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Ralph Reiland
Ralph Reiland | |||||
Économiste | |||||
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Dates | 1941-2022 | ||||
Tendance | Libéral classique | ||||
Nationalité | États-Unis | ||||
Articles internes | Autres articles sur Ralph Reiland | ||||
Citation | |||||
Interwikis sur Ralph Reiland | |||||
Ralph R. Reiland, né le 24 décembre 1941 et mort le 19 septembre 2022, est un économiste américain, professeur de la libre entreprise (chaire "B. Kenneth Simon") à l'université Robert Morris à Pittsburg. Il était également restaurateur à Pittsburgh.
Travaux et idées
Le travailleur pauvre est une victime des impôts, des dépenses publiques et de l'interventionnisme de l'État
Dans un article écrit en 1996, dans The Free Market, Ralph Reiland explique pourquoi le travailleur pauvre est une victime des impôts, des dépenses publiques et de l'interventionnisme de l'État. Il prend l'exemple d'un plongeur qui travaille dans son restaurant. Le gouvernement fédéral des États-Unis récupère 21 % sur son salaire, ce qui constitue un taux d'imposition très élevé. La morsure de l'État se scinde en proportion égale entre deux mâchoires : l'impôt sur le revenu et les charges sociales obligatoires (retraite et assurance-maladie) dont les probabilités de survenir sont incertaines dans l'esprit d'un jeune travailleur. De plus, l'État de la Pennsylvanie arrache de ses revenus une partie non négligeable en taxes sur le revenu et en assurance chômage.
Le travailleur ne voit jamais arriver non plus sur son compte bancaire la somme que la ville lui extirpe en impôts supplémentaires sur le revenu. L'employé doit déduire de cela les taxes sur la vente (TVA) qui se décompose entre celle qui est récupérée par la région (6 %) et la taxe du district (1%) qui est canalisée vers des subventions pour le zoo et l'opéra. Lorsqu'il fait le plein d'essence pour sa voiture, il paie des taxes fédérales et régionales dont une partie, soi-disant doit servir à financer la réparation des nids-de-poule sur les routes. Ensuite, il doit s'attendre à ce que ses taxes foncières, proportionnelles au niveau des loyers, augmentent en fonction des subventions accordées aux écoles publiques. Il ne faut pas oublier les taxes d'accise et d'amusement car le gouvernement les prend dans la poche du consommateur chaque fois qu'il boit une bière, fume une cigarette ou assiste à un concert.
Ralph Reiland s'offusque en fin de son article de l'attitude cynique des gouvernants qui continuent d'empiler les impôts sur la tête des gens modestes en feignant d'être compatissants. Il dénonce aussi les pratiques de crédit d'impôt avec un effet de seuil pour les bénéficiaires qui privent ceux qui sont trop riches pour être considérés pauvres car ils sont justes au-dessus de la limite. Finalement, après le passage des impôts, ils deviennent plus pauvres que ceux qui ont gagné moins d'argent qu'eux durant toute l'année. En conclusion, les souhaits de l'auteur, qui est lui-même entrepreneur, sont que le système fiscal soit plus équitable, qu'il récompense l'éthique du travail, qu'il exige des gains d'efficacité dans le fonctionnement des services de l'État et qu'il permette un gain de pouvoir d'achat des personnes modestes.
Sortir de la misère par l'entrepreneuriat et non pas revendiquer des aides de l'État sous l'allégation de la victimisation
Dans un article écrit en mars 1994, "Capitalism: an Alternative For Inner-city Gangs", dans la revue The Freeman, Ralph R. Reiland indique que l'entrepreneuriat est la meilleure voie de reclassement pour les membres des gangs des quartiers défavorisés qui souhaitent trouver une vie paisible et prospère. Au moment où il écrit son article, la principale cause de décès, aux États-Unis, chez les jeunes hommes afro-américains, est l'homicide. Un jeune homme afro-américain à Harlem a moins de chances d'atteindre l'âge de quarante ans qu'un garçon vivant au Bangladesh. Les commerçants coréens ont 1 probabilité sur 250[1] d'être tués chaque année, soit à peu près le même taux de mortalité auquel les troupes américaines ont été confronté durant la guerre du Vietnam.
Ralph R. Reiland fait la même analyse que John Shipley Butler[2]. Le mouvement des droits civiques a débuté dans les années 1950. C'est alors que la population pauvre des États-Unis s'est éloignée du monde de l'entrepreneuriat, en méprisant les entreprises, en particulier les petites entreprises. Les gens se sont dirigés vers la politique avec un but obsessionnel de la revendication pour l'égalité. Cet accentuation du langage politique vers l'obtention des droits à l'équité a dérivé vers une pensée en termes de victimisation. Alors, les deux hommes préconisent pour les gens pauvres et modestes à réapprendre à rechercher des opportunités et de réaffirmer leur fierté. Ralph Reiland conclut son article en déclarant que l'heure est au capitalisme puisqu'il est temps pour les professionnels afro-américains, les membres des églises, les membres de gangs et les exploitants de petites entreprises d'ouvrir des magasins et des entreprises dans tout le pays et de voir enfin l'argent de leurs bénéfices couler à flot dans leur portefeuille.
Informations complémentaires
Notes et références
- ↑ L'auteur fait la remarque de façon abrupte mais avec réalisme que la distorsion est nette entre le traitement par les médias pour relater d'une agression ou d'une brutalité de la police, passant sur les bandes vidéo quelquefois dix mille fois de suite à la télévision et les tueries entre voyous ou d'homicides de personnes travailleuses et honnêtes par des gangsters. De plus, la production médiatique ne fait que rarement des remarques sur la durée des peines de prison infligées à l'un des assassins de ces honnêtes personnes.
- ↑ John Shipley Butler était professeur noir de gestion et de sociologie à l'Université du Texas à Austin
Publications
- 1994, "Capitalism: an Alternative For Inner-city Gangs. A Focus on Business Forces One to Look for Opportunity", The Freeman, March
- 1995,
- a. "Ending the "Crayfish Syndrome". Common sense solutions from rural Mississippi", The Freeman, February, Vol 45, n°2, pp124-125
- b. "The Prejudice Against Midnight Dishwashing", The Freeman, April, Vol 45, n°4, pp221-222 (L'auteur explique qu'une compassion mal placée et un raisonnement économique erroné diabolisent les hommes d'affaires productifs.)
- c. "Rolling Back the Imperial Congress", The Freeman, May, Vol 45, n°5, pp316-316 (L'auteur confirme que des marchés libres et un gouvernement limité sont la clé de la prospérité.)
- d. "Economics 101: A True-False Test. How much do you know about the American economy ofthe 1980s?", The Freeman, July, Vol 45, n°7, p451
- e. "Crime and Race", The Freeman, August, Vol 45, n°8, pp512-515 (L'auteur montre le fondement racialiste de la culture sociétale américaine qui influe sur la justice au dépend des moins favorisés.)
- f. "The Big Apple: Cigarettes and Central Planners", The Freeman, October, Vol 45, n°10 pp658-659 (L'auteur demande à ce que ce soit les entrepreneurs et non les régulateurs qui établissent les règles dans leur établissement. Il prend l'exemple des restaurateurs.)
- 1996,
- a. "Why the Working Poor Suffer", The Free Market, Vol 14, n°7, July
- b. "The Incredible Regulatory Follies", The Freeman, August, Vol 46, n°8, pp553-554 (L'auteur explique que même les enfants ne peuvent pas échapper à la longue portée de la réglementation).
- 1997, "Dying for a Pizza", The Freeman, March, Vol 47, n°3, pp149-150
- 1998, "Selecting Targets", The Free Market, Vol 16, n°1, January
- 1999,
- a. avec Sarah J. McCarthy, "Mom & Pop vs. the Dreambusters", Primis
- b. "Schools Are Protected by Sexual Harassment Law", In: Louise I. Gerdes, dir., "Sexual harassment", San Diego, CA : Greenhaven Press, pp161-163
- 2003, "Perversion of Justice", Liberty magazine, novembre, vol 17, n°11, pp23-24,p28
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