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Christelle Morançais

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Christelle Morançais
Femme politique

Dates 1975-
Christelle Morançais
Tendance Libérale-conservatrice
Nationalité France France
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Citation
Interwikis sur Christelle Morançais

Christelle Morançais, née le 28 janvier 1975 au Mans, est une femme politique française.

Biographie

Après des études au Mans, elle commence sa carrière professionnelle dans l'immobilier, d'abord comme salariée puis en dirigeant sa propre entreprise à partir de 2009. En 2011, elle fonde une seconde entreprise, toujours dans l'immobilier.

Ancrée localement, elle est candidate UMP aux municipales de 2014 au Mans. Elle perd avec 43 % des voix au second tour. Un an plus tard, en 2015, elle dirige la liste de droite aux régionales (Pays de la Loire) pour le département de la Sarthe. Élue, elle devient seconde vice-présidente du conseil régional. En 2017, elle échoue de peu à se faire élire députée dans la première circonscription de la Sarthe, qui englobe en particulier Le Mans. Alors que Bruno Retailleau doit quitter la présidence du conseil régional pour cumul des mandats, elle est élue présidente de région par les membres de la majorité. En 2021, lors des régionales, elle et sa liste sont réélues largement, avec une majorité de 57 sièges (sur 93).

Prises de position et engagements

Figure ancrée dans le libéral-conservatisme, elle a adhéré à l'UMP en 2002. Dix ans plus tard, elle soutient la Manif pour tous et s'oppose au mariage gay. En 2022, elle s'éloigne de la droite et se rapproche d'Emmanuel Macron, en défendant une approche de construction et non d'opposition. Peu après, elle quitte LR et rejoint Horizons, le mouvement d’Édouard Philippe, dont elle devient l'une des deux vice-présidents. Dénonçant « Les mêmes qui bordélisent l'Assemblée et profèrent les pires horreurs antisémites et s'érigent maintenant en remparts de la République », elle rejette avec vigueur l'idée d'un front républicain dont ferait partie LFI (Jean-Luc Mélenchon) via le NFP. Elle appelle à voter blanc en cas de duel RN / NFP[1].

En 2024, dans un contexte d'aggravation du déficit public déjà abyssal, elle fait adopter un plan d'économies de 80 millions d'euros pour le budget 2025 de sa région (et 100 millions à horizon 2028), soit -4 % par rapport à l'année 2024. Elle opère en particulier des coupes dans les subventions aux associations, subventions largement dénoncées comme du clientélisme, dans l'écologie, ou dans la bureaucratie régionale (100 départs non remplacés)[2]. Alors que les bénéficiaires de ces subventions s'opposent à cette perte de revenus et tentent de recourir au Syndrome du Washington Monument, elle maintient le cap et réaffirme, localement et sur la scène nationale, l'impératif de réduction de la dépense publique.

Notes et références


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