu à l'état ? Le welfarisme est basé sur l'hypothèse que l'individu non seulement peut le faire pour lui-même, mais qu'un travailleur social peut le faire pour lui"[3].
Cette prétendue captation de la connaissance du bien-être individuel, formulée de façon monétaire, est à la fois impossible, arrogante et dégradante. Car, la nature du bien-être et du bonheur humain est incommensurable et en perpétuel changement.
Il précise[4] que pour achever la destruction de l'économie, un gouvernement "socialiste", de quelque nature qu'il soit, n'a pas besoin de nationaliser les moyens de production. Il lui suffit de continuer à laisser planer le facteur d'incertitude dans l'économie. Soit, l'Etat, intervient de façon discursive en prévenant des "réformes nécessaires" pour cautionner son interventionnisme et il le fait tous les 4 jeudis de la semaine. Ainsi, "le président annonce des 'nouvelles' mesures économiques fortes". Soit, il utilise toujours un discours mielleux et flou sans informer réellement le public quelle est la direction qu'il prend. Tout ceci ne fait que semer l'incertitude dans la tête des investisseurs, c'est à dire de nous tous, qui sommes, pour la plupart, des petits épargnants. Quelle sera la prochaine mesure ? Qui va investir dans de telles circonstances ? Pour détruire une économie déjà vacillante, l'Etat n'a que rendre les conditions si lourdes et si repoussantes que personne n'osera investir dans des entreprises privées.
Politiquement, Brian Summers se présente comme un minarchiste :
- "Depuis 6 000 ans d'histoire, les hommes ont toujours vécu sous une certaine forme d'étatisme. Autrement dit, l'humanité n'a jamais connu un gouvernement véritablement limité - un gouvernement dont la force est purement de nature défensive, en assurant la protection de tous contre la force et la fraude initié par d'autres hommes [et de femmes] , et de ne rien faire de plus."[5]
Mais, en fait son argumentation est plutôt libertarienne. Il considère les effets actuels des taxes et les autres politiques interventionnistes, non pas sur le bien-être présent des citoyens mais en fonction de leurs activités futures. Même si l'activité de l'Etat était extrêmement limitée au strict minimum, elle serait toujours trop couteuse car l'Etat interfère sur le leadership d'intendance des citoyens. L'Etat fait payer à nous et à nos descendants les charges de son intervention actuelle sur notre niveau de vie de demain :
- "La quantité et la qualité de la production de demain, et donc le niveau de vie de demain, sera fortement tributaire de l'investissement de capital d'aujourd'hui. Dans la mesure où les impôts courants, les interventions et la menace de taxes et d'interventions empêchent et découragent ces investissements en capital, nos enfants paieront le prix"[6].
Le coût de l'Etat ne se calcule pas seulement en termes de consommation de marchandises ou de monnaie abandonnée. "Le temps libre de demain, les biens et les services utilisés pendant les loisirs, les dons, la charité, le financement des soins de santé, la recherche médicale, l'éducation, la science et les arts seront fortement tributaires du niveau de vie de demain. Et le niveau de vie de demain sera basé sur les outils de production que nous construisons aujourd'hui"[7].
La recherche par l'Etat de faire un équilibre entre coûts et avantages sociaux est une illusion intellectuelle. Si un fonctionnaire de l'Etat ne peut pas savoir combien coûte une politique interventionniste (pas simplement le coût fiscal) à un individu et combien cela bénéficie à une autre personne, il ne peut certainement pas ajouter des coûts et des avantages inconnus pour calculer la somme globale des « coûts sociaux » et des « avantages sociaux ». "Les coûts et les avantages n'ont de sens que pour les individus et ils ne peuvent être connus que par les personnes directement concernées"[8]. La difficulté, rajoute Brian Summers, repose également sur la non immédiateté de l'universalité de la distribution des dépenses publiques. Le coût de l'attente n'est pas uniforme entre tous les bénéficiaires car toutes les personnes ne sont pas à égalité dans la file d'attente de la distribution étatique[9].
Notes et références
- ↑ Brian Summers, 1973, "Complications", The Freeman, Août
- ↑ Brian Summers, 1974, "What Is Seen and What Is Not Seen", The Freeman, Vol 24, Mars
- ↑ Brian Summers, 1974, "Value and the Welfare State", The Freeman, Novembre, Vol 24, n°11
- ↑ Brian Summers, 1974, "The Role of Savings", The Freeman, Vol 24, Mai
- ↑ Brian Summers, 1975, "The Cost of Statism", The Freeman, Janvier, Vol 25, n°1
- ↑ Brian Summers, 1975, "The Cost of Statism", The Freeman, Janvier, Vol 25, n°1
- ↑ Brian Summers, 1975, "The Cost of Statism", The Freeman, Janvier, Vol 25, n°1
- ↑ Brian Summers, 1978, "What Government Officials Cannot Know", The Freeman, Juillet, Vol 28, n°7
- ↑ "De même, si tout le monde doit attendre une demi-heure avant d'acheter du gaz au prix contrôlé, nous ne pouvons pas supposer que l'attente impose des coûts égaux sur chaque personne"Brian Summers, 1978, "What Government Officials Cannot Know", The Freeman, Juillet, Vol 28, n°7
Publications
de 1971 à 1975
- 1971, "Charity and the Welfare State", The Freeman, December, Vol 21, n°12, pp712-713 (L'auteur invite la possibilité pour chaque individu d'être responsable et d'être libre de sa charitabilité.)
- 1973,
- a. "Complications", The Freeman, Août
- b. "Economics and the Press. Why the press must be free of subsidies", The Freeman, Vol 23, n°9, Septembre, pp564-565
- 1974,
- a. "What Is Seen and What Is Not Seen", The Freeman, Vol 24, Mars
- b. "The Role of Savings", The Freeman, Vol 24, Mai
- c. "Economic Calculation", The Freeman, Octobre, Vol 24, n°10
- d. "Value and the Welfare State", The Freeman, Novembre, Vol 24, n°11
- 1975,
- a. "The Cost of Statism", The Freeman, Janvier, Vol 25, n°1
- b. commentaire du livre "The incredible bread machine", The Freeman, janvier, Vol 25, n°1
- c. "Who is Efficient?", The Freeman, Mai, Vol 25, n°5
- d. "Profit and Loss", The Freeman, Juillet, Vol 25, n°7
De 1976 à 1979
- 1976,
- a. "The Postal Monopoly", The Freeman, Mars, Vol 26, n°3
- b. "How Much Competition?", The Freeman, Avril, Vol 26, n°4
- c. Commentaire du livre édité par Samuel L. Blumenfeld, dir., "Property in a Humane Economy", The Freeman, Avril, Vol 26, n°4
- d. "Private Coinage in America", The Freeman, Juillet, Vol 26, n°7
- e. Commentaire du livre de Bernard Siegan, Robert B. Ekelund et alii, "No Land is an Island: Individual Rights and Government Control", The Freeman: Ideas on Liberty, août, Vol 26, n°8
- f. "The Planned Economy in Georgia: 1732-1752", The Freeman, Septembre, Vol 26, n°9
- g. "Cartels: Conspiracies in Restraint of Trade", The Freeman, Décembre, Vol 26, n°12
- 1977,
- a. "Capital Is in the Eye of the Beholder", The Freeman, Janvier, Vol 27, n°1
- b. "How Profits Reduce the Cost of Living", The Freeman, Mars, Vol 27, n°3
- c. "Easy Money: Prelude to Recession", The Freeman, Mai, Vol 27, n°5
- d. "The Division of Knowledge", The Freeman, Décembre, Vol 27, n°12
- 1978,
- a. "What Government Officials Cannot Know", The Freeman, Juillet, Vol 28, n°7, pp399-405
- b. Commentaire du livre de Tom Rose, "Economics: Principles and Policy from a Christian Perspective", The Freeman, août, Vol 28, n°8
- c. "The Social Responsibility of Business", The Freeman, Novembre, Vol 28, n°11
- d. "Are Successful Businessmen Just Lucky?", The Freeman, Décembre, Vol 28, n°12
- 1979, "The Ethics of Profit Making", The Freeman, Août, Vol 29, n°8
De 1980 à 1984
- 1980,
- a. Commentaire du livre d'Israel Kirzner, "Perception, Opportunity, and Profit: Studies in the Theory of Entrepreneurship", The Freeman, April, Vol 30, n°4, pp255-256
- b. commentaire du livre de Robert W. Poole, Jr., "Cutting Back City Hall", The Freeman, Septembre
- c. Commentaire du livre de H. A. Merklein and William P. Murchi-son, Jr., "Those Gasoline Lines And How They Got There", The Freeman, Novembre
- 1981, "Freedom or Power?", The Freeman, Janvier, Vol 31, n°1
- 1982,
- a. "They Solve Tomorrow's Problems. Preventive maintenance of the market economy", The Freeman, January, Vol 32, n°1, pp30-31
- b. commentaire du livre de Lawrence W. Reed et de Dale M. Haywood, "When We Are Free", The Freeman, Mars, Vol 32, n°3
- c. "Joes Paycheck", The Freeman, Mars, Vol 32, n°3
- d. Commentaire du livre de Jerome Huyler, "Everything You Have: The Case Against Welfare", The Freeman, Juin, Vol 32, n°6
- e. Commentaire du livre de Dominick T. Armentano, "Antitrust and Monopoly: Anatomy of a Policy Failure", The Freeman, Juillet, Vol 32, n°7
- f. "How to Deal with Strangers", The Freeman, Juillet, Vol 32, n°7
- g. commentaire du livre de Donald H. Kagin, "Private Gold Coins and Patterns of the United States", The Freeman, Septembre, Vol 32, n°9, p576
- h. "Industrial Hostages. The seen and the unseen costs of prohibiting business mobility.", The Freeman, décembre, Vol 32, n°12, pp748-749
- i. "The Moral Foundations of Property Rights", Lincoln Review, Fall, Vol 3, n°2
- Repris en 1986, "The Moral Foundations of Property Rights", The Freeman, Novembre, Vol 36, n°11
- 1983,
- a. "Economic Recovery", The Freeman, Janvier, Vol 33, n°1
- b. commentaire du livre de Hans Sennholz, "Death And Taxes", The Freeman, Juillet, Vol 33, n°7
- c. "The New Immigrants", Lincoln Review, Fall, Vol 4, n°2
- 1984,
- a. commentaire du livre de Murray N. Rothbard, "The Mystery of Banking", The Freeman, Janvier, n°34, n°1
- b. commentaire du livre de Richard L. Stroup et John A. Baden, "Natural Resources: Bureaucratic Myths and Environmental Management", The Freeman, Mars, n°34, n°3
- c. "A Page on Freedom: Number 5. Social Responsibility", The Freeman, Avril, n°34, n°4
- d. commentaire du livre de Morgan O. Reynolds, "Power And Privilege: Labor Unions in America", The Freeman, Mai, n°34, n°5
- e. commentaire du livre d'Edwin Vieira, "Pieces of Eight: the Monetary Powers and Disabilities of the United States Constitution", The Freeman, Octobre, n°34, n°10
- f. commentaire des livres de Fred Singer, "Free Market Energy: The Way to Benefit Consumers", et du livre de Julian L. Simon et Herman Kahn, dir., "The Resourceful Earth", The Freeman, Décembre, n°34, n°12
De 1985 à 1989
- 1985,
- a. "A Page on Freedom: Number 18. Winners and Losers", The Freeman, Avril, n°35, n°4
- b. "A Page on Freedom: Number 24. Something Better", The Freeman, Octobre, n°35, n°10
- c. avec Edward C. Smith, Rousas J. Rushdoony, Nick Thimmesch, "Essays of Note", Lincoln Review, Spring, Vol 5, n°4
- 1986, Commentaire du livre du livre d'Israel Kirzner, "Discovery and the Capitalist Process", The Freeman, February, Vol 36, n°2, pp77-78
- 1987, "The Primacy of Freedom", In: Beth Hoffman, dir., "Ideas on Liberty: Essays in Honor of Paul L. Poirot", Irvington-on-Hudson: Foundation for Economic Education, pp109-112
- Repris en 1988, "The Primacy of Freedom. Why work for freedom?", The Freeman, February, Vol 38, n°2, pp61-63
- 1989, "Perspective: China: Why the Worst Got on Top", The Freeman, Janvier, Vol 40, n°1
- 1991,
- a. Commentaire du livre de E. C. Pasour, "Agriculture And The State: Market Processes And Bureaucracy"], The Freeman, Mars, Vol 42, n°3
- b. "Perspective: Nurturing Good or Evil", The Freeman, Mars, Vol 42, n°3
- c. "Perspective: Legacy", The Freeman, Août, Vol 42, n°8
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