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Thorstein Veblen
Thorstein Veblen, né le 30 juillet 1857 à Cato, Wisconsin et décédé le 3 août 1929 à Sand Hill Road, Californie, était un économiste et sociologue américain. Chef de file de l'institutionalisme américain, il fut un critique du capitalisme libéral, comme le montre son livre le plus connu, "La théorie de la classe de loisir"(1899) qui est une attaque vive de la théorie néo-classique.
Une théorie de l'évolution
Le début de l'institutionnalisme est identifiable par l'essai de Thorstein Veblen, écrit en 1898, intitulé "Pourquoi la science économique n'est pas évolutionniste ?". Il associe une perspective darwinienne de l'évolution avec son approche institutionnaliste. Peut-être que les influences les plus importantes sur sa vie intellectuelle furent celle de Charles Darwin et de Herbert Spencer, dont les écrits, durant la dernière moitié du 19e siècle, ont suscité un énorme intérêt académique dans la perspective de l'évolution des sociétés humaines.
Sa théorie de l'évolution rassemble les nouvelles idées de l'anthropologie, de la sociologie et de la psychologie. Contrairement à l'école néo-classique en plein essor, Thorstein Veblen décrivait le comportement économique déterminé à la fois socialement et individuellement. Il plaida pour l'abandon de l'idée de la personne économique (homo oeconomicus) en tant qu'agent choisissant librement et il souhaita que les économistes prennent en compte le réseau institutionnel, s'étalant de génération en génération et susceptible de modification par des chocs exogènes tels que la guerre, la famine, la maladie et le changement technologique. Il appréhendait l'organisation économique comme un processus d'évolution continue alimentée par les divers instincts de l'homme (l'émulation, la prédation, l'artisanat, le lien familial et la curiosité). Les institutions sont transformées en réponse aux conditions changeantes de la société industrielle, mais il existe toujours un décalage dans l'adaptation qui laisse un certain temps d'inadaptation à la vie moderne des institutions (période de crise).
Dans son livre, publié en 1904, "La théorie de l'entreprise", il emploie son analyse de l'évolution pour expliquer les nouvelles formes organisationnelles des entreprises comme les regroupements d'entreprises et les holdings. L'adoption précoce des procédés industriels dans le cadre des entreprises de petites tailles a permis l'organisation de la production artisanale. Ces nouveaux processus industriels ont poussé à la concentration des firmes, à l'intégration de leurs technologies et à la possibilité de récolter des opportunités lucratives pour ceux qui ont réussi.
La théorie de la consommation ostentatoire
Dans son livre satirique sur la société américaine, "la théorie de la classe de loisir", les instincts d'émulation et de prédation jouent un rôle majeur. Les gens, riches et pauvres, tentent d'impressionner les autres et cherchent à obtenir un avantage grâce leur «consommation ostentatoire». La consommation est un signal d'appartenance sociale, particulièrement significatif pour l'élite sociale.
Appliquant un holisme méthodologique, il considérait que l'activité principale de la classe de loisir repose sur la «consommation ostentatoire». Ayant aussi une vision objectiviste et moraliste des besoins, il évaluait ce type de besoins comme un gaspillage économique car il pensait que cette activité ne contribue en rien à la productivité.
Divergence de visions : Böhm-Bawerk et Veblen sur le capital et les biens intangibles
La définition du capital proposée par Veblen présente des similitudes avec celle des économistes néoclassiques de son époque, car tous considèrent le capital comme représentant l'actualisation des revenus futurs. Cependant, des divergences importantes apparaissent dans leur approche du concept de capital.
Divergences dans la conception du capital
Pour les néoclassiques, le capital est principalement lié aux biens de production matériels tels que les machines, les équipements, etc. Ils insistent sur le rôle productif du capital et sa contribution à la production de biens de consommation. Selon Eugen von Böhm-Bawerk, son approche autrichienne est similaire à celle des néo-classiques. La valeur du capital est fondée sur l'actualisation des revenus futurs que génèreront les biens de consommation futurs produits par les biens de capital actuels. Il considère que les biens de capital ne sont qu'un détour de production et que leur valeur est déterminée par leur productivité intrinsèque.
Selon l'auteur autrichien, le capital est principalement composé de biens de production matériels tels que les machines, les équipements et les matières premières. Dans sa théorie du capital, il met l'accent sur le rôle productif du capital et sa contribution à la création de biens de consommation. Pour lui, le capital permet d'accroître la productivité et d'améliorer la production de biens et services concrets.
Veblen adopte une approche plus large de la notion de capital. En plus des biens de production matériels, il prend en compte les biens intangibles tels que les marques, la réputation, l'image de marque, etc. Dans sa conception de l'entrepreneur et de la publicité, Veblen montre comment ces biens intangibles peuvent être créés grâce à la publicité, influençant ainsi les comportements d'achat des consommateurs. Il remet ainsi en question la vision traditionnelle du capital en tant qu'entité strictement matérielle.
Divergence de visions sur la rentabilité du capital
Böhm-Bawerk : Productivité intrinsèque du capital comme source de valeur
Eugen von Böhm-Bawerk, représentant de l'école autrichienne dans sa version néoclassique, considère que la valeur du capital est essentiellement déterminée par sa productivité intrinsèque. Selon lui, le capital est constitué de biens de production tangibles tels que les machines, les équipements et les matières premières, qui contribuent directement à la création de biens de consommation. Böhm-Bawerk met l'accent sur le rôle productif du capital dans l'économie et le voit comme un détour de production permettant de produire davantage de biens et de services concrets.
Veblen : Accaparement de valeur par les biens intangibles
En revanche, Thorstein Veblen adopte une perspective différente sur la rentabilité du capital et prend en compte les biens intangibles dans son analyse. Pour Veblen, la valeur actualisée du capital ne dépend pas exclusivement de sa productivité intrinsèque. Il souligne que les biens de production tangibles peuvent bien produire un usufruit, mais leur valeur est davantage liée à leur capacité à accaparer l'usufruit dans l'ensemble du système économique.
Pour Veblen, le capital entre les mains de l'homme d'affaires devient un outil de prédation plutôt qu'un simple moyen de production. Il considère que les actifs intangibles tels que les marques, la réputation et l'image de marque jouent un rôle crucial dans l'accaparement de la valeur économique. La publicité et les stratégies de branding, dans un langage moderne, peuvent influencer les comportements d'achat des consommateurs et ainsi accroître la valeur perçue des biens et services offerts par l'entreprise.
Selon Veblen, la valeur du capital intangible ne provient pas directement de sa productivité, mais plutôt de sa capacité à exercer une prédation efficace dans le système économique en captant une part importante de l'usufruit généré.
En somme, les visions de Böhm-Bawerk et de Veblen sur la rentabilité du capital et les biens intangibles reflètent des perspectives théoriques contrastées. Böhm-Bawerk insiste sur la productivité intrinsèque du capital tangible en tant que source de valeur, tandis que Veblen élargit cette conception en mettant en avant l'importance des biens intangibles et de leur capacité à accaparer la valeur économique.
Divergences sur l'analyse de la publicité et des biens intangibles
- Böhm-Bawerk : Dans ses travaux, Böhm-Bawerk ne se concentre pas spécifiquement sur la publicité ou les biens intangibles. Son analyse porte davantage sur la théorie du capital, de la production et de la valeur. Il met en évidence comment les biens de production matériels contribuent à créer de la valeur économique en produisant des biens de consommation.
- Veblen : Veblen est considéré comme le premier analyste de la publicité en tant que phénomène économique. Il examine comment la publicité peut transformer des biens tangibles en actifs immatériels tels que la notoriété de la marque ou l'image de marque. Veblen montre comment ces actifs intangibles peuvent jouer un rôle essentiel dans la création de valeur économique et influencer les choix des consommateurs.
Ces divergences théoriques illustrent les différentes façons d'aborder le concept de capital et de l'intégrer dans l'analyse économique. La prise en compte des biens intangibles par Veblen souligne l'importance des aspects immatériels de l'économie dans la création et l'accaparement de valeur, et remet en question l'approche traditionnelle du capital strictement basée sur des biens de production matériels et leur productivité intrinsèque.
Bien que la définition du capital par Veblen partage certains points communs avec celle des néoclassiques tels que Böhm-Bawerk, des divergences fondamentales existent concernant la prise en compte des biens intangibles. Veblen élargit la vision traditionnelle du capital en incluant les actifs intangibles et en montrant leur rôle dans la création de valeur économique. Cette divergence de visions reflète les différentes perspectives théoriques et l'importance accordée par Veblen aux aspects non matériels de l'économie, tels que la publicité et la création de marques.
Une théorie de la firme sous l'angle des conflits
Il a combiné la sociologie avec l'économie en soutenant qu'il existe une distinction fondamentale entre la production de l'industrie, gérée par des ingénieurs, qui fabrique des marchandises, et le "parasitisme" des «hommes d'affaires» financiers, qui réalisent des profits au bénéfice de leur propre classe de loisir. Il en résulte un conflit entre les hommes d'affaires et des ingénieurs. Les hommes d'affaires représentant l'ordre ancien et les ingénieurs, les innovateurs de nouvelles façons de faire les choses. Dans un tel contexte économique conflictuel, les hommes d'affaires veulent réduire la production afin de maintenir des prix élevés et obtenir des bénéfices élevés, tandis que les techniciens veulent maintenir une production élevée, car la production est la forme concrète dans laquelle ils montrent leur compétence, leur efficacité et leur connaissance. Le conflit interne découle donc du "clash" entre deux instincts tendanciellement incompatibles : la fabrication des techniciens et la prédation des hommes d'affaires. Lorsque la prédation vainc la fabrication, alors le chômage se développe car l'emploi, selon la conception de Thorstein Veblen, est fonction du degré d'utilisation du capital. Ce type de chômage est un chômage de conflit interne ou de sous-utilisation du capital.
Thorstein Veblen définit la classe de loisir comme la classe sociale qui est en mesure de contrôler le système bancaire et le marché financier. En particulier, c'est elle qui opère sur les prêts bancaires et qui acquiert des actions et des obligations, et qui donc finalement, influence le niveau du loyer de l'argent. Par conséquent, la classe de loisir contrôle le taux d'intérêt sur le marché monétaire et la quantité des actions et des obligations sur le marché financier.
Théoricien d'un socialisme progressiste
En tant qu'intellectuel de l'ère progressiste, son attaque sur la production américaine compromise par la recherche du profit financier et son insistance sur le rôle du gaspillage par la consommation ostentatoire ont fortement influencé les penseurs socialistes et les ingénieurs économistes cherchant une critique non-marxiste du capitalisme. Thorstein Veblen avait un penchant pour le socialisme et il estimait que les progrès technologiques mèneraient finalement vers une organisation socialiste des affaires économiques. Cependant, ses vues sur le socialisme et sur la nature du processus d'évolution de l'économie diffère nettement de celle de Karl Marx. Tandis que Marx voyait le socialisme comme le but ultime de la civilisation et qu'il vît la classe ouvrière comme le groupe qui l'établirait, Veblen pronostiquait que le socialisme était une phase intermédiaire dans le processus continu de l'évolution de la société et qu'il serait déclenché par la désintégration naturelle du système économique et par l'inventivité des ingénieurs.
L'entrepreneur au carrefour de l'individu et de la société
Thorstein Veblen a apporté une perspective novatrice sur l'entrepreneur en mettant l'accent sur son interaction avec son environnement socio-économique. Pour lui, l'entrepreneur était bien plus qu'un simple acteur économique individuel, il était au carrefour de l'individu et de la société.
Une vision critique de la société américaine
Veblen était connu pour sa vision critique de la société américaine de son époque, caractérisée par le consumérisme ostentatoire et la glorification de la richesse matérielle. Dans son ouvrage "The Theory of the Leisure Class" publié en 1899, il a examiné en profondeur les comportements de consommation de la classe supérieure, soulignant leur désir de paraître riches et puissants par le biais de dépenses somptuaires.
L'entrepreneur comme "capitaine d'industrie" ambivalent
Veblen a également utilisé la notion de "capitaine d'industrie", mais contrairement à Francis Walker, il a adopté une perspective plus critique. Pour Veblen, le capitaine d'industrie était un individu principalement motivé par l'accumulation de richesses personnelles et le pouvoir, plutôt que par des considérations véritablement productives. Il soulignait leur tendance à poursuivre des gains financiers plutôt que d'améliorer les processus de production ou d'innover.
L'empreinte de l'environnement socio-économique
Ce qui définissait l'entrepreneur selon Veblen, c'était son interaction avec l'environnement socio-économique. Il considérait que les entrepreneurs étaient en grande partie façonnés par les valeurs et les normes de la société dans laquelle ils évoluaient. Le comportement des entrepreneurs était influencé par leur désir de réussir dans une culture qui valorisait l'accumulation de richesses et la compétition.
Au-delà de la réussite économique
Veblen voyait l'entrepreneur comme un acteur social dont les actions avaient des implications au-delà de la sphère économique. Il remettait en question le rôle des entrepreneurs en tant que dirigeants économiques et politiques, soulignant leur pouvoir sur la société dans son ensemble. Selon lui, les entrepreneurs pouvaient modeler la structure économique et politique, influençant ainsi les institutions et les dynamiques sociales.
Une perspective influente sur l'entrepreneur en tant qu'acteur social
Thorstein Bunde Veblen a apporté une perspective novatrice sur l'entrepreneur en le plaçant au carrefour de l'individu et de la société. Il a souligné l'influence de l'environnement socio-économique sur les entrepreneurs et a remis en question leur rôle en tant que dirigeants économiques et politiques. Sa vision critique de la société et du rôle des entrepreneurs a laissé une empreinte durable sur la compréhension actuelle de l'entrepreneur en tant qu'acteur social et a suscité des réflexions sur les dimensions éthiques et sociales de l'entrepreneuriat.
Informations complémentaires
Publications
- 1884, "Kant's Critique of Judgement", Journal of Speculative Philosophy
- 1891, "Böhm Bawerk's definition of capital and the source of wages", The Quarterly Journal of Economics, vol 6
- 1898,
- a. “The Instinct of Workmanship and the Irksomeness of Labor”, The American Journal of Sociology, 4 (2), pp187-201
- b. “The Beginnings of Ownership”, The American Journal of Sociology, 4 (3), pp352-365
- c. “Why is economics not an evolutionary science?”, Quarterly Journal of Economics, Vol XII, n°4, July, pp373-397
- Repris en 1961, In: L. Ardzrooni, W.C. Mitchell et W.W. Stewart, dir., The place of science in modern civilisation and other essays, New York: Russell & Russell, pp56-81
- 1899,
- a. "The Theory of The leisure class"
- Nouvelle édition en 1912, New York: The Macmillan Company
- Extraits en 1970, pp115-116, pp119-122, pp126-133, pp153-154, pp348-350, "The folly of conspicuous consumption", In: Thomas B. Brewer, dir., "Robber Barons : Saints or Sinners?", Holt McDougal, pp47-53
- Nouvelle édition en 1953, "The Theory of the Leisure Class: An Economic Study of Institutions", New York: New American Library
- Edition paperback en 1959
- Nouvelle édition en 1975, New York: M. Kelly
- Traduit en français en 1970, "Théorie de la classe de loisir", Paris: Gallimard
- Nouvelle édition en 1912, New York: The Macmillan Company
- b. “Mr. Cummings’s Strictures on “The Theory of the leisure class”, The Journal of Political Economy, 8 (1), pp106-117
- c. “The Preconceptions of Economic Science I”, Quarterly Journal of Economics, January, 13 (2), pp121-150
- Repris en 1961, In: L. Ardzrooni, W.C. Mitchell et W.W. Stewart, dir., The place of science in modern civilisation and other essays, New York: Russell & Russell, pp82-113
- Repris dans la nouvelle édition en 1990, “The Preconceptions of Economic Science (I, II, III)”, In: Thorstein Veblen, dir., "The Place of Science in Modern Civilization", Transaction Publishers, New Brunswick, NJ., pp82-179
- d. “The Preconceptions of Economic Science II”, Quarterly Journal of Economics, July, 13 (4), pp396-426
- Repris en 1919, In: Thorstein Veblen, dir., "The Place of Science in Modern Civilization and Other Essays", New York: Huebsch
- Repris en 1961, In: L. Ardzrooni, W.C. Mitchell, W.W. Stewart, dir., "The place of science in modern civilisation and other essays", New York: Russell & Russell, pp114-147
- Repris dans la nouvelle édition en 1990, “The Preconceptions of Economic Science (I, II, III)”, In: Thorstein Veblen, dir., "The Place of Science in Modern Civilization", Transaction Publishers, New Brunswick, NJ., pp82-179
- a. "The Theory of The leisure class"
- 1900, “The Preconceptions of Economic Science III”, Quarterly Journal of Economics, February, 14 (2), pp240-269
- Repris en 1961, In: L. Ardzrooni, W.C. Mitchell et W.W. Stewart, dir., The place of science in modern civilisation and other essays, New York: Russell & Russell, pp148-179
- Repris dans la nouvelle édition en 1990, “The Preconceptions of Economic Science (I, II, III)”, In: Thorstein Veblen, dir., "The Place of Science in Modern Civilization", Transaction Publishers, New Brunswick, NJ., pp82-179
- 1901,
- a. “Industrial and pecuniary employments”, Publications of the American Economic Association, February, 2 (1), pp190-235
- Repris en 1961, In: L. Ardzrooni, W.C. Mitchell et W.W. Stewart, dir., The place of science in modern civilisation and other essays, New York: Russell & Russell, pp279-323
- b. "Gustav Schmoller's Economics", Quarterly Journal of Economics, November, 16 (1), pp69-63
- a. “Industrial and pecuniary employments”, Publications of the American Economic Association, February, 2 (1), pp190-235
- 1904, "The Theory of Business Enterprise", New York: Charles Scribner's Sons
- Nouvelle édition en 1996, "The Theory of Business Enterprise", Transaction Publishers, New Brunswick, NJ.
- 1905, “Credit and Prices”, The Journal of Political Economy, 13 (3), pp460-472
- 1906,
- a. “The place of science in modern civilisation”,
- Repris en 1961, In: L. Ardzrooni, W.C. Mitchell et W.W. Stewart, dir., The place of science in modern civilisation and other essays, New York: Russell & Russell, pp1-31
- b. “The Socialist Economics of Karl Marx and His Followers I.”, The Quarterly Journal of Economics, August, 20 (4), pp575-595
- a. “The place of science in modern civilisation”,
- 1907, "The Socialist Economics of Karl Marx and His Followers II.", Quarterly Journal of Economics, February, 21 (2), pp299-322
- 1908,
- a. “On the nature of Capital”, The Quarterly Journal of Economics, August, 22 (4), pp517-542
- Traduit en français en 1971, "Nature du Capital”, In: Thorstein Veblen, dir., "Les ingénieurs et le capitalisme", Paris: Gramma, Gordon & Breach, pp106-130
- b. “On the nature of Capital: Investment, Intangible assets, and the Pecuniary Magnate”, The Quarterly Journal of Economics, November, 23 (1), pp104-136
- Traduit en français en 1971, "Nature du Capital”, In: Thorstein Veblen, dir., "Les ingénieurs et le capitalisme", Paris: Gramma, Gordon & Breach, pp130-162
- c. “The evolution of the scientific point of view”,
- Repris en 1961, In: L. Ardzrooni, W.C. Mitchell et W.W. Stewart, dir., The place of science in modern civilisation and other essays, New York: Russell & Russell, pp32-55
- d. "Fisher's Capital and Income", Political Science Quarterly, March, 23 (1), pp112-128
- Repris en [1934]], In: Leon Ardzrooni, dir., "Thorstein Veblen. Essays in our Changing Order", New York: The Viking Press
- Nouvelle édition en 1998, Leon Ardzrooni, dir., "Thorstein Veblen. Essays in our Changing Order", New Brunswick, NJ.: Transaction Publishers, pp148-172
- Repris en [1934]], In: Leon Ardzrooni, dir., "Thorstein Veblen. Essays in our Changing Order", New York: The Viking Press
- e. "Professor Clark's Economics", Quarterly Journal of Economics, February, 22 (2), pp147-195
- Repris en 1919, In: Thorstein Veblen, dir., "The Place of Science in Modern Civilization and Other Essays", New York: Huebsch
- Repris en 1990, "Professor Clark’s Economics”, In: Thorstein Veblen, dir., "The Place of Science in Modern Civilization", Transaction Publishers, New Brunswick, NJ., pp180-230
- a. “On the nature of Capital”, The Quarterly Journal of Economics, August, 22 (4), pp517-542
- 1909, "Fisher's Rate of Interest", Political Science Quarterly, June, 24 (2), pp296-303
- 1910, "Christian morals and the competitive system", International Journal of Ethics, 20(2), pp168–185
- 1914, "The Instinct of Workmanship and the State of the Industrial Arts", New York: Macmillan
- Nouvelle édition en 1990, "The Instinct of Workmanship and the State of the Industrial Arts", Transaction Publishers, New Brunswick, NJ.
- 1915, "Imperial Germany and the Industrial Revolution"
= 1917, "An Inquiry Into the Nature of Peace and the Terms of Its Perpetuation",
- Nouvelle édition en 1964, New York: Kelley
- 1918, "The Higher Learning in America: A Memorandum on the Conduct of Universities by Business Men"
- Nouvelle édition en 1957, New York: Sagamore
- 1919,
- a. dir., "The Place of Science in Modern Civilization and Other Essays", New York: Huebsch (contient des essais publiés entre 1891 et 1913)
- b. "The Intellectual Pre-Eminence of Jews in Modern Europe", Political Science Quarterly, March, 34 (1), pp33-42
- c. "The Vested Interests and the State of Industrial Art",
- d. "The Engineers and the Price System"
- 1921, dir., "The Engineers and the Price System", New York: B. W. Huebsch
- Traduit en français en 1971, "Les ingénieurs et le capitalisme", Paris: Gramma, Gordon & Breach
- 1923, "Absentee Ownership and Business Enterprise in Recent Times: the Case of America", New York: B.W. Huebsch
- 1925,
- a. "Economic Theory in the Calculable Future", American Economic Review, March, 15 (1), pp48-55
- b. traduction de l'islandais avec une introduction, "The Laxdcela Saga", New York: Huebsch
Littérature secondaire
Pour voir les publications qui ont un lien d'étude, d'analyse ou de recherche avec les travaux et la pensée de Thorstein Veblen : Thorstein Veblen (Littérature secondaire)
Liens externes
- (fr)Connaissances technologiques, institutions et droits de propriété dans la pensée de thorstein Veblen, Cahiers d'économie Politique / Papers in Political Economy, 1/2005 (n° 48), p. 111-146.
- (fr)"La sociologie économique de Thorstein Veblen ; pertinences et impertinences d’une pensée à contre-courant", Marc-André Gagnon et Dimitri della Faille