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Université de Buckingham
L'Université de Buckingham (University of Buckingham) est la seule université privée du Royaume-Uni.
Histoire
Dans les années 1960, les grandes universités britanniques sont confrontées à une profonde remise en cause et plusieurs penseurs libéraux étudièrent la possiblité de création d'une nouvelle université indépendante. Le 27 mai 1967, The Times publie une lettre du docteur J. W. Paulley, dans laquelle il écrit : « Il est désormais temps d'examiner la possibilité de créer au moins une université dans ce pays, sur le modèle des grandes fondations privées américaines ». Cette idée fut approfondie lors de trois conférences organisées ultérieurement à Londres. Finalement, le projet vit le jour avec la reconnaissance officielle de l'University College of Buckingham en 1973. Cette dernière fut fondée sur le modèle des universités de l'Ivy League, accordant en particulier une grande importance à l'indépendance de l'institution. La reine donna sa charte à l'université en 1983.
Tout au long de son développement, l'université reçut l'aide du think tank libéral Institute of Economic Affairs, avec en particulier ses directeurs, Harry Ferns et Ralph Harris. Ce dernier fut ainsi membre du conseil de l'université entre 1980 et 1995. Margaret Thatcher a également occupé le poste, surtout honorifique, de Chancellor de l'université entre 1993 et 1998. Les deux premiers Vice Chancellors ont été Alan Peacock, économiste de l'école du Choix public et Max Beloff (1974-1979), un universitaire libéral conservateur.
Parmi les enseignants qui ont appartenu au corps professoral de l'université figurent également Norman Barry et John Jewkes, ancien président de la Société du Mont-Pèlerin.
En 2005, l'université a créé un Centre for the Study of Liberty, qui porte le nom de Max Beloff[1]. Réunissant des chercheurs en sciences sociales, il entend promouvoir des solutions non étatiques aux problèmes contemporains, en rappelant cette citation d'Albert Venn Dicey :
« L'effet bénéfique de l'intervention étatique, en particulier par la législation, est direct, immédiat et, pour ainsi dire, visible. Ses effets néfastes sont graduels, indirects et peu visibles. C'est pourquoi la majorité de l'humanité regarde avec une faveur injustifiée l'intervention gouvernementale. »
Plus petite qu'une université classique, elle répond aussi davantage aux besoins exprimés par ses élèves, permettant l'acquisition de certains diplômes en deux ans au lieu de trois. Comme l'explique le doyen de Buckingham, le professeur Terence Kealey, « nous sommes les seuls à travailler en priorité pour les étudiants. Les autres privilégient d’abord les objectifs du gouvernement ». Aujourd'hui, c'est l'université dont les étudiants sont les plus satisfaits, selon la National Student Survey de l'institut de sondage Mori.
Notes et références
Bibliographie
- 2001, John Clark, " The University of Buckingham: an historical perspective", In: James Tooley, dir., "Buckingham at 25. Freeing the Universities from State Control", London: Institute of Economic Affairs, pp189-210
Voir aussi
Articles connexes
- George Mason University
- Université Francisco Marroquin
- Manuel Ayau
- Université Aix-Marseille III
- London School of Economics
Liens externes
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