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Benjamin A. Rogge
Benjamin A. Rogge | |||||
Économiste | |||||
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Dates | 1920-1980 | ||||
Tendance | |||||
Nationalité | États-Unis | ||||
Articles internes | Autres articles sur Benjamin A. Rogge | ||||
Citation | |||||
Interwikis sur Benjamin A. Rogge | |||||
Benjamin A. Rogge (1920-1980) était professeur d'économie politique à l'université de Wabash, à Crawfordsville, dans l'Indiana (USA), en même temps que John van Sickle. Il fut nommé doyen de 1956 à 1964. Il a obtenu ses diplômes à l'université de Hastings (A.B.) en 1940, à l'université du Nébraska (M.A.), et à l'Université Northwestern (Ph.D.). Il était membre de l'Association économique américaine et de la Société du Mont-Pèlerin. Il a été particulièrement influencé par l'économiste autrichien Friedrich Hayek.
Dans son livre, Can capitalism survive ? (1979), il reprend les idées exprimées par Joseph Schumpeter dans Capitalisme, socialisme et démocratie (1942), des dangers de voir disparaître le capitalisme, du fait même que son succès mobilise moins ses supporters que ses adversaires :
« En effet si le capitalisme doit survivre, il doit se défendre dans l'arène des valeurs et des émotions, et, de là, de son succès même, alors que dans le même temps, un système économique réduit ses possibilités de victoire. »
— Benjamin A. Rogge, Can capitalism survive ?
L'éducation dans un système de marché libre
Benjamin Rogge et Pierre Goodrich défendent une approche de l'éducation basée sur l'entreprise libre dans leur essai écrit en 1973, affirmant que les arrangements éducatifs sont inefficaces, inéquitables et contraires aux droits de l'homme et à la nature humaine. Ils proposent une vision de l'enseignement supérieur qui comprend la sélection des enseignants en fonction de leur potentiel pédagogique, la rémunération des enseignants en fonction de leur efficacité à servir les objectifs de l'université, la prise de décision par le conseil d'administration et les administrateurs, l'élimination des tests et des notes (sauf ceux demandés volontairement par les étudiants) et le financement par des fonds privés, de préférence avec l'université fonctionnant comme une entreprise profitable.
Thomas Johnson[1], dans le commentaire qu'il a réalisé dans la revue The Freeman, en 1974, suggère que même la perspective de Benjamin Rogge et Pierre Goodrich ne va pas assez loin pour envisager une société vraiment libre, où l'éducation serait entièrement dictée par le marché. Dans cette vision, les entreprises d'éducation proposeraient des cours à tout client payant, quel que soit son âge, et les demandes du marché détermineraient ce qui est enseigné, comment cela est enseigné et à qui cela est enseigné. Il outient que seule dans un cadre commercial, avec une liberté de choix totale, un développement mental approprié peut avoir lieu.
Notes et commentaires
- ↑ Thomas Johnson, 1974, Commentaire du livre dirigé par Anne Husted Burleigh, "Education in a free society", The Freeman, Vol 24, n¨2, February, pp126-127
Publications
- Pour une liste détaillée des œuvres de Benjamin Rogge, voir Benjamin Rogge (bibliographie)
Littérature secondaire
- 1980,
- Richard M. Pfeffer, commentaire du livre de Benjamin A. Rogge, "Can Capitalism Survive?", The Annals of the American Academy of Political and Social Science., vol 449, pp212-220
- Robert F. Hébert, commentaire du livre de Benjamin A. Rogge, "Can Capitalism Survive?", Southern Economic Journal, April, Vol 46, n°4, pp1263-1264
- 1981, John D. Stewart, "Propping Up Capitalism", Commentaire du livre de Benjamin A. Rogge, "Can Capitalism Survive?", Libertarian review, janvier, pp40-41
- 2010, Dwight R. Lee, "A Maverick’s Defense of Freedom. Selected Writings and Speeches of Benjamin A. Rogge", Indianapolis: Liberty Fund
Voir aussi
Liens externes
- (en)Benjamin Rogge in 1973 Discussed Leapfrog Competition
- (en)Will Capitalism Be A Victim of Its Own Success?
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