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Simon Bilo
Simon Bilo est un économiste indépendant vivant aux États-Unis, à Arlington qui se spécialise dans différents domaines de recherche économique. Il est reconnu pour ses travaux sur la non-neutralité monétaire , également connue sous le nom d'effet Cantillon, la théorie des fluctuations économiques, l'histoire de la pensée économique, l'économie internationale, l'école autrichienne d'économie et l'économie monétaire. Sa contribution intellectuelle se distingue par une approche analytique approfondie et une réflexion critique sur les sujets économiques contemporains.
Simon Bilo réside actuellement à Arlington, aux États-Unis. Il a effectué ses études en économie à l'université de Prague, en République tchèque. Son parcours académique l'a amené à approfondir ses connaissances dans différents domaines économiques et à développer une expertise solide dans son domaine. Grâce à sa formation et à ses recherches, Simon Bilo contribue de manière significative à l'enrichissement des connaissances économiques et à la compréhension des mécanismes économiques complexes.
Domaines de recherche de Simon Bilo
Simon Bilo se distingue par son expertise dans plusieurs domaines de recherche économique. Ses travaux approfondis et sa réflexion critique ont contribué à l'avancement des connaissances dans les domaines suivants :
A. Non-neutralité monétaire et effet Cantillon :
Simon Bilo s'intéresse particulièrement à la non-neutralité monétaire, qui examine comment les changements monétaires affectent les prix relatifs et la répartition des richesses. Il se penche également sur l'effet Cantillon, qui étudie l'impact de la création monétaire sur la distribution des revenus et des richesses au sein de l'économie.
B. Théorie des fluctuations économiques :
Les recherches de Simon Bilo portent également sur la théorie des fluctuations économiques, qui vise à expliquer les cycles économiques, notamment les périodes d'expansion et de récession. Il examine les différents facteurs et mécanismes qui influencent ces fluctuations et explore les implications pour les politiques économiques.
C. Histoire de la pensée économique :
Simon Bilo manifeste un intérêt marqué pour l'histoire de la pensée économique. Il étudie les contributions des économistes passés et les différentes écoles de pensée économique afin de mieux comprendre l'évolution des idées et des concepts économiques au fil du temps.
D. Économie internationale :
Dans le domaine de l'économie internationale, Simon Bilo examine les dynamiques des échanges commerciaux, les effets des politiques commerciales, ainsi que les relations économiques et financières entre les pays. Il analyse les avantages et les inconvénients des différentes formes d'intégration économique et étudie les implications des relations internationales pour la croissance économique et le bien-être des nations.
E. École autrichienne d'économie et économie monétaire : Simon Bilo s'inscrit dans la tradition de l'école autrichienne d'économie, qui met l'accent sur l'entrepreneuriat, l'action humaine et les mécanismes de marché. Il se penche également sur les aspects monétaires de l'économie, en examinant les systèmes monétaires, les politiques monétaires et les implications de la monnaie sur l'activité économique.
Grâce à ses recherches multidisciplinaires, Simon Bilo apporte une contribution significative à notre compréhension des phénomènes économiques complexes et de leurs implications.
Dans son essai "L'attention détournée pendant les récessions", publié en 2021, Simon Bilo se concentre sur la perspective Kirznerienne du processus de marché avec l'apport de la théorie de l'attention limitée formulée par Sharon Gifford. Il propose une extension de la théorie d'Israel Kirzner sur l'entrepreneuriat, dans une application particulière liée aux conditions de récessions économiques. Dans la généralité des cas, les gens choisissent en fonction de leur attention. Hors, celle-ci a des limites. Simon Bilo explore à quel point l'attention, une ressource limitée ou rare, peut être importante pendant les périodes de récessions. Durant ces étapes, les entrepreneurs sont soudainement confrontés à un ensemble d'opportunités qui résultent de mauvaises allocations antérieures des facteurs de production. Mais, Simon Bilo ne s'appuie pas sur la théorie de l'irréversibilité de l'investissement en situation d'incertitude. Cette approche a une perspective ex ante, c'est-à-dire avant que l'investissement ne se produise. Autre contraire, il s'aligne sur la conduite des travaux des auteurs autrichiens (Friedrich Hayek, Ludwig von Mises, Ludwig Lachmann, Roger Garrison) pour s'interroger ce que deviennent les biens d'équipement déjà existants. Car, l'analyse ex post est celle qui convient le mieux dans le contexte des récessions.
Il existe alors deux types d'opportunités pour les entrepreneurs, celles qui servent à réparer les processus de production existants et celles qui créent de nouveaux projets d'investissement. La vigilance des entrepreneurs est alors en suspens. Simon Bilo essaie alors de comprendre le caractère procyclique de l'investissement global au moment précis où les entrepreneurs décident de reporter ou d'abandonner certains de leurs projets en dépassant les limites de leur vigilance entrepreneuriale. En cas d'intervention de l'État par une politique de relance et par l'intermédiaire des dépenses publiques sur des cibles mal choisies, des effets significatifs s'observent sur la vigilance des entrepreneurs. Cela peut entraîner une réaffectation des actifs sur des opportunités entrepreneuriales relativement improductives et donc provoquer la poursuite de la récession. En effet, l'État joue alors un rôle plus important sur le marché en période de crise par des politiques fiscales et budgétaires. Mais, par hypothèse, les hommes et les femmes au service du gouvernement sont moins capables d'identifier les changements dans les goûts des consommateurs que les entrepreneurs. Par conséquent, la production globale risque de diminuer en valeur réelle car les investissements ne sont pas rentables. Lorsque l'État attribue des subventions supplémentaires, les gens se font concurrence pour s'accaparer ces rentes potentielles[1]. Les nouvelles rentes distribuées par l'État sont donc des opportunités de profit qui détournent les entrepreneurs d'autres activités, c'est-à-dire, en cas de récession, d'investir dans de nouveaux projets rentables ou de reconfigurer des investissements existants en activités profitables.
Simon Bilo stipule que dans une société donnée, l'offre de vigilance entrepreneuriale est limitée. Par conséquent, lorsque les exigences en matière de vigilance augmentent soudainement, alors les entrepreneurs ne peuvent pas s'adonner à deux activités en même temps, et ils ont tendance à se concentrer sur les activités qu'ils espèrent être plus rentables pour eux. S'il s'avère que c'est l'État qui déclenche des opportunités de rente, alors ils détournent les entrepreneurs de leur capacité d'attention et les empêchent implicitement de rétablir plus rapidement une situation économique en crise.
Publications
- 2005, "Imputation and Value in works of Menger, Böhm-Bawerk and Wieser", ELogos, Vol 12, n°1
- 2015, "Subjectivism in International Economics: Why Absolute Purchasing Power Parity Does Not Hold", In: Per Bylund, David Howden, dir., "The Next Generation of Austrian Economics: Essays in Honor of Joseph T. Salerno", Auburn: Ludwig von Mises Institute, pp35-42
- 2021,
- a. "Hayek’s Theory of Business Cycles: A Theory That Will Remain Obscure?", The Journal of Private Enterprise, 36(3), Fall, pp27-47
- b. "Diverted Attention During Recessions", In: Diana Thomas, Arielle John, dir., "Entrepreneurship and the Market Process", Mercatus Studies in Political and Social Economy, Palgrave Macmillan, pp13-26
- ↑ Théorie du rent-seeking : Gordon Tullock (1967) et Anne Krueger (1974)