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Valéry Giscard d'Estaing

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Valéry Giscard d'Estaing
Homme politique

Dates 1926 - 2020
Valéry Giscard d'Estaing
Tendance Centrisme
Nationalité France France
Articles internes Autres articles sur Valéry Giscard d'Estaing

Citation
Interwikis sur Valéry Giscard d'Estaing

Valéry Giscard d'Estaing est un homme d’État français, président de la République de 1974 à 1981.

Biographie

Il connaît une enfance heureuse dans une famille aisée. Il s'engage à 18 ans lors de la Seconde Guerre mondiale, ce qui lui vaut la Croix de Guerre. La guerre fine, il fait Polytechnique puis l'ENA. Étudiant brillant, il intègre la prestigieuse inspection des Finances. Il rejoint vite la politique, et est élu Député du Puy-de-Dôme à 30 ans. En 1962, à 36 ans, il remplace Antoine Pinay au ministère des Finances. Il arrive à imposer ses Républicains Indépendants comme un élément indispensable de la majorité du général de Gaulle, puissant mais nourrissant la méfiance du Général envers lui.

Quand Georges Pompidou accède à la présidence, il s'impose comme son inamovible ministre de l’Économie et des Finances. Quand le président meurt, suite à un duel avec Jacques Chalban Delmas, il s'impose en première place de la droite et du centre, et affronte François Mitterrand au second tour. Il domine largement le débat, avec sa phrase restée célèbre « Vous n’avez pas le monopole du cœur », et devient Président de la République, sur fond de peur du communisme.

Président jeune, il tente de rajeunir également la fonction, et de se rapprocher du peuple français. Il tente aussi de mener de nombreuses réformes, pas forcément avisées (voir bilan). Il prend un temps Jacques Chirac comme premier ministre, avant de le remplacer par le plus libéral Raymond Barre. La crise pétrolière qui touche l'ensemble des pays développés entraine une explosion du chômage.

En 1981, il n'arrive pas à se faire réélire et c'est François Mitterrand qui le remplace. Il remplit ensuite de nombreuses fonctions politiques, député député européen, sans réussir à revenir sur le devant de la scène.

Bilan

Son « libéralisme avancé » a, malgré son nom, été largement un cheval de Troie pour faire entrer la social-démocratie voire le socialisme dans de nombreux aspects de la vie française. Ainsi, le collège unique a mis en place une approche uniforme du collège pour tous les étudiants, mettant à l'arrêt l'ascenseur social, augmentant les inégalités malgré son objectif affiché, et responsable d'une part importante de la baisse du niveau scolaire en France depuis lors.

Se cachant derrière le cache-sexe d'un président « social », il préside à une montée massive des dépenses publiques, qui passent sous son septennat de 37 à 43%. Il présida aussi au dernier budget de l’État équilibré (à ce jour) en 1974 et ne sut jamais faire revenir les comptes publics à l'équilibre, précurseur d'une dangereuse dérive.

Il mena une politique profondément europhile, mais marque une complaisance dangereuse envers l'URSS. Il isole la France en refusant de boycotter les jeux de Moscou à la différence des Américains, des Japonais, des Britanniques et des Allemands.

Liens externes

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