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Roy Halliday
Roy Halliday | |||||
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Dates | 1945 - | ||||
Tendance | Paléolibertarien | ||||
Nationalité | ![]() | ||||
Articles internes | Autres articles sur Roy Halliday | ||||
Citation | |||||
Interwikis sur Roy Halliday | |||||
Roy Halliday, né en 1945, est un libertarien de longue date qui a travaillé comme rédacteur technique pour une importante société de développement de logiciels à Research Triangle Park, IBM pour ne pas la nommer, dans l’État de Caroline du Nord, aux États-Unis.
Son intérêt pour le libéralisme lui est venu, indirectement et par sérendipité, presque par épiphanie, de son ami d'enfance, Steven Schwartzman. Ce dernier habitait à deux pas de chez lui à Long Island, et était le fils de Jack Schwartzman, intellectuel libertarien, auteur des "Rebelles de l'individualisme" et rédacteur en chef de 1963 jusqu'à sa mort en 2001, de la revue "Fragments", une publication libertarienne inspirée de la philosophie de Henry George. Au cours de leurs années passées au lycée (de 1960 à 1963), Steve Schwartzman et Roy Halliday assistaient aux réunions du comité de direction de la revue "Fragments". Ces discussions les ouvrirent à la connaissance de l'individualisme, de Henry David Thoreau, d'Ayn Rand ou de Henry George. Au lycée, il prend connaissance, aussi, des œuvres de H. L. Mencken et sa conscience politique se libère avec Barry Goldwater, mais il trouve ce dernier bien trop conservateur. Le rôle de prescripteur de son professeur d'anglais va le révéler à sa propre identité. Il lut, "Atlas Shrugged" d'Ayn Rand. Ce fut une révélation passionnelle. Il acheta tous ses autres livres et il a même adhéré à 'The Objectivist", l'organe officiel de la philosophe. Il a surtout apprécié la défense des droits individuels, mais il a moins aimé l'attaque de l'altruisme, la glorification des magnats des affaires et la vision rétrograde de la vie amoureuse des personnages des romans d'Ayn Rand.
Roy Halliday fit ensuite ses études supérieures au Grove City College (GCC) de 1963 à 1967, sous les auspices de l'église presbytérienne et dans le sanctuaire de la pensée de l'école autrichienne au cours des années 1960 aux États-Unis. Il fit la rencontre de deux étudiants érudits en économie autrichienne : John Peters[1] et Walter Grinder qui lui firent comprendre la richesse intellectuelle de Ludwig von Mises et de Murray Rothbard. Il adopta de nouvelles attitudes mentales vis à vis de la guerre froide, de l'impérialisme américain, du désarmement et de la collusion entre dirigeants d'entreprises et les hommes de l'Etat. Il est devenu un anarcho-capitaliste. La lecture des essais de Murray Rothbard l'ont convaincu que l'anarchisme découle logiquement du principe de non-agression. Cela lui donna aussi l'envie d'assister aux cours de Hans Sennholz dans la même faculté afin d'approfondir ses connaissances en économie.
Après l'obtention de son diplôme universitaire, Roy fut engagé chez IBM à Kingston, dans l'Etat de New York, et il rendait visite aux Rothbard (Murray et son épouse, Joey) périodiquement. Cela lui permit de connaître la plupart des gens qui constituaient le cercle d'amis de Murray Rothbard : Leonard Liggio, Jerry Woloz, Joe Peden, Walter Block, Robert Smith, Jerry Tuccille, Roy Childs, Karl Hess, Gerald O'Driscoll, Mario Rizzo, etc.
Références
- ↑ John Peters est devenu son compagnon de chambre
Publications
- 1996,
- a. "The State as the Only Defense Against Nuclear War", Formulations (publication de la Free Nation Foundation), Vol 3, n°12, summer
- b. "The State as Penalizer", Formulations (publication de la Free Nation Foundation), Vol 3, n°12, summer
- c. "The Anticrime Industry in a Free Nation", Formulations (publication de la Free Nation Foundation), Vol 4, n°13, autumn
- d. "Who Are the Realists?", Formulations (publication de la Free Nation Foundation), Vol 4, n°13, autumn
- 1997,
- a. "Christian Libertarians", Formulations (publication de la Free Nation Foundation), Vol 4, n°14, winter
- b. avec Richard Hammer, "The Market for Punishment", Formulations (publication de la Free Nation Foundation), Vol 4, n°14, winter
- c. "Bourgeois Families in a free nation", Formulations (publication de la Free Nation Foundation), Vol 4, n°15, spring
- d. avec Roderick T. Long, "Dialog on Archetypes", Formulations (publication de la Free Nation Foundation), Vol 4, n°15, spring
- e. "Ideas as Property", Formulations (publication de la Free Nation Foundation), Vol 4, n°16, summer
- f. "A Paper Tiger for a Free Nation", Formulations (publication de la Free Nation Foundation), Vol 5, n°17, autumn
- 1998,
- a. avec Richard Hammer, "Dialog: The Benefits of Writing about a Free Nation?", Formulations (publication de la Free Nation Foundation), Vol 5, n°18, winter
- b. "A Theory of Property Rights for a Free Nation", Formulations (publication de la Free Nation Foundation), Vol 5, n°18, winter