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Francesco Ferrara

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Francesco Ferrara
économiste, journaliste et homme politique

Dates 1810-1900
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Tendance libéral classique
Nationalité {{{nationalité}}}
Articles internes Autres articles sur Francesco Ferrara

Citation « Ferrara, un Frédéric Bastiat de chez nous mais si cela est possible plus moderne encore que le Français qui est pourtant plus admiré. » (Oscar Giannino)
Interwikis sur Francesco Ferrara

Francesco Ferrara est un économiste, journaliste et homme politique italien né à Palerme le 7 décembre 1810 et mort à Venise en 1900. C’est le plus important économiste de l’époque du Risorgimento, vu comme un Frédéric Bastiat italien.


Biographie

Élevé au palais du prince de Calstelnuovo, sa formation a été celle d’un jeune aristocrate auprès des pères jésuites et philippins. Il commence des études de médecine qu’il abandonne pour se consacrer aux questions économiques et sociales. Il entre en 1833 à la direction centrale de statistiques de Palerme et fonde en 1836 le Giornale di Statistica. En 1844, il devient secrétaire de la Chambre de Commerce de Palerme et donne vie au Giornale di Commercio. La même année, il présente sa candidature au concours pour la chaire d’économie politique de l’Université de Palerme mais finalement se retire en faveur de son ami Raffaele Busacca.

Il est arrêté en janvier 1848 pour son activisme hostile aux Bourbons avant d’être libéré par la Révolution victorieuse. Il fait partie du Comité révolutionnaire et participe à la commission qui devait préparer l’acte de convocation du parlement de Sicile et il est élu député à la Chambre, soutenant un programme constitutionnaliste et fédéraliste. Il est également membre de la mission diplomatique qui offre la couronne sicilienne au duc de Gênes. Il s’installe d’ailleurs à Turin après l’écrasement du mouvement révolutionnaire.

Il y obtient en 1848 la chaire d’économie politique et collabore à divers journaux, Il Risorgimento de Cavour, La Croce di Savoia, Il Parlamento et l’Economista. C’est toujours à Turin qu’il entame la publication des premières séries de la Biblioteca dell’Economista (qui devait compter 26 volumes) éditée par Pomba. En 1858, il est contraint, pour des raisons disciplinaires, d’abandonner sa chaire et enseigne à l’Université de Pise.

Rentré en Sicile après l’expédition de Garibaldi, il se bat pour l’autonomie sicilienne et participe aux travaux du Conseil extraordinaire d’État. En 1861, il ne réussit pas à se faire élire député au Parlement italien. Il obtient néanmoins la direction des impôts et le poste de conseiller à la Cour des Comptes. En 1868, il fonde à Florence la Società di economia politica et en 1874 la società Adamo Smith. En 1867, il est ministre des finances du gouvernement Rattazzi se battant pour la vente des biens ecclésiastiques et l’abolition du cours forcé. Il démissionne au bout de quelques mois, participant cependant intensément, le plus souvent sur les bancs de l’opposition, à la vie parlementaire. Il est nommé sénateur du royaume en 1881.

Un précurseur méconnu

Adversaire du protectionnisme et du socialisme, ce libéral intransigeant et cet esprit libre, avait été suspendu de ses fonctions en 1858 pour avoir excité les jeunes à mépriser le gouvernement. En effet, il considérait tout gouvernement comme une minorité organisée et non comme un être à part supérieur et s’opposait par ailleurs à tout programme centralisé d’éducation. Hostile aux instituts centraux d’émission, il apparaît, dans sa théorie de la monnaie fiduciaire, comme un précurseur de Hayek et Milton Friedman. Il a fortement influencé James Buchanan, qui avait étudié en Italie, dans la formation de sa théorie du choix public.


James Buchanan is one of the few American economists who has read Ferrara and who appreciates his theory of value. The core of Ferrara’s analysis is a subjectivist and psychological approach, that has led him also to the intuition of decreasing utility of successive doses of a good. According to Ferrara, value is determined by individuals’ choices on how to achieve equivalent utility by substituting between different goods for the least cost possible or between producers of the same good, either in space or over time. The Ferrarian notion of cost is strictly subjective and is close to the notion of opportunity cost discussed by Buchanan in his essay on LSE cost theory in his Cost and Choice.
In his well known survey on the Italian public finance tradition, Buchanan says about Ferrara that « He was forceful in his emphasis that value theory must be based on individual behavior, his whole construction departing from what he called the economic action , the author of such thing being the individual who feels, thinks, wants. »
According to Buchanan, Ferrara anticipated, « and in some respects surpassed, the subjective-value theorists.....value was determined by both utility and cost, with exchange value representing a comparison of these two forces. As a single principle, he developed the idea of the cost of reproduction as a measure of value, meaning by this the cost which would have to be incurred if the unit in question were to be reproduced. This principle was extended to apply to goods and services which were not physically reproducible by the introduction of the idea that it is the utility produced by the good, not the good itself, which determines value ». (Emilia Bonaccorsi di Patti)

Principales oeuvres

  • Dubbi sulla statistica (1835)
  • Sulla teoria della statistica secondo Romagnosi (1836)
  • Sul cabotaggio fra Napoli e Sicilia (1837)
  • Cenni sulla miglior maniera di formare uffici statistici, e i Fanciulli abbandonati (1838)
  • Studi sulla popolazione della Sicilia (1840)
  • Malthus, i suoi avversari, i suoi seguaci, le conseguenze della sua dottrina, Della riforma postale, e i I periodi dell’economia politica (1841)
  • Lezioni di economia politica (1856-1858)
  • Esame storico - critico di economisti e dottrine economiche, 2 vol., (1889-1891)
  • Memorie di statistica (1890).

Littérature secondaire

  • 1995, R. Faucci, L’economista scomodo. Vita e opere di Francesco Ferrara, Palermo, Sellerio

Citations

  • «Che cos'è un governo? Nulla di ciò che certe nebulose filosofie, o le velleità del socialismo e del comunismo pretenderebbero darci a intendere; non è un essere a parte, superiore, staccato, diverso da ciò che tutti noi siamo. È una frazione di noi medesimi. In fin dei conti ogni governo è una minoranza». (Francesco Ferrara)
traduction : Qu'est-ce qu'un gouvernement ? Rien de ce que certaines philosophies nébuleuses, ou ce que les velléités du socialisme et du communisme prétendent nous donner à entendre. Ce n'est pas un être à part, supérieur, détaché, différent de ce que nous sommes. C'est une fraction de nous-mêmes. En fin de compte, tout gouvernement est une minorité.
  • Un Frédéric Bastiat di casa nostra, il Ferrara, ma se possibile più moderno ancora del francese che pure molto lodava. (Oscar Giannino)
traduction : Ferrara, un Frédéric Bastiat de chez nous mais si cela est possible plus moderne encore que le Français qui est pourtant plus admiré.

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« Dans une nation libre, il est très souvent indifférent que les particuliers raisonnent bien ou mal: il suffit qu'ils raisonnent; de là sort la liberté, qui garantit des effets de ces mêmes raisonnements ».

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