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François Hollande
François Hollande | |||||
Homme politique | |||||
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Dates | 1954 - | ||||
Tendance | Socialisme de gauche | ||||
Nationalité | France | ||||
Articles internes | Autres articles sur François Hollande | ||||
Citation | |||||
Interwikis sur François Hollande | |||||
François Hollande est un homme d’État français, président de la République de 2012 à 2017.
Biographie
Diplômé de l'ENA où il rencontre sa future compagne Ségolène Royal, il est, ironie de l'histoire, magistrat à la Cour des comptes. Il rejoint rapidement les rangs de l'Assemblée nationale, à partir de 1988. Longuement premier secrétaire du Parti Socialiste, il représente celui-ci à la présidentielle de 2012, face à Nicolas Sarkozy.
Il est président de la République de 2012 à 2017. Il mène une politique largement étatiste, malgré un certain adoucissement à partir de 2014 (voir la section bilan).
Distancé, il n'est pas candidat à sa réélection en 2017.
Il n'en reste pas moins engagé en politique, à nouveau candidat aux législatives en 2024 en Corrèze. Bien éloigné de la social-démocratie, il plaide pour des mesures extrêmement radicales, comme un contrôle de tous les prix pendant six mois[1].
Bilan
Il s'illustre plus par sa recherche permanente du bon mot politique (« Il y a ceux qui n'attendent plus rien ; je fais en sorte de leur apporter ce qu'ils attendent. ») que par une clarté dans sa politique ou un courage sur les nécessaires réformes en France. Son quinquennat de président de la République est ainsi marqué par un fort côté brouillon et de nombreuses incohérences, rarement à l'avantage de la liberté. Il commença sa présidence aux cris de « Mon véritable adversaire, c'est le monde de la finance » et sur fond d'une hausse inédite de la fiscalité, à 75 % pour l'impôt sur le revenu. Elle s'acheva sur une remise en cause des réformes initiales, et un Emmanuel Macron au gouvernement pour tenter d'introduire une once de libéralisation dans une économie dangereusement étatisée. Il aura présidé à une forte augmentation de la progressivité de l'impôt sur le revenu, hautement dommageable sur le « consentement à l'impôt » (qui n'est plus payé que par moins d'un ménage sur deux), et sur la fuite des talents tellement nécessaires dans une économie de la connaissance mondialisée. Les revenus du capital furent également taxés de la même manière que les revenus du travail, une aberration économique, alors que le capital a déjà été taxé lors de sa génération. La fiscalité du patrimoine augmenta en dix ans de plus de 50 %[2].
Sa politique sociale fut marquée elle aussi par les volte-faces, avec la Loi travail tentant de défaire une partie de son propre bilan dramatique sur l'emploi (la fameuse « inversion de la courbe du chômage »).
Sur le plan énergétique, il entérina le choix désastreux de la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, sans alternative crédible au nucléaire. La crise énergétique de 2022 a remis à l'ordre du jour son bilan négatif sur le sujet et ravivé les critiques de tout l'échiquier politique sur son absence d'anticipation[3], absence d'anticipation consubstantielle à l'action politique.
Sur le plan sociétal, il présida à l'ouverture du mariage et de l'adoption aux couples de même sexe.
Devant son impopularité, il choisit de ne pas se représenter en 2017, laissant la voie libre à Emmanuel Macron.
Citations
- « Ça ne coûte rien, c'est l’État qui paye »[4]. Ce propos tenu par François Hollande est révélateur de la pensée magique, totalement déconnectée de la réalité, qui voudrait que la dépense publique soit gratuite. Loin d'être gratuite, cette dépense est financée par le contribuable
- « Il y a ceux qui n'attendent plus rien ; je fais en sorte de leur apporter ce qu'ils attendent. » (François Hollande en 2015[5])
Informations complémentaires
Notes et références
- ↑ Interview sur BFM TV, 26 juin 2024, [lire en ligne]
- ↑ Impôts : le bilan fiscal du quinquennat Hollande, Les Échos
- ↑ Fermeture de Fessenheim, prévisions erronées… Comment Hollande a mal anticipé la crise de l'électricité, Pierre Lan, 8 septembre 2022, Marianne
- ↑ Ca ne coûte rien, c'est l'Etat qui paye
- ↑ Sarkozy, lauréat du Grand Prix de l’Humour politique, Les Échos, 30 juin 2015
Voir aussi
Lien externe
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