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Edward Hudgins

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Edward L. Hudgins est directeur de recherche auprès d'un think tank, Heartland Institute. Auparavant, il était directeur de l'Atlas Society. Il a également été rédacteur en chef du magazine Regulation et directeur des études réglementaires au Cato Institute. Il a également été économiste principal pour le Joint Economic Committee du Congrès américain. Dans le think tank Heritage Foundation, il a été directeur adjoint des études de politique intérieure et directeur du Center for International Economic Growth, où il a lancé le concept d'un indice de liberté économique. Il est titulaire d'un doctorat en philosophie politique de l'Université catholique d'Amérique où il a fait une thèse de doctorat sur le concept de praxéologie chez Ludwig von Mises. Il a enseigné dans des universités aux États-Unis et en Allemagne.

Un proposeur inlassable de la privatisation des services publics

Edward Hudgins est un spécialiste de la déréglementation et il prône particulièrement la privatisation des services postaux aux États-Unis. Le pouvoir de la concurrence, répète-t-il n'est pas simplement d'offrir des biens et des services adéquats quand les concurrents offrent l'excellence. La concurrence pousse les entrepreneurs à satisfaire et donc à garder leurs clients. Qu'il s'agisse d'automobiles, d'ordinateurs personnels, d'Internet, d'électronique grand public ou de vols aériens, seuls les entrepreneurs peuvent commercialiser des biens et des services, les rendant accessibles à tous.

La liberté pour chaque individu de choisir sa médecine

Juste avant la crise du COVID-19, il écrit en 2018, avec un esprit visionnaire étonnant, sur le blog de la Foundation For Economic Education, que le XXIe siècle sera confronté à une obligation d'innovations médicales afin de débarrasser l'humanité de maladies invalidantes et mortelles. Il regardait alors du côté du Japon qui a adopté le modèle Free To Choose Medicine pour ses thérapies à base de tissus. Edward Hudgins déplore qu'un pays comme les États-Unis qui dispose d'installations de recherche et d'experts de pointe, soit ralenti par un long processus d'approbation étatique, la Food and Drug Administration (FDA). Il écrit assez sèchement que la sclérose bureaucratique crée des retards empêchant de nombreuses personnes de se soigner. Les 15 000 employés de la FDA, lâche-t-il, ne subissent pas de conséquences néfastes pour le cimetière invisible que leurs politiques contribuent à remplir.

Pourquoi, le Japon est-il donc mieux placé que la presque totalité des pays du monde ? Edward Hudgins nous explique que les japonais ont eu l'ingénieuse idée de s'inspirer de la proposition de Bartley Madden, émise dans son livre, "Free To Choose Medicine (FTCM)". Cette approche innovante est une voie alternative à la certification gouvernementale traditionnelle des médicaments. Elle permet aux patients d'accéder à des traitements sûrs, prometteurs et plus rapidement. Les réformes japonaises sur la médecine regénérative ont facilité la collecte et l'accès aux données basées sur l'utilisation des médicaments distribués sur le marché. Grâce à la mise en place de cette base de données sur les médicaments en cours d'évaluation, le système fournit des données du monde réel lorsque les patients essaient différents médicaments ou thérapies. Les régulateurs japonais, plutôt conservateurs d'habitude, ont autorisés un système de collecte des données des patients en dehors de la voie des tests cliniques standard. Les résultats peuvent être ainsi placés dans un registre, où les noms et les autres informations privées sont protégés de la vue des chercheurs.

Pour que les progrès en médecine et en pharmacie soient aussi prodigieux que ceux du secteur de l'information et des communications durant ces dernières années, il est important, nous martèle Edward Hudgins, que le bimoteur avec d'un côté, la liberté des producteurs et de l'autre la liberté du choix individuel pour les patients fasse son effet. Il précise que l'industrie du génie génétique et du bio-hacking sont à la pointe de cette révolution qui a permis de faire baisser le coût du séquençage d'un génome humain de 100 millions de dollars en 2001 à environ 1 000 dollars en 2018.

Informations complémentaires

Publications

  • 1990, "Private Property: The Basis of Economic Reform in Less Developed Countries", Backgrounder, n°770
  • 1992, avec Ronald D. Utt, dir., "How privatization can solve America's infrastructure crisis", Washington, DC: Heritage Foundation
  • 1996, dir., "The Last Monopoly: Privatizing the Postal Service for the Information Age", Washington: Cato Institute press
  • 2000, dir., "Mail @ the Millennium: Will the Postal Service Go Private?", Washington: Cato Institute press
  • 2002, avec Charles V. Peña, "Should the United States “Weaponize” Space?: Military and Commercial Implications", Policy Analysis, n°427, 18 mars 2002, Cato Institute Press
  • 2003, dir. "Space: The Free‐​Market Frontier", Washington: Cato Institute press

Littérature secondaire

Liens externes