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Timothy Wheeler
Timothy J. Wheeler (né le 25 juin 1937 - décédé le 4 août 2007), fut le fondateur du magazine Rally. Il fut diplômé du lycée Wauwatosa East, en juin 1955. Lorsqu'il était étudiant à l'Université du Wisconsin, il a aidé à l'édition du journal, "Insight and Outlook", dont l'orientation politique était libérale et conservatrice. Ensuite, il a travaillé quatre ans (de 1962 à 1966) pour le journal "National Review"[1] en tant que rédacteur en chef adjoint, avant de démissionner et de fonder avec son frère, Richard[2], le magazine "Rally".
Le lancement de Rally en 1966
Rally était un nouveau journal d'opinion mensuel destiné aux jeunes gens des États-Unis, afin de faire avancer les idées du libre marché et donner une nouvelle voix aux libéraux, aux libertariens et aux conservateurs de la « deuxième génération ». Il est né à Wauwatosa dans le comté du Milwaukee lorsque les deux frères Wheeler ont publié un numéro d'essai en 1966. Timothy avait 28 ans, Richard en avait 31. Le premier fut responsable de la publication et l'autre le rédacteur en chef. Ils commencèrent, aussi simplement, tous les deux leur passion entrepreneuriale avec une publication mensuelle régulière à partir de mai 1966. "Rally" était largement destiné aux lecteurs conservateurs enthousiastes âgés de moins de 40 ans, diplômés ou en voie de l'être jusqu'au niveau lycéen pour les plus précoces. L'objectif était de fournir également une place de marché d'écriture aux nombreux jeunes écrivains libéraux et conservateurs qui commençaient à apparaître à l'époque. La ligne éditoriale était précise. les rédacteurs devaient défendre l'entreprise privée, le système du marché libre, le gouvernement limité, l'individualisme, des droits civils et l'entrepreneuriat social bénévole fourni par le secteur associatif indépendant, par opposition aux secteurs public et privé. En résumé, La revue était consacrée à présenter des problèmes que vivent les citoyens de tous les jours avec des solutions non gouvernementales. Thimothy Wheeler considérait les problèmes de l'étalement de la banlieue, de la dégradation et de la pollution de l'environnement comme les grands problèmes qui seront de plus en plus apparents jusqu'au dernier jour de sa vie.
Le choix d'établir leur siège social dans la petite ville de Wauwatosa de l'État du Wisconsin n'est pas fortuit. Certes, cela correspondait à leur choix de style de vie entrepreneuriale pour sortir du cadre urbain et se rapprocher de la communauté familiale. Mais aussi, les deux jeunes hommes passionnés ont réalisé une étude de marché préalable. Leur région du Midwest avait l'avantage d'être une bonne base publicitaire afin de soutenir financièrement leur magazine. Selon l'estimation des créateurs, il y avait au minimum 40 entreprises qui ont déclaré leur disposition à soutenir une telle publication en achetant des espaces de publicité. En outre, d'autres hommes d'affaires de plusieurs autres régions des États-Unis leur accordèrent leurs encouragements. Établir un magazine, surtout dans un marché de niche, est une entreprise difficile et hasardeuse. Mais, les frères Wheeler étaient cependant convaincus qu'un tirage de 8 000 exemplaires pouvait rendre le magazine auto-suffisant financièrement.
Ils ont remarqué qu'il existait peu de magazines exprimant les opinions conservatrices dans leur région alors qu'il y avait plus d'une centaine de publications de gauche. Et, aucun dans les environs, soulignaient-ils, n'était caractérisé par un sérieux et une haute qualité d'écriture pour la tranche de public âgée de 20 à 40 ans orientée vers les idées politiques conservatrices. Le mot sérieux, malgré tout, n'était pas dans leur esprit le synonyme d'ennuyeux. Tout au contraire, les promoteurs de la revue soulignaient son aspect intellectuellement brillant, vivant et doté de bon d'esprit. Intelligents dans leur démarche marketing, les jeunes gens n'oubliaient pas de flatter l'orgueil des habitants du Midwest qui se plaignaient d'être ignorés par les faiseurs d'opinion de la côté Est. Privilégier la lutte contre le communisme était une ficelle facile à manier également que la rédaction n'oubliait pas de mettre en avant. Cela servait de cause de ralliement aux conservateurs effrénés.
Pourtant, malgré l'optimisme de ces entrepreneurs d'édition, ce qui fut nécessaire et anticipé n'a pas été réalisé aussi facilement. Le manque de vécu et un peu de candeur faisaient croire à ces porte-parole de la liberté d'expression que le dialogue pouvait être serein entre personnes aux idées diamétralement opposées et que les échanges pouvaient se réaliser sans diatribes même avec des personnes aux idées proches. Ils durent vite déchanter car la réalité n'était pas aussi angélique qu'ils le croyaient.
Informations complémentaires
Notes et références
Publications
- 1962,
- a. commentaire du livre de M. Stanton Evans, Allan H. Ryskind, William Schulz, dir., "The Fringe on Top", National Review, December 18, p485
- b. commentaire du livre de C. Northcote Parkinson, "In-Laws and Outlaws", National Review, October 9, p281
- 1963, commentaire du livre de Leo Lawrence, "Nehru Seizes Goa", National Review, October 8, p318
- 1964,
- a. commentaire du livre de Ludwig Erhard, "The Economics of Success", National Review, January 14, p35
- b. commentaire du livre de Philip M. Crane, "The Democrat's Dilemma", National Review, November 3, pp983-986
- 1965,
- a. "The Day the Vietcong Attacked the United States", National Review, December 14, pp1157-1159
- b. "The Armchair Skirmish Against Poverty", Rampart Journal, winter
- Repris en 1966, sous une forme condensée, "The Armchair Skirmish Against Poverty", The Freeman, avril, Vol 16, n°4, pp23-32
- 1966,
- a. commentaire du ivre de Glenn Tucker, "Zeb Vance", National Review, May 3, p432
- b. "Visit with a Headmaster", The Freeman, octobre, Vol 16, n°10, pp49-55
- 1967, "New Politics Comes to the Old Left", National Review, September 19, pp1015-1017
- 1968, "The Dime's Worth of Difference Candidate Profile Analysis Theorem", National Review, November 5, p1116
- 1969, "Our People's Underworld Exposed", National Review, April 22, pp376-381
- 1972, commentaire du livre d'Adam Smith [pseudonyme du journaliste George Goodman], "Supermoney", National Review, November 24, p1313
- 1973,
- a. commentaire du livre de Melchior Palyi, "The Twilight of Gold, 1914-1936", National Review, March 2, p275
- b. commentaire du livre de Gary North, "An Introduction to Christian Economics", The American Spectator, November, p25
- 1974,
- a. "The Energy Crisis Is Not a Crisis", The American Spectator, April, pp13-14
- b. "Philadelphia Society", National Review, June 7, p647
- 1975, "Microeconomics, Macrofellowship", National Review, September 26, p1051
- 1977, "It Happens Very Spring", National Review, May 13, p548
- 1984, "Amusements", National Review, April 6, p60
- 1988, "From Charity to Compassion", National Review, August 5, p44
- 1990, "On the Scene", National Review, July 9, p22
- 2001, "Unworthy Lives and Unalienable Rights", commentaire du livre de Wesley J. Smith, "Culture of Death", The Claremont Review of Books, Summer, p11
- 2005, commentaire du livre de David Hemenway, "Private Guns, Public Health", The Freeman, September, pp45-46