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Liechtenstein
Le Liechtenstein ou principauté du Liechtenstein est un pays de l'Europe centrale de 160 km2 situé entre l'Autriche et la Suisse. Ce petit pays, historiquement dernier reste du Saint-Empire romain germanique, dont il fut le 343e État en 1719, par unification de la seigneurie de Schellenberg et du comté de Vaduz, est une principauté très libérale. La famille princière a fait le choix de diminuer les impôts afin de faciliter l'activité économique, ce qui s'est révélé très positif. Aujourd'hui, ce pays possède l'un des niveaux de vie les plus élevés de la planète.
Sa capitale est Vaduz, lieu de résidence de la famille princière, et place financière internationale.
Le Liechtenstein ne fait pas partie de l'Union européenne. Sa monnaie est le franc suisse.
- Indice de liberté de la presse : 7e place (2013)[1]
Fiscalité
Le Liechtenstein est souvent qualifié, par les enfers fiscaux, (France, Belgique, Espagne...), de paradis fiscal. La principauté possède pourtant un taux d'imposition tout à fait raisonnable par rapport au Delaware ou aux Émirats arabes unis. En effet, les impôts varient de 3 % à 17 %. Cependant, l'imposition est déterminée par les communes, et non par l’État. La législation souple et moderne est très adaptée aux demandes des entreprises, ce qui explique la présence de beaucoup de filiales. Le Liechtenstein n'est pas une bureaucratie et ne croule pas sous des pyramides de lois.
Dette
Ce pays n'a pas de dette, en fait sa dette est négative. Le pays possède une réserve.
Économie générale
Le pays a conclu une union douanière avec la Suisse depuis 1924 et fait partie de l'EEE depuis 1995. Le franc suisse est la monnaie du Liechtenstein par une union monétaire. Le Liechtenstein possède une note AAA qui n'a jamais varié de par la solidité des finances publiques et la stabilité du pays. Une charte financière détermine les impératifs économiques à moyen terme afin de garder une saine maîtrise du budget. Il n'existe pas de subvention publique aux entreprises dans le pays.
L'industrie
Le Liechtenstein possède une solide industrie de haute technologie. Sont produits, entre autres, des appareils de mesure, des outils de grande précision, des produits dentaires, des médicaments. On développe également la technologie du vide ainsi que celles du chauffage et de l'éclairage. La recherche se fait souvent via les universités, puisque l’État ne subventionne pas d'entreprises.
Secteur financier
Le pays possède 15 banques. Les normes visant à lutter contre le blanchiment d'argent et antiterrorisme sont strictement appliquées par ce pays qui est classé comme l'un des moins corrompus au monde. Le secret bancaire est un droit à la vie privée très respecté dans le pays. Il peut cependant être levé en cas de procédure judiciaire.
Personnalités
Citations
- Naturellement, un anarchiste pourrait prétendre qu'un monarque descendant d'une famille qui a régné pendant des siècles ne peut absolument pas être en faveur de l'abolition de l’État. En réponse, je tiens à souligner que les princes de Liechtenstein ne sont pas payés pour leurs fonctions de chef d'État par l'État ou par le contribuable. Le coût total de notre monarchie, contrairement à presque toutes les autres monarchies, est couvert par les fonds privés du prince ou de la Maison Princière. (Prince Hans-Adam II du Liechtenstein)
- L'État devrait traiter ses citoyens de la même façon qu'une entreprise traite ses clients. Pour que cela fonctionne, l'État a besoin de concurrence. C'est pour cela que nous sommes en faveur du droit à l'autodétermination au niveau communal, pour mettre fin au monopole de l'État sur son territoire. (Prince Hans-Adam II du Liechtenstein)
- Jetons un coup d'œil vers un avenir lointain, lorsque les États de ce monde seront devenus des sociétés de services qui se livrent une concurrence pacifique pour attirer des clients potentiels. Là, le client est roi et peut choisir. Nous devons poser la question : quels sont les devoirs laissés à l'État au troisième millénaire qui ne peuvent être résolus mieux et à moindre coût par l'entreprise privée ou par les communautés elles-mêmes ? (Prince Hans-Adam II du Liechtenstein)
- L’État doit devenir une entreprise de services confrontée à une concurrence pacifique, et non un monopole ne donnant au client que l’option d’accepter un mauvais service au prix le plus élevé ou d’émigrer. (Prince Hans-Adam II du Liechtenstein)
- Tout leader aujourd’hui qui croit encore qu’il ou elle peut protéger les marchés nationaux avec des droits de douanes et barrières commerciales inflige doubles dégâts à l’économie, d’abord parce que les consommateurs doivent payer des prix supérieurs pour une qualité inférieure, et ensuite parce que l’emploi est mis en danger, puisque le consommateur comme le producteur doivent payer plus cher et sont désavantagés par rapport à la concurrence. (Prince Hans-Adam II du Liechtenstein)
Notes et références
Bibliographie
- 2009, Prince Hans-Adam II of Liechtenstein, The State in the Third Millennium, van Eck Publishers
- 2015, Alex Salter, "A Monarchical Perspective on Constitutional Governance: H.S.H. Prince Hans-Adam II of Liechtenstein and The State in the Third Millennium", Journal of Private Enterprise, 30(1), pp121-130
Liens externes
- (en)Liberty And Austrian Economics In The Principality Of Liechtenstein
- (en)Liechtenstein: Non-Aggression in Foreign Relations (Anthony Caprio)
- (en)Freedom and Prosperity in Liechtenstein: A Hoppean Analysis (mises.org)
- (en)Why Liechtenstein Works: Self-Determination and Market Governance
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