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Protestantisme

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Le protestantisme est un mouvement chrétien de renouveau spirituel qui prend naissance en Europe lors de la Réforme dans la période de la Renaissance au XVIe siècle sous l'impulsion de dissidents catholiques tels que Martin Luther puis Jean Calvin.

Présentation générale sur Wikipédia

La thèse de l'éthique protestante comme genèse de l'esprit du capitalisme

Cf. Max Weber, Louis Rougier = arguments pour, arguments contre, mise au point.
Si l'on fait remonter la naissance de la science économique à Adam Smith dans le bain des Lumières écossaises en oubliant l'apport de L'École de Salamanque alors le monde protestant paraît plus favorable... On citera l'Angleterre libre-échangiste, les Pays-Bas commerçants... Contre-exemples: Gêne et Venise, l'Espagne des rois catholiques... il en ressort que ce ne sont pas des raisons religio-culturelles mais géographiques qui conduisent à un esprit du commerce".

Les protestants et la mort

Dans le protestantisme luthérien, réformé ou anglican, il n'existe pas de notion de sacrement de l'extrême onction comme dans le catholicisme. Même si une cérémonie funéraire existe, elle n'est pas considérée comme obligatoire. Aussi le protestantisme n'a pas développé de position contre la crémation ni de préférence pour les ensevelissements. Dans la liturgie protestante, il n'y a pas de culte des morts, de prière pour les morts, de messes faites à leur intention ou de croyance dans un purgatoire.

Jean Calvin voulait libérer les gens de l’obligation onéreuse d’en passer par une Institution (église ou autre) qui serait là pour faire payer aux vivants les rites funéraires de passage des morts. Le troisième Synode de l’Eglise Réformée de France, en 1562, a interdit aux pasteurs de faire des prières à l’enterrement des morts. Cet interdit a tenu trois cent ans. Ce n’est qu’au début du XXème siècle et à l’image du rituel catholique que le corps des morts ont été introduits au Temple avant l’inhumation.

Bibliographie

  • 1969, Harold B. Barclay, The Protestant Ethic versus the Spirit of Capitalism?, Review of Religious Research, Vol 10, n°3, Spring, pp151-158
  • 1970, Philippe Besnard, dir., Protestantisme et capitalisme. La controverse post.weberienne, Paris, Armand Colin
  • 1983, Rogene A. Buchholz, The Protestant Ethic as an ideological justification of capitalism, Journal of Business Ethics, Vol 2, n°1, pp51-60,

Citations

  • Le protestantisme a proprement organisé en l'homme un véritable service de "police occulte". L'espion, le guetteur "Conscience", surveille chaque mouvement de l'esprit, et tout geste, toute pensée est à ses yeux une "affaire de conscience", c'est-à-dire une affaire de police. C'est cette scission de l'homme en "instincts naturels" et "conscience" (canaille intérieure et police intérieure) qui fait le Protestant. (Max Stirner)
  • On peut avoir deux visions du christianisme : celle d'Hegel, pour qui le christianisme avait préparé lui-même la sortie de la religion. Pour Hegel, la raison allait triompher de la foi et reléguer le christianisme dans les lames du passé. Et puis on peut avoir une deuxième vision, celle de Tocqueville, qui consiste à dire que l'homme moderne peut parfaitement être un croyant s'il garde une liberté d'action. C'est là qu'on voit la supériorité d'un certain protestantisme, même s'il ne protège pas de certaines dérives sectaires, arrive à concilier parfaitement l'autonomie des individus avec un cadre collectif qui est réconfortant. (Pascal Bruckner, Capitalisme sauvage et perte d'identité : l'Europe est-elle en train de payer le prix de l'abandon de la religion ?, Atlantico, 10 mars 2013)

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