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Michel Barnier
Michel Barnier | |||||
Homme politique | |||||
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Dates | 1951- | ||||
Tendance | Étatiste de droite | ||||
Nationalité | France | ||||
Articles internes | Autres articles sur Michel Barnier | ||||
Citation | |||||
Interwikis sur Michel Barnier | |||||
Michel Barnier, né le 9 janvier 1951, est un homme politique français, nommé Premier ministre en septembre 2024 par Emmanuel Macron. Il est censuré par l’Assemblée dès le 4 décembre.
Biographie
Michel Barnier est un politique de carrière, élu localement puis député depuis la vingtaine. Il se revendique, quasiment depuis toujours, d'un gaullisme social qui représente l'aile gauche et étatiste de la droite, par opposition par exemple à un David Lisnard.
Il fut à plusieurs reprises ministre, et accéda à une certaine notoriété lors des négociations avec le Royaume-Uni pour sa sortie de l'Union européenne (Brexit). En 2021, il échoue à la primaire de LR, finissant troisième.
Michel Barnier est-il libéral ?
Présenté parfois comme libéral, Michel Barnier est plutôt à classer dans le camp antilibéral, comme un Jacques Chirac dont il fut l'un des ministres en 1995. La journaliste Marion Van Renterghem (Le Monde, L'Express) résume cela ainsi : « on présente à tort Michel Barnier comme un libéral. Ce n'est pas un libéral. Il fait partie de cette droite peu libérale ».
Son bilan avant d'être nommé à Matignon était d'ailleurs essentiellement d'avoir été responsable de l'introduction du principe de précaution dans la Constitution de la Cinquième République, principe qui défend une société figée et met en danger l'innovation, suscitant de larges critiques transpartisanes, et en particulier chez les libéraux.
Dès sa première interview comme Premier ministre en 2024, il trahit l'engagement de campagne de LR (Les Républicains) de ne pas augmenter la pression fiscale, et semble écarter toute réduction de la dépense publique. Interrogé sur le déficit massif de 5,6 % du PIB, (« Est-ce que vous allez augmenter les impôts ? Réduire drastiquement la dépense publique ? »), il répond « Je ne m'interdis pas une plus grande justice fiscale ». En cela il reflète une tendance lourdement étatiste d'une part de la droite française, pour qui la dette publique est importante, mais que tout doit se régler par davantage d'impôts, jamais par moins de dépense publique et donc d'ingérence de l’État dans la vie des Français.
Son budget 2025 s'inscrit dans la droite ligne de l'étatisme :
- fausses baisses de dépenses publiques, la dépense publique ne diminuant que par rapport à une tendance théorique mais augmentant en réalité de 2,1 % soit plus que l'inflation attendue<ref>Les dépenses publiques progresseront de 2,1 % en 2025<ref>
- augmentation forte et contreproductive de la fiscalité, en particulier sur les agents économiques, risquant de générer un impact négatif significatif sur la croissance économique
- poursuite de dépenses cosmétiques soulignant une absence de vision sur la baisse nécessaire des dépenses publiques (élargissement du prêt à taux zéro, prises de participation dans le repreneur du Doliprane, etc.)
Voir aussi
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