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Erica Carle
Erica Carle | |||||
Essayiste | |||||
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Dates | |||||
Tendance | Libérale classique | ||||
Nationalité | États-Unis | ||||
Articles internes | Autres articles sur Erica Carle | ||||
Citation | |||||
Interwikis sur Erica Carle | |||||
Erica Carle est une auteure et chercheuse polyvalente qui a consacré une grande partie de sa vie à explorer des domaines variés, de la réalisation de spectacles de talents dans de petites villes à la rédaction d'articles pour des publications reconnues par les libéraux et les libertariens (The Freeman, Rampart Journal, Christian Economics). Elle s'est engagée dans des recherches mêlant la sociologie et l'éducation. Et, son travail mené dans les années 1960 et 1970, demeure particulièrement pertinent à une époque contemporaine où les questions liées à l'enseignement, la sociologie et la culture suscitent de vives discussions. Erica Carle a poursuivi des études supérieures en ergothérapie à l'Université du Wisconsin. Elle a obtenu aussi son diplôme, en 1961, d'un cursus complet à la Freedom School de Rampart College, dirigée par Robert LeFevre. Cette formation aux idées libérales et libertariennes a probablement joué un rôle clé dans son développement intellectuel et dans son engagement ultérieur dans la recherche et l'écriture.
Dans son ouvrage intitulé "The hate factory" Erica Carle a entrepris une analyse approfondie de 150 ans d'histoire sociologique, tout en fournissant une explication critique de la manière dont la sociologie a été utilisée dans le système éducatif pour influencer, corrompre et endoctriner les élèves et les étudiants. L'ouvrage est un plaidoyer pour la nécessité de reconnaître et de comprendre comment ces influences sociologiques ont façonné l'éducation et la société en général.
Parcours professionnel d'Erica Carle dans la communication
Après avoir obtenu son diplôme de l'Université du Wisconsin, la première année d'Erica Carle a été marquée par la promotion et la réalisation de spectacles pour des jeunes talents dans de petites villes à travers la nation américaine. Cette expérience l'a exposée à une variété de talents artistiques et lui a permis de développer des compétences en gestion d'événements, en organisation, et en communication avec des communautés locales diverses.
Par la suite, Erica Carle a rejoint Goodwill Industries en tant que directrice des loisirs. Dans ce rôle, elle avait pour mission de planifier et de coordonner des activités récréatives pour les bénéficiaires de Goodwill. Ce travail était important pour améliorer la qualité de vie des personnes travaillant pour l'organisation ou bénéficiant de ses services comme clients ; cela démontre le fort engagement d'Erica Carle dans le secteur du bien-être social.
Erica Carle a également occupé le poste de directrice de productions artistiques pour l'Empire Producing Company basée à Kansas City, Missouri. Cela indique son implication dans le domaine de la production artistique, ce qui a inclus la gestion de spectacles et d'événements culturels.
Elle a également acquis de l'expérience dans le domaine du mannequinat et des relations publiques. Cette période de sa vie a été marquée par des engagements professionnels liés à la représentation visuelle et à la communication. Ses compétences dans ce domaine ont pu être utiles dans sa future carrière professionnelle et dans la rédaction d'articles.
Pendant quatre ans, Erica Carle a travaillé en tant que directrice de la radio et de la télévision, ainsi que scénariste, pour une agence de publicité située dans la région du Midwest. Dans ce rôle, elle a acquis des compétences en communication, en marketing et en narration.
Une école de qualité n'a pas besoin de finances publiques donc pas d'impôt
Dans l'article intitulé "Éducation sans Taxation", Erica Carle explore un concept novateur remettant en question l'idée traditionnelle selon laquelle l'éducation dépend exclusivement de financements publics par le biais de l'impôt. Le point de départ de cet essai est l'histoire fascinante de Joseph Lancaster et de sa révolution éducative en 1798. Cette école accueillait des enfants de milieux divers, y compris les plus démunis, et parvenait à des résultats remarquables en matière d'alphabétisation, d'écriture et d'arithmétique. Cette réussite a suscité un intérêt mondial pour les méthodes d'enseignement innovantes[1].
1. La Méthode Éducative Innovante de Lancaster. Joseph Lancaster a utilisé des moniteurs, des élèves plus âgés enseignant aux plus jeunes, avec une promotion individuelle des élèves au fur et à mesure de leur réussite. Divers outils pédagogiques, tels qu'une roue alphabétique, des ardoises, des fiches de lecture et des tables de sable, étaient employés. Des devises et des slogans étaient affichés dans la salle de classe pour inspirer les élèves. La devise de Lancaster, "Que chaque enfant ait toujours quelque chose à faire, et une raison de le faire", résume son approche.
2. Mise en Avant de l'Organisation et de l'Éducation Globale. Joseph Lancaster avait une autre devise que souligne Erica Carl, "Un endroit pour chaque chose, et chaque chose à sa place". En plus de l'enseignement académique, Lancaster encourageait les activités en plein air, les leçons bibliques et le rôle actif des élèves-moniteurs.
3. Soutien et Financement par des philanthropes privés. Erica Carle aborde également le soutien considérable dont bénéficiait Lancaster, notamment de la part de personnalités influentes telles que le Duc de Bedford, le Duc de Kent, Lord Somerville, Robert Owen et George III.
4. La Compétition entre Lancaster et Bell. La rivalité entre les systèmes éducatifs de Lancaster et de Bell, un autre pédagogue, a stimulé la création d'écoles supplémentaires et l'amélioration de la qualité de l'éducation, malgré les inquiétudes concernant la sur-éducation prononcé par les critique de Joseph Lancaster.
La conclusion de l'article d'Erica Carle exprime une insatisfaction envers le système éducatif aux États-Unis. L'auteure soulève des inquiétudes concernant le coût, l'efficacité et les promesses politiques non tenues en matière de qualité d'éducation. Elle suggère donc que le système éducatif de Joseph Lancaster, malgré ses défis, a produit des élèves disciplinés, moraux et brillants, et qu'il pourrait trouver à nouveau sa place dans l'éducation future.
L'école : une usine de haines
Dans son livre, "The hate factory", écrit en 1972, Erica Carle décortique les mécanismes par lesquels des idéologies ou des croyances particulières ont été introduites dans les écoles, influençant ainsi la façon dont les élèves perçoivent le monde. Cette analyse met en évidence des préoccupations importantes quant à l'influence idéologique dans l'éducation. Le livre se concentre sur la question de savoir pourquoi tant d'enfants semblent devenir amers, remplis de haine, de ressentiment et de désillusion, et pourquoi ils se laissent influencer par des personnes malveillantes et des idéologies radicales.
"The Hate Factory" éclaire les problèmes actuels et les conflits qui sévissent dans les écoles, qu'elles soient publiques ou privées. L'auteure met en lumière les conséquences des tendances sociologiques sur l'éducation, les valeurs morales et la manière dont elles ont contribué à façonner les débats contemporains. Ce livre se révèle être une contribution essentielle à la compréhension de la société et de l'éducation, ainsi qu'un appel à une réflexion plus profonde sur la manière dont ces domaines interagissent.
- Les conséquences de l'influence négative sur les enfants. L'influence négative est décrite par Erica Carle comme remplissant l'esprit des enfants de doutes, de désespoir, d'idées destructrices, de vol, et de haine. Elle explique que la plupart des gens cherchent à organiser la vie des autres en fonction de leurs propres priorités sans prendre en considération la liberté individuelle. Elle évoque le concept de "lust for other men's souls" (la soif des âmes des autres) pour décrire ce désir de contrôle sur les autres
- . Préserver les valeurs familiales et les principes moraux. Le livre s'adresse principalement aux parents qui se sentent responsables du mal-être de leurs enfants mais ne comprennent pas comment les choses ont pu mal tourner. Il explore également les préoccupations des élèves qui voient leurs amis changer et tomber sous l'influence de manipulateurs et de mouvements radicaux. L'auteure souligne l'importance de prendre des mesures de protection pour préserver les valeurs familiales et les principes enseignés par les parents.
- . Objectif du livre : Sensibiliser aux enjeux éducatifs. L'objectif principal du livre est d'apporter une lumière sur les problèmes et les conflits actuels qui affectent les écoles, qu'elles soient publiques ou privées. Erica Carle cherche à sensibiliser le lecteur aux enjeux éducatifs et sociologiques contemporains. Elle vise à encourager une réflexion critique sur l'influence idéologique dans l'éducation et ses conséquences sur la société. En fin de compte, le livre aspire à susciter un débat constructif et à promouvoir des réformes éducatives éclairées.
- . Alerte contre les influenceurs dans les écoles. Erica Carle lance une alerte contre les influenceurs qui sévissent dans nos écoles. Car dit-elle, ces influenceurs cherchent à aliéner l'affection des enfants envers leurs parents et à les convaincre d'abandonner les principes moraux qui leur ont été enseignés. Elle met en évidence le fait que ces "persuaders" encouragent la haine envers la loyauté familiale, la moralité, la recherche scientifique honnête, l'indépendance, la responsabilité personnelle et la réalisation de soi.
- . La menace des sociologues et leur ambition de domination mondiale. Pour Erica Carle, le danger dans les écoles vient de l'entrée de nouveaux sociologues. L'auteure affirme que l'ambition déclarée de la sociologie est de prendre le contrôle des esprits des générations futures afin de finalement gouverner le monde et toutes les populations. Elle suggère que cette ambition vise à priver les individus de leur liberté individuelle. Selon Erica Carle, les sociologues ont recours à la sympathie, au charme, à la tromperie, à la distorsion de la vérité, aux mensonges flagrants et à la coercition mentale pour atteindre leurs objectifs. Elle affirme que, malgré les dommages qu'ils ont causés, ils ont réussi à échapper en grande partie à la détection de mensonges. Elle exprime des préoccupations quant à l'impact de la sociologie sur les enfants et invite les parents à s'informer et à protéger leurs enfants de cette influence.
Erica Carle rappelle que l'ambition de dominer le monde n'est pas nouvelle et a été poursuivie par de nombreux penseurs et sociologues tout au long de l'histoire. Elle fait référence à des philosophes grecs tels que Platon et à d'autres intellectuels qui ont spéculé sur les méthodes de contrôle des êtres humains.
Informations complémentaires
Notes et références
- ↑ Le système de Joseph Lancaster a été adopté avec succès par la New York Free School Society, obtenant des résultats impressionnants et suscitant des éloges pour son efficacité.
Publications
- 1962, "Education Without Taxation", The Freeman, March, Vol 12, n°3, pp48-55 [lire en ligne]
- Repris en 1993, "Education Without Taxation", In: Hans Sennholz, dir., "Public Education and Indoctrination", Irvington-on-Hudson, NY : Foundation for Economic Education, pp47-54 [lire en ligne]
- 1965, "Columbus Day-1892", Rampart Journal of the individual thought, Vol 1, n°3, Fall, pp1-8
- 1966, "Knowledge Be Dammed", Rampart Journal of the individual thought, Vol 2, n°3, fall, pp39-46
- 1972, "The hate factory", Milwaukee, Wisconsin: Erica Carle Foundation