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Charles de Rémusat
Charles de Rémusat | |||||
Historien, homme politique | |||||
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Dates | 1797 - 1875 | ||||
Tendance | |||||
Nationalité | France | ||||
Articles internes | Autres articles sur Charles de Rémusat | ||||
Citation | |||||
Interwikis sur Charles de Rémusat | |||||
Charles François Marie comte de Rémusat, dit Charles de Rémusat, né et mort à Paris (14 mars 1797 - 6 juin 1875) est un homme politique et un philosophe français dont la carrière s'étend de la Restauration à la fondation de la Troisième République. En philosophie, Charles de Rémusat a été un spiritualiste de l'école de Victor Cousin ; en politique, un doctrinaire, ami de Royer-Collard, de Guizot puis de Thiers.
Biographie
D’une bonne famille de Toulouse, son père chambellan de Napoléon s’est rallié à la Restauration et sa mère, petite-nièce de Vergennes et cousine de Pasquier, dame du palais de l’impératrice Joséphine, a beaucoup contribué à son éducation des lettres. Il collabore aux Tablettes, au Courrier français, à la Revue des Deux-Mondes, au Globe, et signe la protestation contre la loi sur la presse ; il écrit des traductions de Gœthe et de Cicéron et un roman dramatique, Abélard. Il entame avec Guizot, une amitié durable en 1818 : « je crois qu'aucun homme n'a exercé plus d'influence que Guizot sur moi » devait-il écrire dans ses Mémoires.
Sous Louis-Philippe, il est député de Haute-Garonne (1830-1848) et ministre de l'Intérieur en 1840 dans le gouvernement Thiers avant de passer dans l’opposition à Guizot : il est partisan d'une réforme parlementaire et électorale. Il appartient ensuite aux Assemblées constituante et législative toujours comme député de Haute-Garonne. Proscrit au coup d’État en 1851, il rentra en août 1852 ; il se rallie à l'Empire libéral, En 1869, il fonda à Toulouse le Progrès libéral, journal d'opposition modérée.
Ministre des Affaires étrangères sous le gouvernement de Thiers en 1871, il refuse les ambassades de Londres et de Vienne. Son échec à la députation à Paris en 1873 entraîne la chute de Thiers ; il retrouve cependant le siège de député dans la Haute-Garonne peu après et approuve les lois constitutionnelles fondant la Troisième République en 1875.
Élu à l'Académie le 8 janvier 1846 en remplacement de Pierre-Paul Royer-Collard, il est reçu par Emmanuel Dupaty le 7 janvier 1847, son discours de réception est un triomphe pour lui : « Ça été là un de ces beaux jours où le talent, au moment où il la reçoit, justifie magnifiquement sa couronne. » (Sainte-Beuve). Il reçoit Jules Favre et vote contre Théophile Gautier. Il était, en outre, de l'Académie des Sciences morales et politiques.
Œuvres
- 1820 : De la procédure par jurés en matière criminelle. De la loi électorale
- 1840 : Du paupérisme et de la charité légale
- 1842 : Essais de philosophie, 2 vol.
- 1845 : De la philosophie allemande
- 1845 : Abélard, 2 vol.
- 1847 : Passé et présent, mélanges, 2 vol.
- 1852 : Saint Anselme de Canterbury, 2 vol.
- 1856 : L'Angleterre au XVIIIe siècle, 2 vol.
- 1857 : Bacon, sa vie, son temps. Channing, sa vie et ses œuvres
- 1860 : Politique libérale, ou fragments pour servir à l'histoire de la Révolution française
- 1864 : Philosophie religieuse : de la théologie naturelle en France et en Angleterre
- 1870 : John Wesley et le méthodisme
- 1875 : Histoire de la philosophie en Angleterre depuis Bacon jusqu'à Locke, 2 vol.
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