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Arthur Shenfield
Arthur Shenfield | |||||
Économiste, juriste et essayiste | |||||
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Dates | 1909-1990 | ||||
Tendance | Libéral classique | ||||
Nationalité | Royaume-Uni | ||||
Articles internes | Autres articles sur Arthur Shenfield | ||||
Citation | |||||
Interwikis sur Arthur Shenfield | |||||
Arthur A. Shenfield, né en 1909 et décédé le 13 février 1990, était un économiste, auteur et avocat britannique. Il est connu pour ses idées critiques sur les lois antitrust et les interventions gouvernementales dans l'économie. Il a également été professeur d'économie à l'université de Californie et a occupé des postes de responsabilité au sein de la société du Mont-Pèlerin.
Biographie
Arthur Shenfield était un fervent défenseur de la concurrence et sceptique quant à la capacité des organismes bureaucratiques à améliorer le fonctionnement du marché. Il remettait en question l'efficacité des lois antitrust, soutenant que la concurrence devait être préservée plutôt que d'être étouffée au nom de la concurrence elle-même. Sa position reflétait son engagement en faveur de l'économie de marché et son opposition aux interventions excessives de l'État.
En tant que président de la société du Mont-Pèlerin de 1972 à 1974[1], Shenfield a continué à promouvoir les principes du libéralisme économique et à encourager le dialogue entre les penseurs et les chercheurs dans ce domaine. Son mandat à la tête de cette organisation internationale a contribué à renforcer son influence et sa réputation en tant qu'économiste.
Arthur Shenfield a laissé un héritage intellectuel important dans le domaine de l'économie politique et a suscité des débats et des réflexions sur des sujets tels que la concurrence (lois antitrusts), la réglementation et le rôle de l'État dans l'économie. Sa pensée critique et ses positions nuancées ont fait de lui une figure respectée et influente dans les cercles académiques et intellectuels. Il était plus que dubitatif sur la possibilité des organismes bureaucratiques à faire mieux que le marché et pour faire vivre la concurrence. Il aimait à répéter la formule d'Henri Lepage « ne tuons pas la concurrence au nom de la concurrence ! ».
Travaux
Il s'intéressa à de nombreux sujets économiques, allant de l'antitrust, au colonialisme ou au consumérisme. Nous présentons ci-dessous l'analyse détaillée de deux de ses articles.
Illusions et limites du mouvement consumériste
Le consumérisme, en tant que mouvement social et économique, a gagné en popularité ces dernières décennies, avec des figures emblématiques telles que Ralph Nader dans les années 1990-2000. Ce dernier se présentait comme le champion des droits des consommateurs. Cependant, il est essentiel de prendre du recul et d'examiner attentivement les réalités et les illusions qui entourent ce mouvement. Le texte d'Arthur Shenfield intitulé “Consumerism”, publié en 1972 dans la revue Imprimis, s'intéresse ainsi au consumérisme et critique ce mouvement prétendument en faveur du consommateur. S'il était couronné de succès, le consumérisme détruirait en réalité le bien-être des consommateurs. L'auteur commence par utiliser une analogie avec le baseball pour illustrer son point de vue. Il imagine qu'il est possible de détruire ce sport en le présentant comme le premium de tous les sports et en lançant une campagne pour sa protection et son amélioration. Par des règles absurdes et des interventions excessives, le jeu deviendrait rapidement insupportable et perdrait son attrait. L'auteur souligne ainsi la possibilité d'être perçu comme un grand champion tout en détruisant ce que l'on prétend défendre.
Shenfield poursuit en abordant la place du consommateur dans une économie efficiente et progressive. Selon lui, le consommateur devrait être souverain et l'économie devrait le servir de manière optimale. Mais cette souveraineté a des limites : le consommateur ne peut exiger l'impossible, comme obtenir une voiture de luxe au prix d'une voiture ordinaire. Si certains consommateurs pourraient en théorie obtenir des produits haut de gamme sans défauts, cela ne serait possible que grâce à des subventions provenant d'autres consommateurs dont la liberté de choix serait ainsi restreinte. Il affirme qu'il est impossible pour les consommateurs d'obtenir des voitures de luxe au prix de voitures ordinaires, des voitures sans défauts de conception, des voitures entièrement sécurisées ou d'être fournis par les producteurs avec toutes les informations pertinentes concernant leurs achats. L'auteur souligne que la souveraineté du consommateur est limitée à la mesure du pouvoir qu'il peut exercer dans un accord libre avec les producteurs, en choisissant librement quel producteur le servira. Selon lui, cela implique que le consommateur bénéficie de la production au moindre coût, mais qu'il doit également accepter de payer le prix correspondant à ce moindre coût.
Arthur Shenfield remet en question la perception répandue selon laquelle les grandes entreprises exercent un pouvoir excessif et nuisent au consommateur. L'auteur souligne que les entreprises, même les plus grandes, ne sont pas invincibles et que certaines connaissent des périodes de déclin. Il mentionne l'exemple de la United State Steel Corporation, dont la part de production a diminué au cours des soixante-dix dernières années. Shenfield affirme également que, malgré la présence d'oligopoles dans des industries telles que l'automobile, la concurrence reste efficace et la souveraineté du consommateur est évidente, en partie grâce à la concurrence des importations et des voitures d'occasion. L'auteur conteste l'idée selon laquelle les oligopoles nuisent au consommateur ou donnent aux producteurs un pouvoir excessif. Il utilise l'exemple de l'échec de la voiture Edsel et de la tentative infructueuse de Dupont de promouvoir le produit Corfam en remplacement du cuir. Ces exemples démontrent que les consommateurs ont le pouvoir de rejeter des produits qui ne répondent pas à leurs attentes.
Surtout, le mouvement de défense des consommateurs fait fausse route dans ses solutions selon Arthur Shenfield. Il critique les remèdes proposés par le mouvement consumériste, représenté notamment par Ralph Nader, en affirmant qu'ils nuisent en réalité aux consommateurs plutôt que de les protéger. L'auteur conteste ainsi l'idée selon laquelle les défauts de conception dans l'industrie automobile, tels que celui de la voiture Edsel, étaient le résultat d'un pouvoir spécial des grandes corporations comme General Motors pour imposer des voitures dangereuses aux consommateurs. Il souligne que les défauts de conception sont inévitables, mais que lorsqu'ils sont découverts, ils sont corrigés ou les modèles sont retirés du marché, qu'il s'agisse d'une situation de concurrence polypolistique, oligopolistique ou monopolistique. Shenfield affirme que le système économique américain est susceptible de découvrir les défauts de manière rapide grâce à l'organisation de l'information.
L'auteur remet également en question les remèdes proposés par Nader pour la prétendue impuissance du consommateur. Il critique la proposition de fixer de nouvelles normes de qualité, de sécurité, de fiabilité, etc., qui restreindraient le choix du consommateur et augmenteraient les coûts, donc les prix. Il souligne également que la réglementation de l'industrie, bien qu'elle puisse sembler une solution, a montré de nombreux échecs dans le passé, en citant l'exemple de l'I.C.C. (Interstate Commerce Commission) qui n'a pas réussi à protéger les consommateurs contre le pouvoir oligopolistique ou monopolistique de l'industrie ferroviaire.
Enfin, Shenfield critique l'idée de nommer des représentants de l'intérêt public au sein des conseils d'administration des grandes corporations, proposée par Nader. Il soulève des questions sur la manière dont ces représentants seraient choisis, à qui ils seraient responsables, et comment ils pourraient contrôler les abus de leurs collègues au sein du conseil d'administration. Il met en garde contre le risque d'un système de contrôle inefficace ou d'une économie planifiée si de tels représentants étaient mis en place.
L'auteur souligne que les mouvements populistes, tels que le consumérisme, émergent en raison de l'ignorance et du mécontentement qui existent toujours dans la société. Cependant, il prédit que le consumérisme connaîtra une période de gloire suivie d'un déclin. IL affirme que Nader, en tant que champion autoproclamé du peuple, finit par mépriser les consommateurs. L'auteur affirme également que les mouvements populistes exploitent les vieilles astuces politiques pour obtenir des fonds. Les consommateurs peuvent être trompés par ces tactiques, ce qui va à l'encontre de l'idée de protection des droits des consommateurs.
En conclusion, Shenfield affirme qu'une économie qui réussit est intrinsèquement « consumériste », c'est-à-dire qu'elle place le consommateur au centre de ses préoccupations. Mais le mouvement du consumérisme qui, selon lui, utilise le prétexte de la défense du consommateur pour promouvoir des politiques qui finiraient par nuire à ce dernier. Shenfield soutient que le mouvement consumériste est un mouvement populiste qui, comme les autres mouvements populistes, connaîtra une période de popularité, puis s'estompera. Il prédisait que Ralph Nader, en tant que figure emblématique de ce mouvement, serait oublié dans quelques années. Le temps lui donna raison.
Critique et Limitations du Néo-Anarchisme : Une Réévaluation
Dans un autre article publié dans Imprimis en 1975, “Must We Abolish the State?”, Arthur Shenfield propose un examen critique du néo-anarchisme, plaidant en faveur d'une réévaluation de l'État limité face aux défis contemporains. Dans sa critique, il aborde des aspects clés tels que la compensation des injustices passées, les défauts du système judiciaire projeté, les défis de l'intelligence et de la vigilance, ainsi que la nécessité d'une vigilance éternelle pour défendre les principes constitutionnels. À travers son analyse, il vise à mettre en lumière les limites du néo-anarchisme et à réaffirmer la valeur de l'État limité dans la sauvegarde de la liberté et de la justice.
- . Paradoxe argumentatif sur la légitimité des droits de propriété. Arthur Shenfield propose une analyse complexe des fondements et des implications de ces droits en cas de transition vers le néo-anarchisme. IL souligne que de nombreux droits de propriété existants peuvent avoir des origines contestables, héritées d'actions passées considérées comme illégitimes ou moralement répréhensibles. Cependant, dans un système d'État limité, ces droits sont souvent légalisés et protégés par le gouvernement, même s'ils soulèvent des questions éthiques quant à leur validité. Lorsque l'on envisage une transition vers le néo-anarchisme, où l'État serait largement éliminé et où les principes de liberté individuelle et d'autonomie prévaudraient, la légitimité de ces droits de propriété deviendrait encore plus contestée. Dans ce nouveau contexte, où la coercition gouvernementale serait absente, la justification des droits de propriété hérités de pratiques antérieures injustes deviendrait difficile à soutenir. Par conséquent, Shenfield soulève ainsi un paradoxe : comment justifier le maintien de droits de propriété déjà jugés illégitimes dans un système d'État limité, tout en refusant une transition vers le néo-anarchisme où ces mêmes droits pourraient être remis en question plus radicalement ? Il souligne la nécessité d'une réflexion approfondie sur la manière de traiter ces droits dans un contexte de transition politique et sociale. En mettant en lumière ce paradoxe, Shenfield invite à une réévaluation critique des fondements des droits de propriété et de leur légitimité dans différents cadres politiques, soulignant les défis complexes auxquels une société est confrontée lorsqu'elle cherche à réformer ses structures politiques et juridiques.
- . Défauts du Système Judiciaire Projeté par les Néo-Anarchistes
- 1. Analyse du Pouvoir du Subpoena dans le Système Judiciaire. Le subpoena, qui permet de contraindre les témoins à comparaître et de fournir des documents pertinents, est un outil essentiel pour la collecte de preuves et la tenue de procès équitables dans de nombreux systèmes judiciaires. Dans le cadre de l'anarchisme proposé, où la coercition gouvernementale est rejetée, l'utilisation du pouvoir de subpoena est considérée comme une intrusion dans la liberté individuelle, car elle implique l'utilisation de la force contre des individus qui ne sont pas encore reconnus coupables d'un crime. Par conséquent, les néo-anarchistes rejettent généralement l'idée d'accorder ce pouvoir aux tribunaux privés.
- 2. Implications pour l'Effetivité et l'Équité. Sans la capacité de contraindre les témoins à comparaître et de garantir la production de preuves pertinentes, il existe un risque accru d'obstruction à la justice et de partialité dans les procédures judiciaires. En l'absence de ces garanties procédurales, il est possible que certaines parties soient désavantagées lors des litiges, compromettant ainsi l'intégrité du processus judiciaire dans son ensemble. Par conséquent, Arthur Shenfield souligne que l'absence de pouvoir du subpoena peut poser des défis significatifs pour la réalisation des objectifs de justice et d'équité dans le cadre du système judiciaire néo-anarchiste proposé.
- . Les défis de vigilance
- 1. Comparaison des exigences de gouvernance : État limité vs anarchie. Shenfield met en lumière les différences significatives dans les mécanismes de contrôle et de vigilance nécessaires pour maintenir la stabilité et la justice dans ces deux systèmes. Dans un État limité, bien que la surveillance soit essentielle, elle est encadrée par des institutions et des règles constitutionnelles, permettant une certaine prédictibilité et responsabilité. En revanche, dans une société anarchiste, où il n'y a pas de gouvernement centralisé, la vigilance doit être exercée de manière décentralisée par les individus et les agences de protection privées. Shenfield analyse les défis uniques que pose cette dispersion de la responsabilité de la surveillance et soulève des questions sur la faisabilité de maintenir un niveau adéquat de vigilance dans un tel environnement.
- 2. Critique du potentiel utopique. Shenfield souligne les dangers d'une approche idéalisée de la société sans État, mettant en garde contre les risques de sous-estimer les complexités et les défis réels de la gouvernance. Shenfield suggère que l'adhésion aveugle à une vision utopique pourrait conduire à des solutions irréalistes et impraticables, compromettant ainsi la stabilité et la justice sociales. En mettant en lumière ces préoccupations, il appelle à une réflexion plus critique et nuancée sur les implications pratiques de l'anarchisme dans la gouvernance moderne.
Révision de l'État limité
- . Reconnaissance des succès passés de l'État limité. Arthur Shenfield souligne que pendant près d'un siècle et demi, le modèle de l'État limité, tel que conçu par les Pères Fondateurs des États-Unis, a permis de maintenir un gouvernement essentiellement restreint, avec des libertés individuelles protégées et un cadre juridique stable. Shenfield note que, malgré certaines déviations et imperfections, l'État limité a réussi à éviter les dérives totalitaires et à garantir un haut niveau de liberté et de prospérité. Il met en lumière que cette forme de gouvernance a su équilibrer les pouvoirs, maintenir un système judiciaire indépendant et créer un environnement où les marchés pouvaient fonctionner efficacement. Les principes constitutionnels ont servi de garde-fou contre l'abus de pouvoir, permettant une correction des erreurs et des ajustements au fil du temps.
- . Propositions d'amélioration. Shenfield propose de revisiter et d'améliorer le concept de l'État limité pour faire face aux défis contemporains. Plutôt que d'abandonner l'idée de l'État limité en faveur de l'anarchisme, il préconise des réformes pour renforcer les fondements de ce système.
- 1. Renforcement des protections constitutionnelles. Shenfield suggère d'adopter des règles fondamentales plus rigides pour prévenir les abus de pouvoir, notamment en matière de réglementation monétaire, afin d'éviter l'inflation gouvernementale.
- 2. Réforme de la fiscalité et des dépenses publiques. Il plaide pour des règles claires et strictes sur la taxation et les dépenses publiques pour limiter l'interventionnisme de l'État et favoriser une gestion plus responsable des ressources.
- 3. Amélioration de l'éducation et de la vigilance civique. Pour maintenir un État limité, Shenfield insiste sur l'importance de l'éducation civique et de la vigilance continue des citoyens pour contenir la poussée de grossesse de l'État. Une population informée et engagée est essentielle pour surveiller et limiter les excès du gouvernement.
- 4. Encadrement de la réglementation industrielle et sociale. Shenfield propose des mesures pour réduire l'ingérence excessive de l'État dans l'économie, tout en maintenant des régulations essentielles pour protéger les droits des individus et assurer un marché équitable.
En conclusion, Shenfield appelle à un renouveau de l'État limité, en tirant les leçons des erreurs passées et en renforçant les mécanismes de contrôle pour s'adapter aux réalités modernes. Selon lui, cette approche offre un cadre réaliste et pragmatique pour préserver la liberté et la justice.
Informations complémentaires
Notes et références
- ↑ Il succéda à Milton Friedman et céda sa place à Gaston Leduc.
Publications
- 1945, Commentaire du livre de Ludwig von Mises, "Bureaucracy", Economica, Vol 12, n°47, Août, pp180-181
- 1961, "Law", In: Arthur Seldon, dir., "Agenda for a free society. Essays on Hayek's The Constitution of Liberty", Londres: The Institute of Economic Affairs, pp51-67
- 1962, "The Public Sector versus The Private Sector in Britain", Modern Age, Vol 6, n°1, Winter, pp43-58
- 1963,
- a. "Economic Planning in Great Britain: Pretense and Reality", Modern Age, Vol 7, n°2, Spring, pp143-155
- b. "La pianificazione economica in Gran Bretagna: pretese e realtà", Il Politico, n°1: La ricomparsa della pianificazione economica in occidente, pp9-
- 1971,
- a. The Businessman and the Politician, Modern Age, Vol 15, n°2
- b. A Giant in Lilliput, commentaire des livres d'Andrew Roth, Enoch Powell: Tory Tribune, et celui de John Wood, Dir., Powell and the 1970 Election, Modern Age, Vol 15, n°2
- 1972, "Consumerism", Imprimis, September, Vol 1, n°3
- 1973, "An Open Letter to Mr. Ian Smith, Prime Minister of Rhodesia", Imprimis, June, Vol 2, n°6
- 1975, "Must We Abolish the State?", Imprimis, February, Vol 4, n°2
- 1976,
- a. "Scientism and the Study of Society", In: Fritz Machlup, dir., "Essays on Hayek", New York: New York University Press, pp61-72
- b. ""Friedrich A. Hayek: Nobel Prizewinner, In: Fritz Machlup, fir., "Essays on Hayek", New York: New York University Press, pp171-176
- c. "The New Thought of F.A. Hayek", Modern Age, Vol 20, n°1, Winter, pp54-61
- 1978, “The Wiles of Satan”, Modern Age, Spring
- 1977, "Lessons from the British Experience", Imprimis, avril, Vol 6, n°4
- 1980,
- a. The Failure of Socialism: Learning from the Swedes and English, Washington: The Heritage Foundation
- b. "Law, Legislation, and Liberty: Hayek's Completed Trilogy", Modern Age, Spring, pp142-149
- 1981, “Capitalism Under the Tests of Ethics”, Imprimis, Vol 10, n°12, December, pp1, 2, 5.
- 1982,
- a. "F. A. Hayek, 1944, '60", Modern Age, Summer, Vol 26, n°3, pp245-248
- b. "El capitalismo examinado por la ética", ("Le capitalisme examiné par l'éthique"), Estudios Públicos, Vol 6, pp135-152
- 1985,
- a. The Consistency of Hayek’s Thought, Intercollegiate Review, Volume 20, Number 3, Spring/Summer, pp67-71
- b. "Comment" on Roger L. Shinn, "From Theology to Social Decisions—and Return", In: Walter Block, Geoffrey Brennan,Kenneth Elzinga, dir., "Morality of The Market: Religious and Economic Perspectives", Vancouver Fraser Institute, pp196-200
- 1989, "Against the Creation of Wealth: The Threatening Tide", The Freeman, January, Vol 39, n°1, pp16-20
Archives Audio
- 1961, On General Motors, intervention d'Arthur Shenfield à la conférence de la société du Mont Pélerin à Turin
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