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Tucker Carlson

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Tucker Carlson
Éditorialiste

Dates 1969 -
Tucker Carlson
Tendance Conservatisme, nationalisme
Nationalité États-Unis États-Unis
Articles internes Autres articles sur Tucker Carlson

Citation
Interwikis sur Tucker Carlson

Tucker Carlson, né le 16 mai 1969 à San Francisco (Californie), est un animateur et éditorialiste conservateur américain.

Biographie

Il grandit dans une famille aisée (son père est ambassadeur américain). Après des études abrégées, il commence sa carrière journalistique au Weekly Standard d'Irving Kristol, un média des néo-conservateurs américains. Il rejoint ensuite différents networks de premier plan (CNN & MSNBC). En 2010, il lance The Daily Caller, qui deviendra l'un des plus importants sites internets conservateurs américains.

En 2019, il rejoint le réseau Fox News de Rupert Murdoch, au sein duquel il devient rapidement une star incontestée, avec une audience quotidienne dépassant les 3 millions de téléspectateurs pour son segment quotidien, Tucker Carlson Tonight.

En 2020, il soutient officiellement les accusations mensongères de Donald Trump sur une fraude orchestrée contre lui lors de la présidentielle américaine. En mars 2023, il diffuse un reportage où il minore la réalité de l'attaque du Capitole américain par des supporters de Donald Trump le 6 janvier 2021. Fox News se sépare de lui en avril 2023, quelques jours après avoir accepté de verser 800 millions de dollars à Dominion, une société de machines de votes visées par les attaques de nombreux présentateurs de Fox News, dont Tucker Carlson.

Il rejoint par la suite le réseau social Twitter (ou X), où il continue à animer une émission sur un format proche de celui de Fox News, mais raccourci.

Idées : Tucker Carlson et le libéralisme

Il a été initialement proche de certains aspects du libertarianisme, jusqu'au début des années 2010, revendiquant ainsi en 2010 un « instinct libertarien » mais s'en éloignant déjà significativement, reconnaissant avoir une philosophie politique « compliquée »[1]. Il s'est rapidement mis à distance du libéralisme et soutient dans les années 2020 de nombreuses positions qui n'ont rien de libéral.

Dans les années 1990 il est proche des néo-conservateurs de The Weekly Standard, tenants d'une politique étrangère interventionniste, alors qu'il évolue dans les années 2010 et 2020 vers un isolationnisme marqué. C'est un tenant du protectionnisme. De manière plus générale, ses idées se rapprochent de plus en plus du nationalisme, voire d'un ethno-nationalisme selon certains[2].

Ses opinions sont souvent controversées : en politique étrangère, il est connu pour une sympathie marquée envers l'autocrate russe Vladimir Poutine. S'il est l'un des rares journalistes occidentaux à l'avoir interviewé, son interview en février 2024, largement relayée par les outils officiels de propagande russe[3], est jugée complaisante envers l’impérialisme russe. Il réalise ensuite différentes vidéos de visites dans le métro moscovite ou dans des supermarchés, vantant les mérites de l'économie russe, et qualifiée par certains de réminiscence des visites Potemkine des intellectuels communistes occidentaux en URSS dans les années 1930[4],[5].

L'IREF, un think tank libéral français, le considère comme le « porte parole des dictateurs du Kremlin »[6].

Comme de nombreux conservateurs, il peut néanmoins rejoindre les libéraux de manière opportuniste sur la critique du wokisme par exemple, ou dans la dénonciation du politiquement correct médiatique, sans que le discours qu'il promeuve à la place soit libéral pour autant.

Notes et références


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