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Gary Greenberg
Gary Greenberg | |||||
Juriste | |||||
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Dates | 1943- | ||||
Tendance | Libertarien | ||||
Nationalité | États-Unis | ||||
Articles internes | Autres articles sur Gary Greenberg | ||||
Citation | |||||
Interwikis sur Gary Greenberg | |||||
Gary Greenberg (né le 11 novembre 1943) était, avant sa retraite, procureur principal pour la division de la défense pénale de la Legal Aid Society à New York. Il a reçu une bourse d'études Regents de l'État de New York et il a fréquenté le Brooklyn College, où il s'est spécialisé en mathématiques. Il a obtenu un doctorat en droit de la faculté de droit de l'Université Seton Hall.
La lancée dans la fondation du mouvement libertarien
Gary Greenberg fait partie des fondateurs du Parti libertarien (FLP : Free Libertarian Party) de New York. Il s'est présenté aux élections en tant que libertarien pour le Congrès (1972), pour être procureur du district de Manhattan (1973) et gouverneur (1978). Idéologiquement, il adoptait une position ultra-droitière qui ne plaisait pas du tout à Murray Rothbard, lorsqu'il déclarait dans ses meetings vouloir favoriser une intervention des États-Unis à l'étranger. Il a occupé quatre mandats en tant que président du Parti libertarien de New York et il a écrit avec Jerome Tuccille plusieurs livres sur la religion et l'histoire. De plus, il fut rédacteur en chef du magazine libertarien Outlook, un journal de commentaires politiques.
Sous ses auspices, Gary Greenberg, avec l'aide de la Society for Individual Liberty (SIL), organisa la conférence libertarienne qui s'est tenue à la faculté de droit de l'Université de Columbia, à New York, les 13 et 14 mars 1970. Le précédent gala du mouvement avait eu lieu en octobre 1969 à l'hôtel Diplomate de New York. Cela fut un succès puisque trois-cents personnes ont assisté à la nouvelle conférence. Ceci a permis de renforcer le mouvement libertarien en croissance rapide à New York. L'auditoire sérieux et curieux dans son désir d'apprendre contrastait avec la conférence du RLA à New York qui avait eu lieu un an et demi plus tôt où des attitudes d'hystérie, de tumulte, de cris entre les factions de gauche, du centre et de droite avait gâché la sérénité de la réflexion. Parmi les conférenciers figuraient Murray Rothbard qui parla de la stratégie à développer pour gagner la liberté, et il fit également une intervention sur la différence à établir entre l'école autrichienne d'économie et l'école de Chicago. Pour sa part, Jerry Tuccille a parlé de la psychologie de gauche et de droite. Enfin, un débat attendu a clôturé l'évènement entre Roy A. Childs et Jeffrey St. John. Le premier présentait la thèse de l'anarcho-capitalisme tandis que le second défendait la thèse objectiviste de l'État limité. Bien que les deux orateurs aient présenté leurs arguments paisiblement, chacun est resté dans son camp avec leurs défauts et qualités rhétoriques.
Le révisionnisme du nouveau testament
Gary Greenberg est président de la Biblical Archaeology Society de New York depuis plusieurs années, membre de la Society of Biblical Literature, de la société d'exploration de l'Egypte, du American Research Center in Egypt, de l'Archaeological Institute of America et de la Historical Society. Il a fréquemment donné des conférences sur l'histoire ancienne, sur la mythologie, sur les études bibliques et il a également présenté des articles lors de plusieurs conférences internationales prestigieuses concernant les affaires égyptiennes et/ou bibliques, y compris le Congrès international des égyptologues en septembre 1995, la Rencontre internationale des la société de littérature biblique en juillet 1997 et dans plusieurs conférences internationales de l'American Research Center en Égypte. Il n'y a pas très longtemps, il était encore rédacteur en chef du BASNY Explorer, un bulletin archéologique.
Il est l'auteur de plusieurs livres sur l'histoire biblique et sur celle du Proche-Orient, dont 101 Mythes de la bible et le mystère de Moïse. Ses autres œuvres incluent "The Judas Brief", qui défend Judas et les prêtres juifs contre les fausses accusations de l'Évangile sur leurs responsabilités dans la mort de Jésus. Pour défendre sa thèse révisionniste, Gary Greenberg laisse entrevoir le doute en précisant que l'évangile de Jean diffère radicalement et contredit les trois autres évangiles en ce qui concerne les événements qui ont conduit à l'arrestation de Jésus. Le travail d'instruction auquel se livre l'avocat Gary Greenberg, offre une réfutation à grande échelle sur les accusations de l'Évangile selon lesquelles Judas aurait trahi Jésus et que le sacerdoce juif aurait exigé, par la suite que Pilate le crucifie devant le peuple juif. Il présente la thèse où Judas et Jésus auraient tenté ensemble de stopper un massacre de Juifs par les romains. Judas, aurait agi donc sur l'ordre de Jésus, pour le représenter et négocier un accord avec Ponce Pilate et le grand prêtre juif. À la suite de cela, il aurait été convenu que Jésus reste en résidence surveillée, avec le grand prêtre, jusqu'à la fin de la fête à laquelle ses disciples de devaient pas participer. Ensuite, Jésus aurait reçu la promesse de retrouver la liberté. Mais, selon Gary Greenberg, Hérode Antipas, le dirigeant galiléen, craignait la popularité de Jésus en Galilée et il a réussi à faire pression sur Pilate pour rompre l'accord et exécuter Jésus sous prétexte qu'il représentait une menace à l'ordre public romain. D'après l'auteur, les principaux prêtres juifs n'avaient aucune influence politique sur Pilate et n'avaient guère de soutien politique de la part de la population juive. Le seul grand dirigeant juif qui s'est senti menacé par Jésus était Hérode Antipas, le souverain de Galilée, celui qui avait été nommé par les Romains et qui avait décapité auparavant Jean-Baptiste, accusé simplement d'avoir dénoncé la méchanceté d'Hérode.
Dans "The Case for a Proto-Gospel", Gary Greenberg réalise une étude historique sur les origines de l'Évangile qui plaide pour l'existence d'un évangile perdu antérieur, une proto-bible, qui aurait servi de ressources pour les histoires de Jésus. Dans ce document, il affirme que les chrétiens pré-évangéliques ne croyaient pas que Judas avait trahi Jésus. Il fait le portrait de Ponce Pilate comme un meurtrier cruel et corrompu qui ne tolérait aucun désaccord de la part des dirigeants juifs et qui réprimait brutalement toute protestation contre ses décisions.
Publications
- 1971, "Legal systems under anarcho-capitalism", Abolitionist, Winter, pp13-17
- 1972, "Commentaire du livre de" Bruno Leoni, "Freedom and the Law", The Libertarian Forum, août-septembre, Vol 4, n°8-9, p6
- 1973, "The Blackmailer as Villain", The Libertarian Forum, Vol 5, n°3, mars
- 1977, "Defending the Defendable", The Libertarian Forum, Vol 10, n°9, septembre
- 1993, "Manetho Rehabilitated: A New Analysis of His Second Intermediate Period", Discussions in Egyptology, n°25
- 2000,
- a. avec Jerome Tuccille, "War of the Werewolf", Xlibris Corporation
- b. "101 Myths of the Bible: How Ancient Scribes Invented Biblical History"
- 2008, "The Moses Mystery: The African Origins of the Jewish People"
- 2009,
- a. "Manetho’s Twelfth Dynasty and the Standard Chronology1e", Journal of the Society for the Study of Egyptian Antiquities (JSSEA), n°29
- b. avec Jerome Tuccille, "The Werewolf of Wall Street"
- Nouvelle édition en 2011, Pereset Press
- 2011, "Who Wrote the Gospels? Why New Testament Scholars Challenge Church Traditions"