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Liberté

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Dans le sens courant, la liberté est la faculté pour un individu de se déterminer et agir indépendamment de toute contrainte. La liberté est un des principaux principes fondateurs du Libéralisme. Tout au long de l’histoire, l'idée de la liberté a toujours animé les actions humaines, elle s'exprime dans tous les domaines : en philosophie, dans les arts, dans les relations entre les hommes, dans les croyances et dans les sciences. La meilleure définition de la liberté est celle qui s'exprime quotidiennement, sans nous rendre compte, nous nous exprimons par le même mot.

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Liberté et libéralisme

En ce qui concerne les questionnements et réflexions philosophiques ou métaphysiques autour de la liberté (l'Homme est-il libre ? échappe-t-il à tout déterminisme ? - pour un point de vue général, on consultera l'entrée déterminisme ou l'article Liberté du Wikipedia francophone), la philosophie libérale n'apporte pas une réponse unique toute faite, toutefois elle apporte quelques concepts-clés précis qui ont été élaborés par de nombreux auteurs appartenant à la tradition libérale classique, mais aussi différents courants de pensée ayant intéressé la tradition libérale.

Des auteurs, comme John Locke, soutiennent que la liberté naturelle de l'Homme consiste « à ne reconnaître aucun pouvoir souverain sur la terre, et de n'être point assujetti à la volonté ou à l'autorité législative de qui que ce soit ; mais de suivre seulement les lois de la nature »[1]

La liberté peut être définie de manière négative comme l'absence de contrainte exercée par les autres individus, ou de façon positive comme le droit d'agir sans contrainte dans la limite des droits légitimes des autres. Elle est synonyme d'« autonomie », ou d'« indépendance ». On y associe souvent le précepte : « la liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres ». Ce précepte évoque aussi la règle d'or : « ne fais pas à autrui ce que tu n'aimerais pas que l'on te fasse ». La liberté est ici discernée dans une relation de réciprocité entre les individus.

Comme le précise l'article 4 de la Déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen du 26 août 1789 :

« La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société la jouissance de ces mêmes droits. »

On en dérive diverses notions : liberté politique, liberté civile[2], liberté de conscience (ou de culte, ou de pensée), liberté d'expression, liberté économique, liberté de mœurs, liberté de réunion, etc.

On distingue classiquement (Isaiah Berlin, Friedrich Hayek) la liberté positive, affirmation de l'individu[3], et la liberté négative, absence d’interférence coercitive, selon Hayek : « l’absence de coercition, l’interdiction de prescrire aux autres ce dont ils ne veulent pas, la possibilité pour eux de trouver le chemin de leur propre progrès et des relations harmonieuses avec les autres. »

L'intérêt du concept de liberté négative[4], fondement implicite du libéralisme, est qu'il ne fait pas appel à des notions telles que le libre-arbitre, qui sont considérées comme métaphysiques par certains, et qu'il a des traductions concrètes, directement applicables en droit, par exemple le principe de non-agression.

Critiques et objections fréquentes

Si la liberté n'existe pas, il faut la refuser !

Beaucoup de discours nient l'existence de la liberté en l'assimilant à une illusion et, en guise de conclusion, qu'il faudrait renoncer à cette idée de liberté.

Ce discours peut être perçu comme un des principaux sophismes prononcés par les antilibéraux, ce sophisme est très proche de l'argument de l'épouvantail. Il consiste à affirmer que le concept de liberté, de surcroît le libéralisme, n'a pas de sens, puisque nous sommes soumis à un certain déterminisme des lois physiques, l'effet gravitationnel, les résistances de la nature, les phénomènes météorologiques et environnementaux, les besoins primaires de l'Homme, les pulsions inconscientes, « What else ? »

Dans le même type de discours, nous retrouvons aussi l'idée que la liberté, comprise comme un synonyme de « pouvoirs illimités », consistant en une absence totale de contraintes, ne pourrait pas s'accorder avec l'état du monde car celui-ci serait caractérisé par un ensemble de contraintes. Conclusion générale : l'Homme est alors contraint dans le monde.

Par l'emploi d'un stratagème de généralisation abusive, ce discours étend indûment le concept de liberté au-delà de la définition précise qui est celle du libéralisme, qui concerne, pour l'essentiel, les interactions sociales :

« La liberté est l’autorisation de n’obéir à aucune autre loi extérieure que celles auxquelles j’ai pu donner mon assentiment. » (Emmanuel Kant)

Face à cette évidence, d'autres réagissent et affirment, s'appuyant sur un certain « sociologisme », que les individus sont conditionnés par les structures sociales. Ainsi, cette position semble recevoir des avis favorables pour nier l'existence de la liberté dans le champ social, ce qui nous emmène sur la route du constructivisme social. On retrouve le même argument dans la condamnation du libéralisme par l'Église catholique : ainsi, selon Joseph de Maistre, l’Homme n’est pas libre, mais au contraire prisonnier d’un « déterminisme ontologique » qui trouve sa source dans le « péché originel ». Pour la même raison, le pape Pie IX condamnait la liberté de conscience et des cultes, ainsi que la séparation de l'Église et de l'État (Syllabus, 1864).

L'argument de la non-existence de la liberté repose sur l'erreur de considérer la liberté comme un indéterminisme hors de notre contrôle, par opposition à l'idée déterministe selon laquelle nous sommes gouvernés par des « forces externes » qui échapperaient à notre volonté. Une autre composante de cet argument est que nous ne pouvons pas prouver l’existence du libre-arbitre, qu'il n'existe pas de manière directe de le prouver. Ce genre de critique n'enlève rien au fait que nos intuitions ou nos actions spontanées ne sont pas « programmées » ou déterminées à l'avance, sinon aucune nouvelle expérience serait possible, aucun individu pourrait être exposé à des nouvelles connaissances, il ne ressentirait aucune nouvelle impulsion ou raison d'agir, à part rester un automate programmé pour exécuter des tâches déterminées.

Si avec acharnement, quiconque défend l'idée qu'un individu qui commet un crime odieux soit conditionné, quoi qu'il puisse faire, par quelque phénomène déterminé lui ôtant toute sa liberté de juger ou d'agir afin d'éviter de commettre un tel acte, alors celui-même qui nie la liberté doit admettre, avec un certain cynisme froid, que le crime est inévitable et que le criminel ne doit pas être considéré comme coupable.

On peut noter que l'existentialisme appelle « mauvaise foi » cette tendance à nier la liberté, qui conduit l'individu, jeté dans l'existence, à s'identifier à sa condition sociale pour éviter de se confronter à une liberté ressentie comme un fardeau accablant.

L'argument que la liberté ne marche pas est une constante de la pratique politique, il permet de justifier l'oppression de la société civile :

Une des méthodes utilisées par les étatistes pour détruire le capitalisme consiste à maintenir pieds et poings liés les entreprises par des règlementations, les empêchant ainsi de résoudre leurs problèmes, puis à déclarer que la liberté ne fonctionne pas et qu'une règlementation plus stricte est nécessaire. (Ayn Rand[5])

Indépendamment des théories métaphysiques autour du libre arbitre, les concepts de coercition, spoliation, exploitation, consentement, etc. gardent tout leur sens, puisqu'ils concernent des aspects très concrets de la vie humaine : les relations interpersonnelles.

Le renard libre dans le poulailler libre

Dans l'imaginaire populaire, la figure du renard est associée aux comportements rusés et malicieux. Le renard est aussi connu comme un prédateur pour les poules, malin et fourbe, il profite des moindres faiblesses pour s'introduire dans les poulaillers et faire un festin. En reprenant le récit animalier, certains affirment que la liberté serait « la liberté du renard libre dans le poulailler libre », autrement dit, « la loi du plus fort », une liberté « antinomique avec l'égalité » [6].

C'est oublier que la liberté est inséparable de la responsabilité, et que le libéralisme, loin d'être la loi du plus fort, est d'abord le respect du droit de chacun. Le renard libre dans le poulailler libre est à l'origine une formule (souvent attribuée à Jean Jaurès) à propos de l’économie mondiale et du libre échange, formule qui montre qu'un socialiste ne comprend rien à la nature de l'échange et a, en fait, peur de la liberté. L'analogie renard-poulailler tend délibérément à rabaisser l'Homme au rang de l'animal, et à assimiler la société des Hommes libres à une jungle où le droit naturel n'est en fait que le droit du plus fort (darwinisme social). Le renard libre dans le poulailler libre, pour les libertariens, c'est le plus fort, c'est l'État, qui fait fi du droit de l'individu au nom de la loi, ou en dépit de la loi :

« La morale libérale enseigne le respect de la liberté de l'autre. Quant au fameux sophisme : le libéralisme, c'est le renard libre dans le poulailler libre, il ne fait que traduire l'ignorance de ceux qui l'énoncent : le libéral est en effet du côté des poules, et il est souvent mangé par le renard en voulant les protéger. Ce clou mérite d'être enfoncé : le libéralisme n'est pas, pour le fort, la liberté de faire n'importe quoi au détriment du faible. Le libéralisme, c'est la protection du faible contre les exactions du fort. Vouloir qu'un individu soit libre, c'est s'interdire d'obtenir quoi que ce soit de lui par la coercition, et a fortiori par la violence. Le libéral est donc fondamentalement un non violent. S'il veut rallier quelqu'un à ses idées, il n'utilise pas d'autres moyens que l'exemple ou la discussion. S'il veut obtenir d'un autre un bien ou une prestation quelconque, il ne procède que par un échange librement consenti. » (Jacques de Guenin)

Liberté formelle et liberté réelle

La distinction terminologique (d'origine marxiste) entre la liberté formelle et la liberté réelle consiste à tracer une différence entre une liberté qui serait considérée comme abstraite ou superficielle et, une autre, qui serait réelle et effective (matérielle).

  • « Les philosophes n'ont fait qu'interpréter le monde de différentes manières, ce qui importe c'est de le transformer ». - Karl Marx

Même s'il est difficile de retrouver dans les écrits marxistes la formule exacte distinguant la liberté formelle de la réelle, il est possible de dégager sur le terrain des thématiques marxistes quelques lignes d'orientation vers cette formulation. Une de ces lignes est le thème de l'émancipation prolétarienne du pouvoir de la bourgeoisie, d'un côté les opprimés de l'autre les oppresseurs. La liberté d'industrie, la liberté de commerce, considérées comme des libertés bourgeoises sont pour les marxistes des libertés apparentes et superficielles.

  • « Le droit de l'Homme, la liberté, ne repose pas sur les relations de l'Homme avec l'homme mais plutôt sur la séparation de l'Homme d'avec l'Homme. C'est le droit de cette séparation, le droit de l'individu limité à lui-même. » - Karl Marx

Dans La question juive, Karl Marx adresse une critique à l'égard de la notion de liberté formulée dans la Déclaration des droits de l'Homme. Il affirme qu'une partie des droits énoncés dans la Déclaration - dont celui d'égale liberté - sont des droits politiques qui ne peuvent être exercés que si l'on est membre d'une communauté, c'est-à-dire, membre de la société bourgeoise. Le concept de liberté tel que compris par Marx repose sur l'idée d'un individu replié sur lui-même (égoïste), membre de la société bourgeoise, condition de l'État politique. Donc, l'Homme des droits de l'Homme dans la Déclaration, n'est selon Marx, que l'Homme abstrait, artificiel.

De cette manière, Marx prétend donc que le concept de liberté, en particulier celui dérivé de la Déclaration, ne serait que des intérêts de classe déguisés en une idée dominante se faisant passer pour les intérêts de tous les membres de la société, entendons, une universalité de façade.

Premièrement, l'idée d'une motivation égoïste de la société bourgeoise à habiller l'idéal de liberté uniquement dans le but de défendre son intérêt est discutable. Combiner la liberté politique avec la liberté individuelle ne consiste pas à renoncer à l'une au profit d'une autre. La définition de la liberté au sens d'un partage de libertés qui consiste à faire tout ce qui ne nuit pas à autrui ne repose pas sur la négation absolue de la liberté d'un individu au profit d'un autre, puisque les individus peuvent coopérer en vue d'atteindre leurs fins. Il s'agit plutôt du droit des individus de se protéger contre toute ingérence arbitraire, agression ou nocivité pouvant entraver, voire détruire, le libre exercice des facultés des hommes dont la vie en société dépend. Par conséquent, ce n'est pas le critère de condition sociale ou matérielle qui rentre en considération dans la conception de la liberté.

Si la liberté ne se confond pas forcément avec la satisfaction de tous les désirs imaginables ou même fantaisistes, nous pouvons néanmoins observer que là où les libertés sont mieux respectées, là où les individus participent le mieux aux échanges. C'est là aussi que les besoins des plus démunis sont mieux satisfaits. Pourtant, ceux qui pensent que les conditions de liberté doivent mieux s'adapter au système du collectivisme refusent d'accepter ce principe de réalité. Les avocats du collectivisme idéologique font fausse route en confondant la liberté d'acquisition de biens matériels et la capacité concrète de le faire. Le collectiviste assimile ainsi le fait de ne pouvoir satisfaire tous ses besoins économiques (comme si l'Homme ne vivait pas dans un monde de rareté) à un manque de liberté auquel il faudrait remédier d'urgence (de préférence - et nécessairement - en violant la propriété d'autrui, en prenant la pauvreté comme alibi).

Voir aussi : l'échange n'est jamais inégal.

La liberté qui opprime, et la loi qui affranchit

« Sachent donc ceux qui l’ignorent, sachent les ennemis de Dieu et du genre humain, quelque nom qu’ils prennent, qu’entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c’est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit. » - Henri Lacordaire, Sermon à la chaire de Notre-Dame (1848)

Les antilibéraux affectionnent cette citation de Lacordaire tout en la sortant de son contexte véritable, à savoir la question du repos dominical du septième jour en relation avec la question de l’organisation du travail. C'est aussi oublier que le père Henri Lacordaire fut un des principaux théoriciens du catholicisme libéral, favorable à la propriété privée des moyens de production et opposé aux idées collectivistes[7]. La liberté dont parle ici Lacordaire est la liberté du travail, car pour Lacordaire travailler, c'est aussi une activité spirituelle, liberté qui n'est pas forcément celle entendue au premier degré. Donc pour Lacordaire il existe un double travail, un spirituel et un autre temporel. Lacordaire livre dans sa conférence une critique contre la prétendue liberté du travail le jour du repos dominical.

« C’est dans la question du travail que toute servitude a sa racine ; c’est la question du travail qui a fait les maîtres et les serviteurs. » - Henri Lacordaire

Liberté de mourir de faim

« Le libéralisme, c'est la liberté de mourir de faim », affirment certains. Outre que l'emploi du mot liberté est incorrect dans cette comparaison (mourir de faim n'est pas une liberté), on sous-entend ici que pour être libre on doit être assisté ! On oublie à nouveau l'aspect de la responsabilité de l'individu, et le fait que dans ce monde il n'y a pas de repas gratuit :

Le fait qu'une personne soit libre de mourir de faim n'est pas une condamnation du libre marché, mais un simple fait de nature. Chacun vient au monde sans capital ni ressources propres. Au contraire [...] c'est le libre marché dans une société libre qui fournit le seul moyen de réduire ou d'éliminer la pauvreté et de réaliser l'abondance. (Murray Rothbard, Man, Economy, and State)

Voir aussi l'article solidarité.

De façon plus générale, le collectivisme s'approprie la notion de liberté pour la manipuler et la retourner contre le libéralisme, soit que la liberté devienne le pouvoir de faire ce qu'on veut et de refuser toute règle (anomie), soit qu'elle soit asservie à l'égalitarisme, avec corrélativement la nécessité de supprimer la liberté individuelle.

La démocratie, c'est la liberté

La démocratie n'est qu'une façon de désigner qui détient le pouvoir, ce n'est en aucun cas l'assurance que les libertés individuelles seront respectées. Du point de vue des libertés, il existe ainsi un gouffre entre la démocratie libérale et la démocratie totalitaire.

Voir aussi L'illusion démocratique.

Indicateurs de liberté

Différentes méthodologies permettent de mesurer la liberté dans chaque pays, et surtout de les comparer entre eux :

Informations complémentaires

Notes et références

  1. John Locke - Les deux Traités du gouvernement civil (1690). Pour Locke les lois de la nature que les Hommes doivent observer, tout en permettant à l'Homme de se conduire lui-même selon sa volonté, ont pour but la conservation de la vie.
  2. Joseph E. Broadus, 1997, "Property and civil liberty", In: Richard Ebeling, dir., "Between Power and Liberty: Economics and the Law", Champions of Freedom Series, Vol 25, Hillsdale: Hillsdale College Press, pp55-64
  3. Ce concept de liberté positive est bien exprimé par la traduction chinoise et japonaise du mot « liberté » : 自由, mot à mot « ce qui a pour origine (由) soi-même (自) ». La liberté positive est liée au besoin de vivre une vie qui a du sens et épanouissante. Un individu fait l'expérience de la liberté positive lorsqu'il est libre de faire ce qui est juste, de mener une vie satisfaisante ou vertueuse.
  4. Pour faire l'expérience de la liberté négative, un individu n'a besoin que d'être libre de toute contrainte, libre de toute ingérence, ou libre de toute entrave indésirable de la part de l'État.
  5. One of the methods used by statists to destroy capitalism consists in establishing controls that tie a given industry hand and foot, making it unable to solve its problems, then declaring that freedom has failed and stronger controls are necessary. (Ayn Rand, The Voice of Reason: Essays in Objectivist Thought, 1989)
  6. Voir aussi La dignité du travailleur sur libres.org.
  7. Pour en finir avec la célèbre citation de Lacordaire par Georges Kaplan

Bibliographie

  • 1953, M. Cranston, "Freedom: A New Analysis", London, Longman
  • 1963, Harold B. Elsom, "Freedom-A Biological Necessity", The Freeman, February, pp3-9
  • 1971, S. I. Benn, W. L. Weinstein, "Being free to act and being a free man", Mind, Vol LXXX, pp194–211
  • 1979, Michael Ivens, "Freedom Needs free Enterprise", In: C. Turner, dir., "The Case for Private Enterprise", London: Bachman and Turner
  • 1991, Judith Wagner DeCew, "The Logic of Liberty", Noûs, 25 (2), pp233-238
  • 2013, Daniel Hannan, "How We Invented Freedom and Why It Matters", London: Head of Zeus
  • 2022,
    • Martin van Hees, "Freedom", In: Benjamin Ferguson, Matt Zwolinski, dir., "The Routledge Companion to Libertarianism", London and New York: Routledge, pp28-40
    • Kyle Swan, "Liberty", In: Benjamin Ferguson, Matt Zwolinski, dir., "The Routledge Companion to Libertarianism", London and New York: Routledge, pp135-147

Voir aussi

Liens externes

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