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Droits des travailleurs

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Les droits des travailleurs désignent l'ensemble des droits dont bénéficient les travailleurs, et plus spécifiquement les salariés.

Qui est à l'origine des droits des travailleurs

La mythologie sociale en France considère généralement ces « acquis sociaux » comme gagnés à la force du poignet par des grèves et des combats syndicaux. La réalité est bien plus nuancée, voire opposée.

Ce sont les libéraux qui ont été en première ligne de ce sujet dès le XIXe siècle. C'est le libéral Émile Ollivier qui fait voter le 24 mai 1864 la loi Ollivier supprimant le délit de coalition, autorisant ainsi les syndicats, et reconnaissant le droit de grève. Un auteur comme Gustave de Molinari dénonça avec force le livret ouvrier et le passeport intérieur qui restreignaient la liberté de mouvement des ouvriers et même de tout individu en France[1]. La participation et l'intéressement sont le fruit de l'actions de patrons comme Edme Jean Leclaire, désireux d'associer leurs salariés aux résultats de l'entreprise.

A l'inverse, le syndicalisme et le communisme ont plutôt été des opposants à ces droits, considérant qu'ils risquaient de retarder le « grand soir ».

Erreur courante : les libéraux sont contre les droits des travailleurs

Les libéraux soutiennent que chaque individu a le droit de négocier son salaire et ses conditions de travail. Le marché libre et la concurrence permettent d'équilibrer ces demandes des salariés avec ce que peuvent offrir les entreprises à un instant t.

Les libéraux s'opposent cependant largement à l'inscription dans des réglementations publiques de ces éléments, qui deviennent ensuite des cadres statiques qui entravent plutôt que promeuvent ces droits. L'effet néfaste de ces droits des travailleurs inscrits dans le marbre de la loi ou des « acquis sociaux » intouchables est ainsi particulièrement visible dans le secteur des ports en France : le secteur portuaire en France a été marqué par l'influence considérable des syndicats, en particulier la CGT. L'importance des ports en France ne peut être sous-estimée, en tant que moteurs de l'économie nationale et de la connectivité internationale. Cependant, l'impact des syndicats, en particulier de la CGT, sur le secteur portuaire a été lourdement néfaste, expliquant largement le déclin des ports français par rapport, par exemple, à Anvers. Les ports en France constituent un exemple significatif des effets néfastes de la toute-puissance des syndicats dans un secteur. Ainsi, le secteur des ports en France, verrouillé par la CGT, a vu une diminution de 50 % en 17 ans dans un marché en hausse continuelle. C'est que souligne le journal Libération, pourtant peu sujet à des sympathies libérales : « Alors que le marché européen des containers croît d’environ 5 % par an, la part de marché des ports français n’a cessé de décliner ces dernières années : elle est passée de 11,6 % en 1989 à 6,2 % en 2006.  »[2]

Notes et références

  1. Le passe sanitaire pourrait être pire que le livret ouvrier, Gérard-Michel Thermeau, 23 décembre 2021
  2. « Les ports déchargent leur colère contre le passage au privé », Libération, 21 avril 2008, [lire en ligne]

Voir aussi


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