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Nigel Farage

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Nigel Farage
Homme politique

Dates 1964-
Nigel Farage
Tendance Libertarien, libéral conservateur
Nationalité Royaume-Uni Royaume-Uni
Articles internes Autres articles sur Nigel Farage

Citation Les dirigeants européens croient que des bureaucrates instruits savent mieux que les péquenots que nous sommes comment nos vies devraient être menées.
Interwikis sur Nigel Farage

Nigel Paul Farage, né le 3 avril 1964 à Farnborough (Londres), est une personnalité politique britannique, figure de l'opposition à l'Union européenne. Il fut à plusieurs reprises chef du Parti pour l'indépendance du Royaume-Uni (UKIP) et député européen. Il dirige aujourd'hui Reform UK, un parti politique britannique, et est élu à la chambre des communes depuis 2024.

Biographie

Il a passé 20 ans de sa carrière comme trader, travaillant notamment pour le Crédit Lyonnais. C'est l'abandon des monnaies nationales dans les années 1990 qui l'a poussé à entrer en politique.

Il se décrit lui-même (ainsi que son parti) comme libertarien et rejette l'étiquette de conservateur. Il critique la construction européenne et l'euro, qui pour lui sont des échecs complets.

Eurosceptique, il dit défendre les « valeurs de démocratie pour les nations », et s'est opposé à l'adoption d'une Constitution européenne en invoquant le « non-respect des votes des peuples européens » (notamment français, irlandais et néerlandais), ainsi que l'absence de référendums pour l'immense majorité des pays européens.

En février 2008, après un discours du Prince Charles devant le Parlement européen au cours duquel il appelle à un leadership européen pour les questions liées aux changements climatiques, Farage reste ostensiblement assis tandis que le prince reçoit une ovation debout du Parlement.

En février 2010, Farage prononce au Parlement européen un discours dans lequel il critique violemment le président européen Herman Van Rompuy, lui attribuant « le charisme d'une serpillière humide et l'aspect d'un petit employé de banque » tout en lui attribuant l'intention d'être « l'assassin de la démocratie européenne et de toutes les nations européennes ». Cela lui vaut par la suite une amende de 3000 euros.

En 2012, son analyse de la crise de la zone euro est que le fossé entre pays du Nord et pays du Sud s'élargit. Or, l'Allemagne n'acceptera jamais les eurobonds ni une mutualisation encore plus poussée de la dette[1]. L'éclatement de la zone euro est donc inévitable.

Grâce à son activité militante, le référendum sur le maintien du Royaume-Uni dans l'Union européenne de 2016 aboutit à un vote favorable au départ du pays de l'UE. Peu après ce succès, Nigel Farage annonce son intention de quitter la tête de l'UKIP, estimant qu'il avait fait sa part et souhaitait retrouver une vie personnelle.

En décembre 2018, il quitte réellement UKIP, et crée peu après le Brexit Party. Il mène le parti à la victoire aux européennes de 2019, avec 29 sièges et la première place en termes de suffrages exprimés. Le parti devient ensuite Reform UK. En 2024, lors des élections pour les Commons, le parti remporte cinq sièges.

Citations

  • « Les politiciens ont accusé les banques d'être à l'origine de la crise de 2008, alors que ce sont les politiciens, et Alan Greenspan, qui ont supprimé une régulation vieille de 70 ans. »
  • Je veux que vous soyez tous virés ! (Nigel Farage dans l’enceinte du Parlement Européen)
  • L'Union européenne a acheté toute la classe politique : c'est la meilleure chose qui soit arrivée aux politiciens. Staline en URSS éliminait ses opposants ; eux sont beaucoup plus malins : ils les achètent.
  • Une union monétaire qui comprend à la fois l'Allemagne et la Grèce ne peut pas durer longtemps.
  • Quand on vous enlève le droit de choisir votre avenir par le vote, que vous reste-t-il ? La désobéissance civile et le soulèvement.
  • Quand j'entre dans cet immeuble à Bruxelles, j’ai l’impression d’être entouré par des adeptes de la scientologie, des adeptes d’une secte étrange, qui continuent de croire en leur projet alors même que le désastre est général.
  • L'Europe n'a plus rien de libéral : c'est une prise de pouvoir massive par les grandes entreprises et le "grand gouvernement".
  • Toute cette histoire de renflouement des États par les banques n'est qu'un système de Ponzi géant : c'est le même argent qui circule des uns aux autres, et tout cela finira par s'écrouler.
  • Mario Draghi, nommé à présent par ceux qui croient en l'euro "Super Mario", a montré son gros bazooka l'autre jour en faisant monter les enchères, nous disant, ce qui est pour moi un concept étrange, qu'il dispose d'une quantité d'argent illimitée. Eh bien, je ne pense pas que l'argent pousse sur les arbres, et je pense que cet argent se limite à ce que les contribuables allemands, hollandais et finlandais sont prêts à payer.
  • Cette Union européenne est un nouveau communisme. C'est un pouvoir sans limites. Elle crée une marée de misère humaine, et plus tôt elle sera balayée, mieux ce sera. (17/04/2013)

Notes et références

Liens externes


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