Vous pouvez contribuer simplement à Wikibéral. Pour cela, demandez un compte à adminwiki@liberaux.org. N'hésitez pas !
Daniel Model
Daniel Model | |||||
entrepreneur | |||||
---|---|---|---|---|---|
Dates | 1960- | ||||
Tendance | |||||
Nationalité | Suisse | ||||
Articles internes | Autres articles sur Daniel Model | ||||
Citation | L'État-providence moderne promeut une culture de victimisation, et encourage la mauvaise habitude de vouloir vivre aux dépens des autres. | ||||
Interwikis sur Daniel Model | |||||
Daniel Model est un entrepreneur et un libéral classique suisse.
Né en 1960, docteur en économie, il est depuis 1995 à la tête d'une entreprise familiale créée en 1882, le Groupe Model, un groupe d’emballage de 3000 employés et de 660 millions de francs de chiffre d’affaires, basé à Weinfelden.
En 2008, il crée son État idéal, le gouvernement libéral d'Avalon (du nom d'un lieu mystique dans la légende arthurienne), en fait un État sans territoire limité à un bâtiment terminé en 2012 (le Modelhof) avec une salle de spectacle pour 200 visiteurs ainsi que 20 autres salles, y compris une bibliothèque prévue pour les « livres les plus libéraux ». Il dispose de sa propre monnaie, des pièces en argent.
En 2013, il part pour le Liechtenstein, s'estimant pénalisé par l'impôt sur la fortune qu'il paie en Suisse, et qui dépasse 100 % de son revenu. « Que croyez-vous qu’il arriva lorsque j’ai signalé l’absurdité de la situation au fisc ? Naturellement on m’a dit que je pouvais me verser un revenu plus élevé ! » Il dénonce l’ingérence de l’administration dans la vie privée et propose de créer un frein à la quote-part de l’État, selon le modèle du frein à l’endettement.
Il est le fondateur du Kids’ Charity Gala, qui recueille des fonds pour des institutions depuis 2001. Il a investi dans la télévision sur IP rebell.tv, et dans la plateforme de collaboration sociale Amazee.
Il est membre du Conseil d'administration de l'Institut Libéral, think tank libéral suisse.
Citations
- L'État-providence moderne promeut une culture de victimisation, et encourage la mauvaise habitude de vouloir vivre aux dépens des autres.
- Je ne vois rien de mieux que l'État minimal. Nous devons réduire l'État-providence à un minimum absolu - mais c'est finalement utopique. Il y a trop de bénéficiaires, tant du côté du donneur que du côté du destinataire.
- L'État-providence est né dans un esprit de peur. Simplement parce que les gens ont peur d'être au chômage un jour, on a construit un monstre qui coûte très cher et qui vole l'énergie des gens. La peur est mauvaise conseillère. L'incertitude fait partie de la vie. Il n'y a pas de vie sans risque - tant pour l'employeur que pour l'employé.