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Andrew Carnegie
Andrew Carnegie | |||||
Entrepreneur | |||||
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Dates | 1835-1919 | ||||
Tendance | |||||
Nationalité | États-Unis | ||||
Articles internes | Autres articles sur Andrew Carnegie | ||||
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Interwikis sur Andrew Carnegie | |||||
Andrew Carnegie, né le 25 novembre 1835 en Écosse et décédé le 11 août 1919 aux États-Unis, était un industriel et philanthrope écossais naturalisé américain. Il est considéré comme l'un des principaux acteurs de l'essor de l'industrie de l'acier aux États-Unis à la fin du XIXe siècle.
Andrew Carnegie : Un Industriel Libéral et Philanthrope Engagé
En tant que libéral, Carnegie croyait en la libre entreprise et en l'économie de marché. Il était convaincu que la réussite individuelle et la richesse personnelle étaient des incitations puissantes qui stimulaient l'innovation, la productivité et la croissance économique. Il a lui-même connu un succès remarquable en fondant la Carnegie Steel Company, qui est devenue l'une des plus importantes aciéries américaines.
Andrew Carnegie était un ardent défenseur du capitalisme et croyait que l'accumulation de richesse était justifiée tant que les riches utilisaient leur fortune pour le bien-être de la société. Il a formulé sa philosophie philanthropique dans un essai intitulé "Le Gospel of Wealth" (l'Évangile de la Richesse), dans lequel il soutenait que les riches avaient une responsabilité morale de redistribuer leur richesse aux moins fortunés.
En tant que philanthrope, Andrew Carnegie a consacré une grande partie de sa fortune à la création de bibliothèques publiques, de musées, d'institutions éducatives et d'autres œuvres de bienfaisance. Il a financé la construction de plus de 2 500 bibliothèques gratuites aux États-Unis, ainsi que de nombreux autres projets culturels et éducatifs. Son objectif était de donner aux individus les moyens de s'éduquer et de s'élever socialement, en offrant un accès gratuit à la connaissance et à la culture.
En résumé, Andrew Carnegie était un industriel libéral qui croyait en la puissance de l'entrepreneuriat et de l'économie de marché. Il a connu un grand succès financier grâce à ses activités dans l'industrie de l'acier, et il a consacré une grande partie de sa fortune à des projets philanthropiques visant à améliorer l'éducation, la culture et le bien-être de la société dans son ensemble. Sa vision libérale mettait l'accent sur la responsabilité individuelle et la générosité volontaire des riches envers les moins fortunés. Malgré sa réussite économique et ses œuvres philanthropiques, ce tycoon américain fur classé injustement parmi les barons voleurs.
L'Évangile de la Richesse : La philosophie Philanthropique d'Andrew Carnegie
"The Gospel of Wealth and Other Timely Essays" est une collection d'essais écrits par Andrew Carnegie, Publié en 1901, ce livre influent présente les vues de Carnegie sur l'accumulation de richesses, la philanthropie et les responsabilités des riches envers la société. Il reste un travail important qui explore la relation entre le capitalisme et la richesse.
1. Le concept de richesse :
Dans "The Gospel of Wealth", Carnegie expose son point de vue sur l'accumulation et la distribution de la richesse. Il soutient qu'amasser de grandes fortunes est naturel et bénéfique pour la société, car cela stimule la croissance économique et l'innovation. Cependant, il souligne que les individus riches ont le devoir moral d'utiliser leurs ressources pour le bien de la société.
2. Philanthropie et responsabilité sociale :
Un thème central du livre est la croyance de Carnegie dans le pouvoir de la philanthropie comme moyen de résoudre les problèmes sociaux et de promouvoir l'égalité. Il plaide pour que les personnes fortunées s'engagent activement dans des activités caritatives et des dons stratégiques. Carnegie propose que les riches utilisent leur richesse au cours de leur vie pour financer des projets qui profitent à la communauté, tels que des bibliothèques, des écoles et des institutions culturelles.
3. Le rôle de l'État :
Carnegie discute du rôle de l'État dans la résolution des problèmes de société. Bien qu'il reconnaisse l'importance des institutions publiques et des programmes de protection sociale, il croit que la philanthropie privée peut souvent être plus efficace et réactive pour répondre aux divers besoins de la société. Il plaide pour un partenariat entre les riches, l'État et le secteur public pour créer un changement social significatif.
4. Éducation et opportunité :
Un autre aspect clé de la vision de Carnegie est l'accent mis sur l'éducation et l'offre d'opportunités pour l'avancement social. Il affirme que l'éducation est essentielle pour permettre aux individus de s'élever et de contribuer à la société. Carnegie promeut la création d'établissements d'enseignement et de bourses d'études pour garantir que les personnes talentueuses de tous horizons aient accès à l'apprentissage et à la croissance personnelle.
5. Critiques et pertinence contemporaine :
Alors que "The Gospel of Wealth" a suscité des éloges pour ses idéaux philanthropiques, il a également fait l'objet de critiques. Certains soutiennent que les opinions de Carnegie négligent les inégalités systémiques et placent une confiance excessive dans la bienveillance des individus riches. Cependant, les principes fondamentaux du livre continuent de résonner dans les débats contemporains sur l'inégalité des richesses, la responsabilité sociale des entreprises et le rôle de la philanthropie dans la société.
Conclusion:
"The Gospel of Wealth and Other Timely Essays" présente le point de vue influent d'Andrew Carnegie sur la richesse, la philanthropie et la responsabilité sociale. Il souligne l'importance d'utiliser la richesse pour le plus grand bien et de promouvoir l'égalité des chances pour tous. Malgré les débats en cours entourant les idées de Carnegie, la pertinence durable du livre réside dans son exploration des obligations éthiques et morales des riches envers la société.
Informations complémentaires
Publications
- 1889, "The Gospel of Wealth", North American Review, Vol CXLVIII, Juin, pp653-664
- 1900, "The Gospel of Wealth and Other Timely Essays", New York
- 1902, "The Empire of Business", New York
- 1908, "Problems of Today", New York
Littérature secondaire
- 1902, Bernard Alderson, "Andrew Carnegie the Man and his Work", New York
- 1914, Gustavus Myers, "Das Carnegie-Vermogen", ("La fortune de Carnegie"), Neue Rundschau, Vol XXV, Part 1, pp664-693, pp821-839
- 1920, J. C. Van Dyke, dir., "Autobiography", Boston
- 1930,
- Paul Webbink, "Carnegie, Andrew", In: Edwin R. A. Seligman, dir., "Encyclopaedia of The Social Sciences", Vol III, New York: MacMillan
- Nouvelle édition en 1937, New York: MacMillan
- 10ème édition en 1953, "Carnegie, Andrew", In: Edwin R. A. Seligman, dir., "Encyclopaedia of The Social Sciences", Vol III, New York: MacMillan, pp230-231
- Paul Webbink, "Carnegie, Andrew", In: Edwin R. A. Seligman, dir., "Encyclopaedia of The Social Sciences", Vol III, New York: MacMillan
- 1932, Burton J. Hendrick, "The Life of Andrew Carnegie", 2 vols.; Garden City, N.Y.
- 1968, Louis M. Hacker, "The World of Andrew Carnegie, 1865–1901", Philadelphia, J. B. Lippincott Co.
- 1969, Robert Hessen, commentaire du livre de Louis M. Hacker, "The world of Andrew Carnegie", The Objectivist, Vol 8, n°4, April
- Repris en 1990, In: "The Objectivist (1966-1971)", Publisher: Second Renaissance Press, pp636-640
- 1975, Harold Livesay, "Andrew Carnegie and the rise of big business", Boston : Little, Brown
- 2001, Chris Cardiff, "The Paradox of Carnegie Libraries. Must Libraries Be Publicly Owned?", The Freeman, Octobre, Vol 51, n°10
- 2008, David Nasaw, 'Andrew Carnegie', Penguin
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