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Clint Eastwood
Clint Eastwood | |||||
Acteur | |||||
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Dates | 1930- | ||||
Tendance | Libertarien | ||||
Nationalité | États-Unis | ||||
Articles internes | Autres articles sur Clint Eastwood | ||||
Citation | |||||
Interwikis sur Clint Eastwood | |||||
Clint Eastwood (né le 31 mai 1930 à San Francisco, Californie) est un acteur américain et un libertarien convaincu.
Il a joué dans une soixantaine de films, parmi lesquels : Pour une poignée de dollars, Et pour quelques dollars de plus, Le Bon, la brute et le truand, Pendez-les haut et court, L'Inspecteur Harry, L'Homme des hautes plaines, L’Épreuve de force, L'Évadé d'Alcatraz, Firefox, l'arme absolue, Pale Rider, La Dernière cible, Chasseur blanc, cœur noir, Impitoyable, Dans la ligne de mire, Sur la route de Madison, Space Cowboys.
Il a par ailleurs réalisé une trentaine de films, parmi lesquels : L'Homme des hautes plaines, La Sanction, L’Épreuve de force, Honkytonk Man, Bronco Billy, Pale Rider, Le Maître de guerre, Chasseur blanc, coeur noir, Impitoyable, Un Monde parfait, Sur la route de Madison, Minuit dans le jardin du bien et du mal, Les Pleins pouvoirs, Juste cause, Space Cowboys, Créance de sang, Mystic River, Million Dollar Baby, Gran Torino, L'échange.
Il mène aussi une vie politique (il a été maire de 1986 à 1988 de la ville de Carmel, en Californie). Dans le film Les Pleins Pouvoirs, il prétend que même le Président des États-Unis peut être un criminel, et s'intéresse également beaucoup à la musique d'où le film Bird qui retrace la vie du jazzman Charlie Parker. Il est également le producteur de Straight no chaser (1989) un documentaire sur Thélonious Monk.
Impliqué dans le débat public, il soutient en 2016 Donald Trump pour l'élection présidentielle américaine, mais ne le soutient plus en 2020 et lui préfère Michael Bloomberg[1].
Citations
- - Playboy : "Comment vous situez-vous politiquement ?" - Eastwood : "Je suis libertarien... Chacun laisse l'autre tranquille...[2]
- J'aime le point de vue libertarien qui est de laisser les autres vivre tranquilles. Même gamin, j'étais agacé par les gens qui disaient aux autres comment vivre.
- Je ne suis pas vraiment conservateur. Je suis conservateur sur certaines choses. Je crois qu'il faut moins d'État. Je crois dans la responsabilité fiscale et dans toutes sortes de choses dans lesquelles les Républicains ont cru, mais auxquelles ils ne croient plus maintenant. Par conséquent, je pense que dans mon pays, il n'y a plus de différence entre les partis politiques.
- Il y a un rebelle qui sommeille en moi. Quand quelqu'un me dit que la tendance est dans telle ou telle direction, je vais dans le sens contraire. Je hais l'idée de tendance. Je suis où j'en suis, parce que je suis un excentrique. Je me suis toujours considéré trop individualiste pour être de gauche ou de droite.
- Sur le mariage homosexuel : "D'un point de vue libertarien, on se dit : 'Ah oui ? Et alors ?' Vous devez croire dans l'égalité totale. Les gens devraient avoir le droit d'être et de faire ce qu'ils veulent -- tant et aussi longtemps qu'ils ne blessent personne.[3]
- L'abus de pouvoir n'est pas l'apanage de sales types dans d'autres pays. Ça arrive dans notre propre pays, si nous ne sommes pas vigilants. Les gens au pouvoir deviennent blasés, trompés et enivrés par le pouvoir lui-même.
- À propos de la guerre en Irak : "Je n'étais pas pour qu'on aille là-bas. Seulement parce que la démocratie n'est pas quelque chose qu'on reçoit en une nuit. Je ne crois pas que l'Amérique soit devenue démocratique en une nuit. C'est quelque chose pour quoi on doit croire et se battre pour.
- On sait qu’Eastwood a été régulièrement taxé de fascisme par les crétins, à qui ses engagements républicains et la justice immanente pratiquée par l’inspecteur Harry (Dirty Harry en anglais) suffisaient pour expédier leur jugement – et tant pis si Eastwood se définit lui-même comme un libertarien (avec pour principal axiome de philosophie politique : « Que tout le monde fiche la paix à tout le monde »), ce qui est l’exact opposé d’un fasciste, bien plus encore que ne le serait un communiste.[4]
- Ce pays nous appartient, il n’appartient pas aux politiques, ils ne sont que nos employés. Quand quelqu’un ne fait pas le travail, qu’il s’en aille.
- Eastwood on Government : Abuse of power isn't limited to bad guys in other nations. It happens in our own country if we're not vigilant. At Waco, was there really an urgency to get those people out of the compound at that particular time? Was the press going to make it look heroic for the Bureau of Alcohol, Tobacco, and Firearms? At Ruby Ridge, there was one guy in a cabin at the top of the mountain. Was it necessary for federal agents to go up there and shoot a 14-year-old in the back and shoot a woman with a child in her arms? What kind of mentality does that? Those in power get jaded, deluded, and seduced by power itself. The hunger for absolute power and, more to the point, the abuse of power, are part of human nature.[5]
Notes et références
- ↑ Clint Eastwood ne soutient plus Donald Trump pour la présidentielle, 23 février 2020
- ↑ Interview dans Playboy (mars 1997)
- ↑ USA Today (January 25, 2004)
- ↑ « Clint Eastwood, droit dans ses bottes », Valeurs Actuelles, 26 février 2009, [lire en ligne]
- ↑ Parade Magazine (January 12, 1997)
Littérature secondaire
- 1993, Murray Rothbard, "The Oscars. Unforgiven, by Clint Eastwood", Rothbard-Rockwell Report, May, pp6-8
Liens externes
- (fr)Filmographie
- (fr)Clint Eastwood et politique
- (fr)Clint Eastwood, le héraut de l’Amérique profonde, par Ghislain Benhessa et Nathalie Bittinger dans Esprit
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