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Hannes H. Gissurarson
Hannes H. Gissurarson | |||||
Politologue, Économiste | |||||
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Dates | Né en 1953 | ||||
Tendance | Libéralisme conservateur | ||||
Nationalité | Islande | ||||
Articles internes | Autres articles sur Hannes H. Gissurarson | ||||
Citation | |||||
Interwikis sur Hannes H. Gissurarson | |||||
Hólmsteinn Hannes Gissurarson est né à Reykjavik (Islande) le 19 février 1953. Il est professeur de science politique à l'Université d'Islande et un ardent défenseur du marché libre.
Éducation et carrière
Diplômé de la Reykjavík Grammar School en 1972, Hannes Gissurarson a réussi ses diplômes en philosophie et en histoire à l'Université d'Islande, avant d'étudier la politique à l'Université d'Oxford où il a obtenu son doctorat en 1985 en soutenant sa thèse sur Le libéralisme conservateur de Hayek. À Oxford, il a fondé, avec d'autres amis, la société Hayek d'oxford. À partir de 1988, Hannes Gissurarson enseigne à l'Université d'Islande, devenant professeur de théorie politique à la Faculté des sciences sociales en 1995. En 1984, il est devenu un membre de la Société du Mont-Pèlerin, siégeant à son conseil d'administration de 1998 à 2004. Il est également membre du conseil de la Banque centrale d'Islande. Il a été chercheur invité à la Hoover Institution, à l'Université de Stanford, à l'UCLA, à l'université George Mason en Virginie, à l'université de Tokyo, à Rome (LUISS) et au Centre international pour la recherche économique à Turin. En 2005, Hannes Gissurarson a organisé une réunion régionale de la Société du Mont-Pèlerin en Islande, consacrée à « la liberté et à la propriété au 21e siècle ».
Participation à la société du Mont Pèlerin
La décision de la société des libéraux islandais de participer à la société du Mont Pèlerin en 1980 marque un tournant significatif dans son engagement international. Hannes Gissurarson, membre éminent du conseil d'administration de la société des libéraux, est choisi comme représentant pour cette première participation. Cet événement est d'une importance capitale, car il renforce non seulement les liens de la société des libéraux avec le réseau mondial des penseurs libéraux, mais il offre également à ses membres une opportunité précieuse d'élargir leur compréhension des diverses perspectives libérales à l'échelle mondiale.
Au fil des années suivantes, Hannes Gissurarson a maintenu et renforcé son engagement en se déplaçant régulièrement aux réunions de la société du Mont Pèlerin. Cette participation continue témoigne de l'importance accordée par Hannes Gissurarson à l'échange intellectuel mondial, à l'apprentissage mutuel et à la construction de réseaux avec d'autres organisations partageant des idées similaires. il a continué ainsi à s'enrichir des débats, des idées novatrices et des expériences partagées au sein de cette société internationale de prestige intellectuel. En 2005, il prît l'initiative d'organiser la réunion de la société du Mont Pèlerin en Islande.
Les attaques perfides des opposants au libéralisme
De 1976 à 1977, Hannes Gissurarson avait une émission de talk-show hebdomadaire, à la station de radiodiffusion publique. Il présentait des écrivains comme George Orwell, Arthur Koestler, Friedrich Hayek, Ludwig von Mises et Karl Popper. Cette émission de radio a provoqué l'irritabilité de ses opposants s'exprimant sévèrement dans le journal socialiste Þjóðviljinn.
Lorsque, au cours de l'été 1988, le ministre de l'Éducation, M. Birgir Isleifur Gunnarsson, membre éminent du Parti de l'indépendance, a nommé Hannes Gissurarson assistant professeur de politique à la Faculté des sciences sociales à l'Université d'Islande, les membres conservateurs et socialistes de la Faculté à l'Université ont protesté haut et fort. Ils ont fortement recommandé au ministre un autre candidat pour ce poste. Un comité spécial, désigné par la Faculté, prétendait malignement que Hannes Gissurarson, n'était que partiellement qualifié pour le poste, que ses premiers diplômes universitaires n'étaient pas en politique, mais en philosophie et en histoire. Cependant, le ministre de l'Éducation a tenu ferme à ces veules pratiques. il a présenté des rapports écrits de la part des enseignants en Angleterre, des professeurs John Gray et Norman Barry qui attestaient que Hannes Gissurarson était pleinement qualifié pour un emploi de professeur de science politique. Plus tard, la Faculté des sciences sociales a confirmé l'embauche de Hannes Gissurarson d'abord comme professeur associé, puis comme professeur.
Influence
Hannes Gissurarson fut assistant du rédacteur en chef du magazine Eimreiðin, magazine publié de 1972 à 1975 par un groupe de jeunes libéraux classiques. Le groupe comprenait Davíð Oddsson, Þorsteinn Pálsson, Geir H. Haarde, Baldur Guðlaugsson, Brynjólfur Bjarnason, Kjartan Gunnarsson et Magnús Gunnarsson. Le groupe est devenu très influent au sein du Parti de l'indépendance à la fin des années 1970 et au-delà. Þorsteinn Pálsson est devenu chef du parti de 1983 à 1991, Davíð Oddsson l'a succédé de 1991 à 2005 avant de laisser sa place à Geir H. Haarde.
En 1979, Hannes Gissurarson, avec des amis, fondent l'association libertarienne en Islande, fonctionnant durant dix ans. Il a permis la visites de trois lauréats du prix Nobel Friedrich Hayek, James M. Buchanan et Milton Friedman au début des années 1980. Ces visites ont été largement discutés en Islande et a produit un fort impact sur le débat d'idées. Aussi, l'Association libertarienne a publié un magazine intitulé Frelsið, de 1980 jusqu'en 1988, qui a eu également une certaine influence, en particulier sur les jeunes.
Du 2 au 10 Octobre 1984, Hannes Gissurarson avec Kjartan Gunnarsson ont mis en place une station de radio illégale, pour protester contre le monopole étatique de la radiodiffusion. Malgré les contraintes policières et les sanctions administratives, les deux entrepreneurs de la station radio ont gagné le terrain des idées au sein du parti de l'indépendance qui s'est positionné alors de leur côté. Le Parlement islandais a fini par céder et il a aboli le monopole d'État de la radiodiffusion en 1985.
Au début de 1990, Hannes Gissurarson publie un livre sur la gestion de la pêche, un thème important en Islande, dont la principale activité est l'exportation du poisson. Dans cet ouvrage, Les stocks de poissons dans les eaux islandaises: la propriété de la nation ou de l'État?, Hannes Gissurarson préconise un système individuel des quotas transférables, QIT, pour la pêche islandais. Dans un premier temps, les quotas seraient donnés gratuitement aux propriétaires de bateaux de pêche, afin d'obtenir leur soutien. Ce livre a eu un effet certain sur la direction du Parti de l'indépendance qui est devenu le plus ferme des partisans du système de QIT. Depuis 1991, le Parti de l'indépendance occupe le ministère de la pêche en Islande.
En 2002, Hannes Gissurarson sort un autre livre sous le titre Comment l'Islande peut-elle devenir le pays le plus riche du monde ?. Là, il souligne les possibilités que l'Islande aurait comme centre financier international, en offrant un faible fiscalité aux sociétés et un environnement politique stable. Dans le livre, il évoque l'exemple de Luxembourg et de l'Irlande - deux pays européens, à certains égards, similaire à l'Islande - et celui de certaines petites îles, telles que les îles anglo-normandes, l'île de Man et les îles Caïmans. Depuis le début des années 1990, les revenus d'impôt sur les sociétés en Islande a été abaissé de 50% à 18%, et l'impôt sur la fortune a été supprimé.
Intérêts pour les idées conservatrices et libérales
Hannes Gissusrarson a participé[1] à la conférence "Advancing Freedom" qui s'est déroulée à Madrid en septembre 2023, organisée par le think tank conservateur et libéral, New Direction, et qui a permis à des penseurs, universitaires et représentants de think tanks d'Europe, d'Amérique du Nord et d'ailleurs de se rencontrer et d'échanger sur les connexions possibles entre la pensée conservatrice et la pensée libérale. L'accent particulier mis sur la collaboration potentielle entre les libéraux classiques et les conservateurs reflète le contexte politique actuel, où l'exploration des alliances et des convergences entre ces deux groupes gagne en importance. Cette recherche d'une collaboration entre deux idéologies souvent perçues comme distinctes s'inscrit dans une volonté de renforcer la défense commune des valeurs fondamentales liées à la liberté, tout en reconnaissant les nuances et les divergences inhérentes à chaque courant de pensée. La présence de Hannes Gissurarson à cette conférence s'explique par son rôle en tant que directeur du RNH (Icelandic Research Centre on Innovation and Economic Growth) et de professeur émérite à l'Université d'Islande.
Cette conférence a créé un cadre propice à des débats approfondis sur des questions cruciales telles que la nature de la liberté, le rôle de l'État, et les fondements moraux et culturels d'une société libre. Les participants, y compris Hannes Gissurarson, ont ainsi eu l'opportunité de partager leurs perspectives, d'approfondir leur compréhension mutuelle et d'explorer des voies communes pour faire progresser les idéaux de liberté dans un monde en constante évolution, menacé par certains de perdre ses traditions locales, régionales, nationales ou transnationales.
Liberté Ordonnée vs. Raison Radicale : Les Tensions du Débat entre conservatisme et objectivisme
Un débat animé[2] entre deux éminents intellectuels, le Dr. James Orr et le Dr. Yaron Brook, a captivé l'audience en explorant les distinctions fondamentales entre le conservatisme et le libéralisme classique.
Le Dr. James Orr, en tant que UK Chairman de l'Edmund Burke Foundation et Professeur Associé de la Philosophie de la Religion à l'Université de Cambridge, a mis en avant la perspective conservatrice. Il a souligné l'importance des liens proches, tels que la famille, comme étant cruciaux pour la liberté ordonnée. Pour Orr, la nation constitue un élément essentiel de cette liberté, ancrée dans une histoire partagée. Il a affirmé que la vraie liberté est toujours ordonnée, respectant une pluralité d'autorités, et a rejeté l'idée d'une société comme étant un désert d'individus isolés.
Le Dr. Yaron Brook, en tant que Président de l'Ayn Rand Institute, a représenté le camp du libéralisme classique sous l'angle de la philosophie objectiviste. Il a salué les réalisations extraordinaires des 150 dernières années, attribuant ce succès au rejet des traditions au profit de la raison humaine dans les domaines de la science, de la technologie et de l'industrie. Cependant, Yaron Brook a critiqué le conservatisme national, le considérant comme une branche du collectivisme. Pour lui, le collectivisme est l'opposant réel à l'individualisme.
Ce débat a révélé des tensions profondes entre deux visions du monde, mettant en lumière des questions fondamentales sur la nature de la liberté, la place des traditions et la manière dont la société devrait être structurée pour permettre l'épanouissement individuel. Les positions divergentes ont ouvert la voie à une réflexion approfondie sur la relation entre la liberté individuelle, les liens sociaux et l'histoire partagée. Ces discussions ont également jeté les bases d'une exploration plus large sur la possibilité de convergence entre le conservatisme et le libéralisme classique, un thème central au sein de la conférence "Advancing Freedom".
Présentation du libéralisme conservateur de Hannes Gissurarson
Suite au débat passionné entre le Dr. James Orr et le Dr. Yaron Brook, Hannes Gissurarson a apporté sa contribution en offrant une perspective nuancée qui marie les principes libéraux classiques avec une reconnaissance de l'importance de l'identité collective et d'une morale partagée.
Hannes Gissurarson débute sa réflexion en mettant en lumière le soutien historique des penseurs classiques libéraux tels que John Locke, David Hume et Adam Smith à la notion de liberté sous l'ordre du Droit. Il souligne comment ces figures emblématiques du libéralisme classique ont compris que la liberté individuelle est mieux préservée dans un cadre juridique qui équilibre les droits individuels avec la nécessité d'une ordre social.
Introduisant son concept de "libéralisme conservateur", Hannes Gissurarson cherche à fusionner les idées du libéralisme classique avec l'importance accordée à l'identité collective et à une morale partagée. S'inspirant notamment des enseignements d'Edmund Burke, il affirme que la liberté ne peut pas être divorcée d'une compréhension commune de la morale et d'un esprit civique fort au sein de la société.
Cette approche, selon lui, permet de reconnaître que la liberté ne consiste pas simplement en l'absence d'entraves, mais qu'elle prospère lorsqu'elle est ancrée dans une identité partagée et des valeurs communes. Le "libéralisme conservateur" se positionne comme une réponse aux défis modernes, offrant un équilibre entre les principes libéraux qui ont résisté à l'épreuve du temps (gouvernement limité, propriété privée et libre-échange) et la nécessité d'une cohésion sociale basée sur une morale partagée.
Hannes Gissurarson estime qu'il est maladroit de confiner l'identité individuelle à un affiliation dans une zone nationale. Il met en avant une perspective plus large, soulignant l'attachement de chaque individu à l'ensemble de l'humanité. Pour lui, estimer que l'attachement de l'individu s'arrête aux frontières de la nation n'est pas valide, même si ce contexte géographique et culturel occupe une place significative dans la palette des liens sociaux et culturels dont dispose un individu dans la société. Il plaide certes en faveur d'une reconnaissance de l'importance de la nation en tant qu'élément clé de l'identité collective mais sans que cela constitue un cadre restrictif. Car, chaque individu porte également un attachement à l'ensemble de l'humanité. Cette vision cosmopolite reconnaît que, tout en étant attaché à sa nation, chaque individu a également une connexion morale et humaine avec l'ensemble de la communauté mondiale.
En soulignant cette dualité d'attachements, Hannes Gissurarson contribue à la compréhension des liens sociaux complexes. Plutôt que de présenter l'attachement à la nation comme opposé ou inférieur à un attachement mondial, il met en avant la richesse et la complexité des affiliations humaines. Cette vision nuancée rejette les simplifications excessives et encourage une approche plus nuancée de l'identité de chaque individu dans le monde.
Ainsi, la réponse de Hannes Gissurarson élargit le débat en introduisant une vision qui tente d'harmoniser les idées souvent perçues comme divergentes du libéralisme classique et du conservatisme, jetant ainsi les bases d'une réflexion plus approfondie sur la construction d'une société libre et prospère.
Optimisme réaliste sur le développement d'une liberté universelle
- . Croyance en l'Extension Universelle de la Liberté. Hannes Gissurarson exprime une croyance en l'extension possible de la liberté à l'ensemble de l'humanité. Contrairement à certaines conceptions conservatrices plus rigides, il affirme que la liberté, bien que peut-être certains individus ne soient pas actuellement préparés à la recevoir, a le potentiel de s'étendre à l'ensemble de l'humanité. Cette position reflète un optimisme quant à la capacité de la liberté de transcender les frontières nationales et culturelles, soulignant la conviction de Hannes Gissurarson en une liberté universelle.
- . Conviction du Progrès Matériel comme Souhaitable. Hannes Gissurarson est convaincu quant à la possibilité et à la désirabilité du progrès matériel. Contrairement à certaines tendances conservatrices qui peuvent exprimer une réticence envers le changement rapide ou l'innovation, Hannes Gissurarson plaide en faveur de la vision que le progrès matériel est non seulement possible mais qu'il est ardemment souhaitable. Cette perspective rejoint l'idée que le libéralisme peut être compatible avec une vision positive du développement économique et technologique.
- . Plaidoyer pour la Combinaison de certaines idées conservatrices avec les principes Libéraux. Hannes Gissurarson cherche à transcender la dichotomie entre ces deux approches, conservatisme et libéralisme, en reconnaissant que la richesse des idées peut émerger de la synthèse des leçons tirées de la tradition conservatrice et des principes éprouvés du libéralisme classique. Cette approche cherche à créer un équilibre entre la stabilité et la liberté, entre la préservation des valeurs et l'adaptation aux changements sociaux.
Ainsi, Hannes Gissurarson propose une voie intermédiaire, suggérant que la coexistence harmonieuse entre les idées conservatrices et les principes libéraux peut offrir une base solide pour la construction d'une société qui combine la liberté individuelle avec une compréhension partagée de la morale et de l'identité collective.
Le Cas de l'industrie de la Pêche : un cas de résolution de la tragédie des communs
Hannes Gissurarson réfute certaines affirmations souvent avancées par ceux qui connaissant mal l'économie institutionnelle en ce qui concerne la mauvaise perception ou l'inadéquation du capitalisme à régler les problèmes d'épuisement des ressources naturelles. Pour cela, il met en avant un exemple concret issu de l'expérience islandaise.
- Contestation sur la "Tragédie des Communs". Hannes Gissurarson conteste l'affirmation selon laquelle la "tragédie des communs" démontrerait l'inadéquation intrinsèque du capitalisme à préserver les ressources naturelles. La "tragédie des communs" est un concept qui stipule que l'accès ouvert aux ressources naturelles conduit souvent à une surexploitation de ces ressources. Hannes Gissurarson argumente que cette tragédie n'est pas une fatalité inhérente au capitalisme, mais plutôt le résultat de l'absence de délimitation claire des droits de propriété.
- L'exemple de l'industrie de la pêche islandaise. Pour illustrer son point, Hannes Gissurarson explique comment, dans le contexte de la pêche en Islande, l'introduction de droits de propriété clairement définis a résolu le problème de la "tragédie des communs". Au lieu de permettre un accès ouvert aux ressources halieutiques, l'Islande a attribué des droits de pêche privés et transférables (Quotas individuels transférables) aux entreprises de pêche en fonction de leur historique de capture.
- Délimitation des Droits de Propriété. La délimitation des droits de propriété dans l'industrie de la pêche islandaises a permis de mettre fin à la surexploitation des ressources et de créer un modèle durable et rentable. Hannes Gissurarson souligne que cette approche n'est pas contraire au capitalisme, mais plutôt une utilisation judicieuse des principes capitalistes pour résoudre un problème écologique.
Cette approche de l'utilisation des ressources naturelles met en lumière la capacité du capitalisme, lorsqu'il est accompagné de mécanismes appropriés tels que la délimitation des droits de propriété, à résoudre des problèmes environnementaux et à créer des incitations économiques pour une gestion durable des ressources. En utilisant un exemple concret, Hannes Gissurarson renforce son argument en faveur de l'efficacité du capitalisme ouvert sur des règles de droits et il conteste l'idée que la "tragédie des communs" soit inhérente au système économique capitaliste.
Informations complémentaires
Notes et références
- ↑ Madrid, September 2023: Advancing Freedom
- ↑ Conférence du 21 septembre 2023 organisée par le Think Tank Central à Madrid sur le thème de la défense de la liberté opposant James Orr et Yaron Brook. Débat modéré par Ellen Kryger Fantini, Managing Editor du think tank, The European Conservative. Durée de la vidéo : 2h48:47, durée du débat : 90 minutes
Publications
- Pour une liste détaillée des œuvres de Hannes Gissurarson, voir Hannes Gissurarson (bibliographie)
Liens externes
- (en)Tax Competition Conférence en Novembre 2001 Co-organisée par Hannes Gissurarson
- (en)Réunion régionale en Islande de la société du Mont Pèlerin en août 2005 Co-organisée par Hannes Gissurarson
- (is)(en)Site de l'Université d'Islande
- (is)Blog de Hannes Gissurarson
- (en)Page wikipedia de Hannes Gissurarson
Vidéos
- "Laudatio" discours de Hannes Gissurarson lors de la remise du prix à l'Austrian Economic Center; "Hayek Lifetime Achievement Award", à son ami Emilio Pacheco en 2022. Durée: 19:40
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