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Clarence B. Carson
Clarence B. Carson | |||||
historien | |||||
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Dates | 1925-2003 | ||||
Tendance | Libéral classique | ||||
Nationalité | États-Unis | ||||
Articles internes | Autres articles sur Clarence B. Carson | ||||
Citation | |||||
Interwikis sur Clarence Carson | |||||
Clarence Carson, de son nom complet, Clarence Buford Carson, (1925-2003) fut un ardent défenseur de la liberté, décédé à l'âge de 77 ans le 9 avril 2003. Né dans une famille modeste, son père était fermier dans les régions rurales de l'Alabama. De son enfance, il a retenu les dures leçons du labeur et de la frugalité.
Activités académiques
Après la Seconde Guerre mondiale, il retourne chez lui. Entre 1946 et 1957, il prend part à de nombreuses activités scolaires. À la fin de cette période, il obtient son baccalauréat et une maîtrise en histoire à l'université d'Auburn, puis un doctorat en histoire à l'université de Vanderbilt. Il soutient sa thèse avec brio, « Embattled Individualists: The Defense of the Idea of Individualism, 1890–1930 ».
Clarence Carson a poursuivi une carrière dans l'enseignement universitaire. Il a commencé au College Elon en Caroline du Nord à l'automne 1957. Jusqu'en 1973, il a occupé des postes universitaires dans de nombreuses institutions. En 1962, il choisit de quitter l'université de Jacksonville State College, dans l'Alabama pour rejoindre son nouveau poste de professeur d'histoire américaine à l'université du Grove City College, en Pennsylvannie. Aimé par ses étudiants qu'il a marqué intellectuellement de façon indélébile, l'un deux, Paul A. Cleveland, déclara dans son hommage funèbre :
- « La mort survient pour chacun de nous, mais nous ne pouvons pas tous l'affronter avec la satisfaction d'avoir eu une vie pleine de sens. Carson fut en mesure de passer dans ce monde avec la pleine assurance que sa vie durera pour l'éternité. Il laisse un riche héritage qui profitera à la vie de gens partout dans le monde pour de nombreuses années. Ses livres et ses articles perdureront, emplis de sagesse et d'honnêteté comme au jour où ils furent écrits. » (Paul A. Cleveland, 2003, The Freeman[1])
Clarence B. Carson a développé une carrière d'écrivain prolifique. Il a publié 12 livres et des centaines d'articles. Parmi ses œuvres, six volumes sur l'histoire des États-Unis. Sa défense de la liberté découle de son engagement de connaître la vérité et d'aider les autres à mieux la comprendre. Il fonda Le Comité des manuels américains, une organisation à but non lucratif. L'objectif principal de cette association est de fournir des manuels fidèles à la vérité et à la tradition américaine. Les ouvrages portent sur le gouvernement constitutionnel, la libre entreprise et la morale judéo-chrétienne. Ils sont destinés aux lecteurs, en général, aux étudiants des écoles, à des cours d'initiation au lycée ou à l'université, etc.
La fuite hors de la réalité
Dans son œuvre phare, La Fuite hors de la réalité, Clarence Carson entreprend une exploration approfondie du phénomène moderne caractérisé par un éloignement des vérités fondamentales et une adhésion aux idéologies collectivistes. S'étendant sur 548 pages, l'auteur dissèque méticuleusement les innombrables manifestations de cette fuite hors de la réalité à travers différents domaines, de la religion et de la philosophie à l'économie et au droit. À travers une analyse incisive et des arguments convaincants, il dévoile les implications profondes de ce changement sociétal et offre une critique percutante de ses effets néfastes sur la liberté individuelle et l'harmonie sociétale.
Incompréhension de la nature humaine dans les questions sociétales
Clarence Carson met en lumière l'incompréhension de la nature humaine dans les questions sociétales contemporaines. Selon lui, la société moderne a souvent tendance à négliger les aspects fondamentaux de l'humanité, engendrant ainsi une série de problèmes complexes. Carson insiste sur l'importance cruciale de comprendre la nature humaine dans la résolution des défis sociaux et politiques auxquels nous sommes confrontés. Il souligne que cette compréhension est essentielle pour formuler des politiques et des mesures sociales efficaces qui répondent aux besoins réels des individus et de la société dans son ensemble.
Dans cette analyse approfondie, Clarence Carson explore la manière dont cette incompréhension de la nature humaine se manifeste dans divers domaines intellectuels et académiques. De la religion à la philosophie, du droit à la littérature, en passant par le journalisme, l'histoire, l'économie et la psychologie, il examine comment chaque discipline est influencée par cette tendance. Il met en évidence les conséquences de cette incompréhension sur la pensée et la pratique dans ces domaines, soulignant les distorsions et les défis que cela pose pour le progrès intellectuel et social.
Par ailleurs, Clarence Carson souligne également le phénomène d'abandon progressif des principes fondamentaux de la tradition philosophique occidentale. Il déplore la perte de l'acceptation des vérités durables et universelles, qui ont longtemps servi de fondements à la pensée occidentale. Carson analyse les causes de cette tendance et met en garde contre les effets néfastes sur la pensée et la culture contemporaines. Il explore les conséquences de cet abandon sur la société moderne, mettant en évidence la perte de repères moraux et intellectuels qui en découle. Enfin, il propose des pistes de réflexion pour restaurer ces fondements philosophiques essentiels, afin de relever les défis actuels de manière plus éclairée et constructive.
Impact sur la société : la guerre contre les pauvres
Clarence Carson dissèque comment l'éloignement progressif de la réalité a engendré l'adoption de politiques néfastes pour les groupes les plus vulnérables de la société, en particulier les populations pauvres. Il souligne comment des mesures telles que les restrictions de récolte, les lois sur le salaire minimum, les subventions de prix et l'inflation monétaire ont exacerbé les difficultés économiques des plus démunis, plutôt que de les soulager.
Dans son analyse approfondie, Carson examine en détail plusieurs politiques spécifiques, telles que les lois sur le salaire minimum et les subventions de prix, mettant en évidence leur inefficacité et leurs conséquences néfastes sur les populations les plus vulnérables. Il souligne les répercussions à long terme de ces politiques et plaide en faveur d'approches alternatives plus pragmatiques, visant à répondre de manière plus efficace aux besoins des populations défavorisées.
Clarence Carson explore également les conséquences économiques des interventions gouvernementales visant à augmenter la masse monétaire, telles que l'inflation et la dévaluation monétaire. Il souligne les limites de ces politiques et appelle à des approches plus équilibrées pour stimuler l'économie, en tenant compte des impacts à long terme sur la stabilité économique et financière.
En outre, Carson examine les politiques économiques historiques, telles que le New Deal, et évalue leurs répercussions sur la société et l'économie à long terme. Il met en garde contre les enseignements non tirés de l'histoire et propose des alternatives visant à favoriser une croissance économique durable et équitable, basée sur une compréhension approfondie des dynamiques économiques et sociales.
L'éloignement des principes constitutionnels
Clarence Carson explore les garanties constitutionnelles, telles que la liberté d'expression, de presse, de religion et de propriété, et leur importance dans le maintien de l'ordre et de la liberté dans la société. Il met en évidence l'importance de ces principes pour préserver les droits individuels et limiter le pouvoir du gouvernement.
Il identifie les violations des principes constitutionnels, telles que les lois sur le salaire minimum et l'impôt sur le revenu progressif, qui contreviennent aux clauses de procédure régulière et de protection égale de la loi. Il examine les implications de telles violations pour la démocratie et la justice sociale.
Clarence Carson illustre comment l'intervention gouvernementale a contribué à la division de classe et aux conflits sociétaux en opposant les individus et les groupes les uns aux autres. Il analyse les dynamiques de pouvoir sous-jacentes qui alimentent ces tensions et propose des solutions pour promouvoir une société plus inclusive et harmonieuse.
Il met en garde contre la politisation des luttes économiques, soulignant comment cela affaiblit la cohésion sociale et compromet la capacité de la société à résoudre les problèmes de manière constructive. Il plaide en faveur d'une approche plus pragmatique et collaborative pour aborder les questions économiques et sociales.
Clarence Carson résume sa critique des tendances sociétales contemporaines et des politiques gouvernementales, en mettant en évidence les dangers de la fuite de la réalité et de la violation des principes constitutionnels. Il souligne l'urgence de revenir à des politiques réalistes qui mettent l'accent sur les droits individuels et la liberté économique pour assurer un avenir prospère et équitable pour tous.
Notes et références
- ↑ * 2003, Paul A. Cleveland, "Clarence B. Carson, R.I.P.", The Freeman, July, Vol 53, n°7
Publications
- Pour une liste détaillée des œuvres de Clarence Carson, voir Clarence Carson (bibliographie)
Littérature secondaire
- 1970, John Chamberlain, Commentaire du livre de Clarence B. Carson, "The Flight from Reality", The Freeman, January, Vol 20, n°1
- 1971,
- Joseph M. Canfield, commentaire du livre de Clarence B. Carson, "Throttling the Railroads", The Freeman, September, Vol 21, n°9, pp569-573
- John Chamberlain, commentaire du livre de Clarence B. Carson, "Throttling the Railroads", The Freeman, September, Vol 21, n°9, pp566-569
- 1977, Bettina Bien Greaves, Commentaire du livre de Clarence Carson, "The anticommunist blackout in America", The Freeman, January, Vol 27, n°1, pp63-64
- 1989, John Chamberlain, Commentaire du livre de Clarence Carson, "Basic Economics", The Freeman, January, Vol 39, n°1, pp42-43
- 1999, Norman Ream, Commentaire du livre de Clarence B. Carson, "Swimming Against the Tide", The Freeman, April
- 2003, Paul A. Cleveland, "Clarence B. Carson, R.I.P.", The Freeman, July, Vol 53, n°7
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