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Guillaume Kasbarian
| Guillaume Kasbarian | |||||
| Homme politique | |||||
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| Dates | 1987- | ||||
| Tendance | Libéralisme | ||||
| Nationalité | |||||
| Articles internes | Autres articles sur Guillaume Kasbarian | ||||
| Citation | |||||
| Interwikis sur Guillaume Kasbarian | |||||
Guillaume Kasbarian, né le 28 février 1987 à Marseille, est un homme politique français.
Biographie
Il est diplômé de l'ESSEC.
Il rejoint rapidement La République en marche (LREM), sous l'étiquette de laquelle il est élu député dans la première circonscription d'Eure-et-Loir en 2017, avant d'être réélu en 2022 et en 2024. De 2022 à 2024, il est président de la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale. De 2017 à 2021, il est membre du bureau exécutif de LREM.
Il tient un discours proche du libéralisme en économie. Il est en particulier à l'origine de la loi antisquats ou loi Kasbarian Bergé adoptée le 14 juin 2023, loi qui permet de réduire la surprotection dont bénéficiaient les mauvais payeurs et qui pénalisaient de facto les locataires honnêtes. Cette loi lui donne une visibilité nationale et il est nommé ensuite ministre délégué chargé du Logement le 8 février 2024 dans le gouvernement Gabriel Attal puis ministre de la fonction publique le 21 septembre 2024 dans le gouvernement de Michel Barnier. Il quitte ce poste avec la censure du gouvernement Barnier le 4 décembre 2024. La loi dont il est à l'initiative a permis de simplifier les expulsions et de remettre plus facilement sur le marché des biens pour les locataires qui paient, et de réduire les taux d'impayés : « À Paris et en Île-de-France, ce taux est passé de 3,58% en janvier 2024 à 3,43% en janvier 2025, et dans les grandes villes hors Île-de-France, de 3,60% à 3,49%, d’après Imodirect, une agence immobilière 100% en ligne »[1].
Il se réfère régulièrement au président argentin Javier Milei, reprenant son utilisation de la « tronçonneuse » pour réformer un état français obèse. Il est à l'origine dans le cadre du budget 2026 de nombreux amendements visant à réduire la dépense publique. Il s'oppose à l'augmentation des retraites alors que 75% de cette augmentation en 2024 a été épargnée, porte une tentative de réintroduire dans la fonction publique les mêmes jours de carence pour arrêt maladie que dans le privé, ou la suppression du Haut-Commissariat au Plan. Précédemment, après avoir rappelé que 2/3 des français étaient éligibles à un logement social, il avait déjà essayé de mettre fin à la possibilité de rester à vie dans un logement social, peu importe l'évolution de la situation financière du bénéficiaire.
Son positionnement réformateur lui a valu de nombreuses menaces de mort[2].
Il est ouvertement homosexuel.
Citations
- « En France, il y a une majorité libérale, mais elle ne le sait pas encore »[3]
- « J’ai, en ce qui me concerne, toujours eu une philosophie stable dans le temps, qu’on retrouve dans mes déclarations, mes votes, mes amendements. Je considère que le taux de prélèvements obligatoires en France est déjà record, et qu’il faut arrêter d’augmenter les impôts. Le nerf de la guerre, ce n’est pas d’ajouter des taxes, c’est de baisser la dépense publique. »[3]
Notes et références
- ↑ Les loyers impayés sont moins fréquents en Île-de-France, Le Figaro
- ↑ «Une balle pour cet homme svp»: l’ancien ministre Guillaume Kasbarian menacé de mort pour sa loi «antisquat», Le Figaro
- ↑ 3,0 et 3,1 « En France, il y a une majorité libérale, mais elle ne le sait pas encore », assure le député Renaissance Guillaume Kasbarian
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