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Dick Armey
Dick Armey | |||||
Homme politique, Économiste | |||||
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Dates | 1940- | ||||
Tendance | Libéral conservateur | ||||
Nationalité | États-Unis | ||||
Articles internes | Autres articles sur Dick Armey | ||||
Citation | |||||
Interwikis sur Dick Armey | |||||
Dick Armey, né le 7 juillet 1940, de son nom de naissance, Richard Keith Armey est un homme politique, représentant du parti républicain. Il s'est souvent fait connaître ses opinions libérales conservatrices franches et décomplexées. Il fut élu et réélu dans le 26e district du Texas. Il a siégé dans deux comités clés, celui du budget et celui de l'éducation associé à celui du travail. Il a également présidé au sein du groupe de réflexion au sein de la Chambre des représentants sur le thème de la privatisation. Il est un ancien professeur d'université et président du département d'économie de la North Texas State University. Il fut également président de l'association "Freedom Works".
L'irresponsabilité financière des décideurs publics
En tant qu'économiste de l'économie de marché, Dick Armey est influencé par les idées de Milton Friedman et des auteurs de l'école autrichienne. Bien que représentant politique, avec une présence remarquée au Congrès américain, il était en faveur d'une immigration relativement ouverte et il a plaidé pour le libre-échange. Il était aussi un partisan de la privatisation de la retraite, de la suppression progressive des subventions agricoles et du remplacement de l'impôt progressif par un impôt forfaitaire. Il s'est opposé à l'instauration aux États-Unis de la taxe sur la Valeur Ajoutée, basée sur le système français et appelée aux États-Unis, la Fair Tax.
Il se considère avant tout comme un économiste, un théoricien des prix et un microéconomiste de l'économie de marché. Dans un article paru dans la revue Imprimis en 1988, "La route loin de la servitude", il déplore que les universités donnent plus d'importance à un auteur comme John Kenneth Galbraith, dont les idées ont été démenties par les faits plutôt que d'orienter les étudiants vers la lecture des manuels de Ludwig von Mises ou de Friedrich von Hayek dont les thèses représentent l'avenir des préoccupations des américains. Il avance l'argument que les théories économiques les plus simples restent les plus populaires même lorsque les résultats qu'elles ont engendrés sont sérieusement remis en question car elles sont toujours plus rapidement acceptées et cognitivement consolidées que les idées difficiles. Les idées de l'école autrichienne sont plus complexes, donc moins populaires mais plus proches de la réalité quotidienne.
Un engagement pour le conservatisme fiscal
Il donne alors la raison de son engagement politique, c'est à dire, aider d'une manière ou d'une autre à réparer les dégâts causés par John Kenneth Galbraith[1], Thorstein Veblen[2] et leurs suiveurs politiques. Il reproche avant tout au premier de proposer des politiques gouvernementales sans contraintes. L'absence de limites, affirme-t-il, implique une irresponsabilité dans la gestion des finances publiques. Malgré ceci, de nombreux décideurs gouvernementaux en action sont toujours prompts à la prodigalité en évinçant le principe élémentaire des contraintes budgétaires, alors que dans leur vie courante, ils savent bien que personne ne peut vivre éternellement au-dessus de ses moyens.
En 2003, Dick Armey est devenu coprésident de "Citizens for a Sound Economy", qui a fusionné en 2004 avec "Empower America" pour devenir "FreedomWorks"[3] dont le nom fut inspiré par un aphorisme énoncé personnellement par Dick Armey : La liberté fonctionne. La liberté est une bonne politique. Il a démissioné le 3 décembre 2012 de ses fonctions de président et d'administrateur de FreedomWorks et il a rompu brutalement et radicalement tous ses liens avec cette organisation, avec effet immédiat. Durant toute sa carrière politique et intellectuelle, Dick Armey lutta sans concession contre l'idée du modèle de l'État social-démocrate qui repose sur un paternalisme fédéral et une bureaucratie rigide. Durant les années 1960 et 1970, de nombreux programmes étatiques ont été conçus avec la noble intention d'aider les moins fortunés. Mais, Dick Armey fait remarquer qu'ils ont surtout donné naissance à un État-providence nécessitant des injections d'argent massives et croissantes[4]. Finalement, une lourde dette s'est accumulée aux dépends des contribuables présents et également une dette qui va écraser les épaules des futures générations de citoyens. Aussi Dick Armey rejette l'idée erronée selon laquelle l'État peut et doit fournir la première ligne de défense contre tous les maux sociaux et économiques car ces actions politiques ont engendré une avalanche de réglementations contraignantes et ont créé une culture détournée de la dépendance du faible vis à vis du fort au lieu d'enrichir son autonomie.
Informations complémentaires
Notes et références
- ↑ Dick Armey estime la présentation des idées de John Kenneth Galbraith, dans ses livres, plus semblables à un scénario de film catastrophe qu'à un développement scientifique des problèmes
- ↑ Dans son livre, "The Theory of the Leisure Class", Thorstein Veblen dépeint les couches supérieures de la société américaine comme indolentes, complaisantes et adaptes de la thésaurisation. Cette présentation n'est pas conforme à ce qu'en pense Dick Armey
- ↑ FreedomWorks est une organisation à but non lucratif basée à Washington D.C. orientée vers les politiques conservatrices et libérales.
- ↑ Concrètement, selon les travaux que rapporte l'Heritage Foundation, en 1948, une famille américaine constituée de quatre personnes, appartenant à la classe moyenne, envoyait 2 % de ses revenus à Washington. Aujourd'hui, ce montant a explosé à environ 24 %.
Publications
- 1971, "Introductory Economic Concepts"
- 1977, "Price Theory: A policy-welfare approach", Englewood Cliffs, N.J.: Prentice-Hall
- 1988,
- a. "The Road Away From Serfdom", Imprimis, February, Vol 17, n°2 [lire en ligne]
- b. "Base Maneuvers", Policy review, Winter
- 1990, "Moscow on the Mississippi: America’s Soviet-Style Farm Policy", Policy review, Winter
- 1993, "Préface" de la nouvelle édition du livre de George C. Roche, "Free Markets, Free Men: Frederic Bastiat, 1801-1850", Hillsdale, Mich.: Hillsdale College Press et Irvington-on-Hudson, N.Y.: Foundation for Economic Education, ppix-
- 1995,
- a. "The freedom revolution", Washington D. C.: Regnery Pub.
- b. "Creating a World of Free Men", Cato Policy Report, July-August (L'auteur a prononcé ces remarques lors de l'inauguration de l'auditorium Friedrich Hayek du Cato Institute le 9 mai 1995.)
- Repris en 2002, "Creating a World of Free Men", In: David Boaz, dir., "Toward Liberty: The Idea That Is Changing the World: 25 Years of Public Policy from the Cato Institute", Washington, DC: Cato Institute, pp428-432
- 1996,
- a. "The flat tax: A citizen's guide to the facts on what it will do for you, your country, and your pocketbook", New York: Fawcett Columbine
- b. avec Robert Eisner, Robert E. Hall, Alvin Rabushka, Herbert Stein, "Fairness and Efficiency in the Flat Rate", Washington, D. C.: AEI Press
- c. "Conservatism in America", The Brown Journal of World Affairs, Vol 3, n°1, Winter/Spring, pp199-204
- d. "A Republican Agenda to Reverse the Clinton Crunch", Heritage Lecture, n° 556, February 27
- 2003, "Armey's axioms: 40 hard-earned truths from politics, faith, and life", Hoboken, N.J. : Wiley
- 2008, "Whatever Happened to the Contract with America?", Imprimis, May, Vol 37, n°5
- 2010, avec Matt Kibbe, "Give Us Liberty: A Tea Party Manifesto", HarperCollins
- Nouvelle édition en 2011, "Give us liberty: A Tea Party manifesto", New York: Harper
Littérature secondaire
- 1994, Ed Gillespie, Bob Schellhas, dir. "Contract with America: the bold plan by Rep. Newt Gingrich, Rep. Dick Armey and the House Republicans to change the nation", New York: Times Books
- 1996,
- William Peterson, commentaire du livre de Dick Armey, "The Freedom Revolution", The Freeman, Février, Vol 46, n°2, p119
- Norman Ture, "The Armey Flat Tax: Tax Restructuring for Economic Progress", Utah Business, May/June
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