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David R. Henderson

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David Richard Henderson, né le 21 novembre 1950, est un économiste et auteur américain[1]. Il est né et a grandi au Canada. Il fait ses études pour obtenir ses diplômes de science et de mathématiques à l'Université du Winnipeg en 1970. Puis il a déménagé aux États-Unis en 1972 et décroche avec brio son doctorat en économie à l'Université de Californie à Los Angeles en 1976. En 1974, il fait partie des rares économistes qui ont participé à la Conférence de South Royalton. Là, il y fait la rencontre chaleureuse d'Henry Hazlitt. En tant qu'expert en politique énergétique et proche des idées libérales de l'économie de l'offre, il siégea au Conseil des conseillers économiques du président Ronald Reagan de 1982 à 1984. Ensuite, il devient professeur associé d'économie à la Naval Postgraduate School à Monterey, en Californie (USA) en 1984. En 1984, il est récompensé du "Mencken Award" pour la meilleure enquête journalistique pour son article “The Myth of MITI”. Il se fait remarquer et devient chercheur à la Hoover Institution e l'Université de Stanford en 1990. Il est maintenant professeur émérite d'économie.

Ses écrits portent sur les politiques publiques. Il montre, particulièrement; les conséquences inattendues de la règlementation étatique. Les dépenses publiques agravent généralement plus les problèmes qu'ils ne les résolvent. La liberté et le libre marché sont les facteurs déterminants pour résoudre les problèmes des gens.

La lecture du livre de Terence Hutchison[2] a eu un impact profond sur lui. En effet, Terence Huchison écrit deux essais sur la pensée de John Maynard Keynes qui vont aider David R. Henderson de réconcilier le Keynes qui appelait à des dépenses publiques massives pendant la dépression avec le Keynes enthousiaste du livre de Friedrich Hayek, "The Road to Serfdom", quand celui-ci critiquait la planification économique centrale. Le paradoxe est résolu par Terence Hutchison, dans son essai « Keynes contre les keynésiens ». En effet, David R. Henderson comprend alors que John Maynard Keynes préconisait des dépenses publiques massives uniquement comme une solution temporaire quand le taux de chômage était de 22 % en Grande-Bretagne, mais pas comme un remède général au chômage[3].

Bibliographie

  • 1981,
    • a. Limitations of the Laffer Curve as a Justification for Tax Cuts, The Cato Journal, 1(1), Spring, pp45-52
    • b. Free the Women, Policy Report, Vol 3, n°11, November, p11
  • 1989, "Who Needs a Citizens Corps?", Barron’s, avril 24, p9
  • 1997, "The Case for Sweatshops", Weekly Standard, February 7
  • 2000, Anti-Liberalism, Institute of Economic Affairs, London
  • 2001, Misguided Virtue: False Notions of Corporate Social Responsibility, London : The Institute of Economic Affairs
  • 2002,
    • a. The Joy of Freedom: An Economist's Odyssey, Financial Times Prentice Hall
    • b. Misguided Virtue, Institute of Economic Affairs, London

Littérature secondaire

  • 2012, Henry Woodruff, "Capital Letters", The Freeman, September, Vol 62, n°7, p41 (courrier envoyé à la revue The Freeman concernant l'article paru dans la même publication et écrit par David R. Henderson en juin 2012, "Tear Down These Walls")

Liens externes



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  1. Il a obtenu la nationalité américaine en 1986.
  2. David R. Henderson, 1983, "Economic Conclusions vs. Economic Thinking", commentaire du livre de Terence Hutchison, "The Politics and Philosophy of Economics", Reason Magazine, January
  3. En 1937, John Keynes s'est opposé à l'augmentation des dépenses publiques générales comme solution au taux de chômage de 11 à 12 % en Grande-Bretagne.