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E. William Dykes

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Eugene William Dykes, quotidiennement appelé Bill Dykes, fut un chroniqueur régulier de la revue The Freeman, publiée par la Foundation for Economic Education à partir de 1955. Il mena parallèlement une carrière d'architecte dans l'entreprise, "Lawrence & Dykes", installée à Canton, dans l'état de l'Ohio et dont il était un des partenaires. Il se passionna pour les idées libérales et le capitalisme à partir de 1948, lorsqu'il rencontra Leonard Read et qu'il assista à une de ses conférences. En plus d'écrire dans la revue, E. W. Dykes fut membre du bureau d'administration de l'organisation. A partir de 1981, il se mit en semi-retraite, ce qui lui donna plus de temps libre et d'énergie pour mener des actions de prosélytisme libéral.

Sa joie, ainsi, fut d'être choisi comme conseiller de la faculté au Mallone College (Canton, Ohio) auprès d'un groupe d'un SIFE (Students In Free Enterprise). En tant que mentor d'un groupe dédié, il aidait les étudiants à mettre en pratique leurs expériences vécues en classe pour élaborer et mettre en œuvre des programmes de sensibilisation éducative auprès d'autres membres de leurs communautés en enseignant les principes de l'économie du marché, de l'esprit d'entreprise, de l'écologie de marché et de l'éthique des affaires.

Dans ses articles, il parle des politiques locales qui mènent des actions injustes d'expropriation, des entrepreneurs qui se servent de faux arguments d'intérêts pour la collectivité globale alors qu'ils recherchent leurs propres intérêts, du développement des biens immobiliers commerciaux en banlieue et de leurs répercussions sur les prix ou les taxes locales, des biens publics commerciaux comme les parkings, etc.

Dans son très court article écrit en 1957, "Si nous créons un monstre", il compare l'État à un ogre, un monstre prêt à tout engloutir car son appétit est insatiable et qu'il dévore la richesse des habitants les plus actifs. Il voit qu'une seule issue, celle de détruire le monstre. De son point de vue d'architecte, un gouvernement limité dans ses fonctions, n'exigerait que la construction d'un bâtiment "fourni gratuitement par la profession", celui de la police.

Il renforce son esprit libertarien dans un article daté de janvier 1964 intitulé, "De grandes guerres grandissent à partir de petites erreurs". Il prend le soin médical du cancer comme métaphore de la résolution de la paix. Si des médecins, en réunion, lors d'un congrès sur la prévention du cancer décidaient tous ensemble de faire du cancer ce que l'État propose de faire de la guerre, alors, il n'y aura encore dans le futur de nombreux décès dus à cette maladie. L'interdiction de la guerre ne provoquera jamais son arrêt si on n'en comprend pas la cause, prévient sans ambages Bill Dykes qui déclare que la guerre est la malignité résultant de la croissance de l'interventionnisme, qui devient invariablement incontrôlée, une fois déclenchée. Par conséquent, afin que la gangrène ne se développe pas, il considère qu'il faut stopper le mal dès le commencement. Aussi, il prend le service ingrat de ramassage des ordures comme métaphore des activités que la population délaisse aux pouvoirs publics sans se rendre compte qu'elle installe le développement des nuisibles rats sans prévention de construire des souricières pour s'en prémunir.

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