Vous pouvez contribuer simplement à Wikibéral. Pour cela, demandez un compte à adminwiki@liberaux.org. N'hésitez pas !


John T. Flynn

De Wikiberal
Aller à la navigation Aller à la recherche
John T. Flynn
Journaliste, auteur

Dates (1882 - 1964)
John-Flynn.jpg
Tendance
Nationalité États-Unis États-Unis
Articles internes Autres articles sur John T. Flynn

Citation
Interwikis sur John T. Flynn

John T. Flynn, de son nom complet, John Thomas Flynn, né le 25 Octobre 1882, à Bladensburg, dans le Maryland - décédé le 13 avril 1964 à Amityville, dans l'État de New York, était un journaliste américain. Dans ses écrits, il a mis l'accent sur la primauté des droits individuels, la liberté individuelle et l'opposition à une intervention excessive de l'État dans les affaires personnelles. Le libéralisme a joué un rôle essentiel dans la formation de la pensée politique de John T. Flynn. Il a influencé ses prises de position sur des questions clés telles que le New Deal, le système de retraite (la Social Security), l'interventionnisme étranger, et même sa perception de la menace communiste pendant la Guerre Froide. Flynn était animé par une vision de la société, dans laquelle les individus sont protégés contre les abus de pouvoir gouvernemental et où la liberté individuelle est un pilier inébranlable de la démocratie.

Les Fondements du Libéralisme dans la Carrière de Flynn

Diplômé de Georgetown Law School, il a choisi une carrière dans le journalisme, au New Haven Register, et il déménagea finalement à New York où il fut rédacteur en chef de la rubrique financière au New York Globe. Pendant les années 1920 et 1930, il a écrit des articles pour les principales publications telles que The New Republic, Harper's Magazine et Collier's Weekly. Il est devenu l'un des plus célèbres commentateurs politiques aux États-Unis.

  • . Éducation et influence intellectuelle. John T. Flynn a reçu une formation juridique à la Georgetown Law School, une institution reconnue pour son enseignement juridique rigoureux. Au cours de ses études, il a été exposé à diverses idées et théories, dont certaines étaient susceptibles de refléter les principes libéraux. La Georgetown Law School a joué un rôle crucial dans la formation de sa pensée politique en lui offrant une base académique solide. Sa formation a contribué à forger les fondements intellectuels, l'exposant à des concepts clés du libéralisme tels que la protection des droits individuels, la séparation des pouvoirs et la limitation de l'intervention de l'État.
  • . Début de carrière journalistique. Dès les débuts de sa carrière journalistique, John Flynn a manifesté un intérêt marqué pour les idées libérales. Ses expériences et observations en tant que jeune journaliste ont alimenté son engagement en faveur de la protection des droits individuels et de la promotion d'une société où les individus jouissent d'une autonomie maximale. Les défis socio-économiques de l'époque, tels que la Grande Dépression, ont peut-être renforcé son attachement aux principes libéraux comme réponse aux défis de son époque. Ses premiers écrits reflètent son évolution vers le libéralisme. Sa critique du New Deal dans les années 1930 témoigne de son engagement précoce en faveur de la limitation du rôle de l'État dans l'économie et de la préservation des droits individuels. Il a pu utiliser sa plume pour articuler ses convictions libérales, contribuant ainsi au dialogue intellectuel de son époque.

Le Libéralisme de John T. Flynn face au New Deal

Comme Oswald Garrison Villard, un autre personnage clé dans la droite conservatrice, John Flynn fut un populiste de gauche avec un changement de position politique durant sa vie. Il a soutenu Franklin D. Roosevelt à la présidence, mais, en 1936, il a rompu avec les idées politiques et économiques du New Deal. Il compara les statistiques et les caractéristiques centralisatrices du New Deal à la politique de Mussolini : "Nous semblons n'être pas très loin de la nature du fascisme de Mussolini", écrivait-il. Il a fortement critiqué la politique du New Deal qu'il considérait comme une "forme dégénérée du socialisme et du capitalisme avili". Dans le milieu des années 1940, il s'est définitivement décrit comme un libéral classique.

  • . Opposition aux politiques interventionnistes. Dès l'avènement du New Deal dans les années 1930, John T. Flynn s'est distingué en tant que critique fervent de ces politiques interventionnistes. Le libéralisme de Flynn, enraciné dans la défense des droits individuels et la limitation du pouvoir gouvernemental, s'est heurté aux mesures expansionnistes du gouvernement de Roosevelt. Flynn considérait que l'État intervenait de manière excessive dans l'économie, compromettant ainsi la liberté individuelle et le fonctionnement naturel du marché. Sa critique du New Deal s'est appuyée sur une analyse des conséquences néfastes perçues des politiques de relance économique. Il a mis en garde contre les dérives vers un modèle économique dégénéré, qualifiant le New Deal de « forme dégénérée du socialisme et forme avilie du capitalisme » ("dégenerate form of socialism and debased form of capitalism"). Cette position illustre son engagement en faveur d'une économie de marché plus libre, moins sujette à l'intervention étatique.
  • . Position sur le système de retraite. John Flynn a également exprimé des préoccupations libérales quant à la mise en place de la Social Security (système de retraite américain), l'un des piliers du New Deal. Ses prévisions étaient teintées d'une perspective, soulignant les défis financiers potentiels et remettant en question la viabilité à long terme du programme. Il a mis en garde contre les risques de dépendance excessive à l'égard de l'État dans le financement de la retraite, soulignant l'importance de la responsabilité individuelle. La contestation de Flynn allait au-delà des considérations financières. Son libéralisme sous-tendait une opposition philosophique au rôle expansif de l'État dans le financement de la retraite. Il remettait en question l'idée que le gouvernement devrait assumer un rôle aussi central dans la protection sociale, soulignant l'importance de permettre aux individus de prendre en charge leur propre bien-être.

Opposition au Militarisme

John Flynn fut un anti-militariste. Il a enquêté sur le rôle des "marchands de la mort" (les fabricants d'armes et les banquiers), incitant l'entrée des États-Unis dans la Première Guerre mondiale.

  • . Le libéralisme de Flynn contre le militarisme. John T. Flynn, imprégné de ses convictions libérales, s'est opposé fermement au militarisme, considérant que les activités militaires excessives menaçaient la stabilité et la liberté. Il a joué un rôle significatif en tant que conseiller clé au sein du Comité Nye, un comité du Sénat des États-Unis créé en 1934 pour enquêter sur les causes de l'entrée des États-Unis dans la Première Guerre mondiale. Sous l'influence de Flynn, le Comité Nye a mené une enquête approfondie sur les "marchands de mort", désignant les fabricants d'armes et les banquiers qui, selon John Flynn, avaient des intérêts financiers dans la guerre. Cette perspective reflétait sa philosophie anti-militariste, mettant en lumière les dangers perçus de l'industrie de l'armement et le rôle des élites financières dans les conflits.
  • . Les Fondements Philosophiques Libéraux de son Opposition au Militarisme. L'opposition de John Flynn au militarisme découlait de ses convictions libérales, mettant en avant la protection des droits individuels. Il considérait que les activités militaires excessives pouvaient souvent entraîner des atteintes aux libertés civiles, créant ainsi une tension entre la sécurité nationale et la préservation des droits individuels. Cela impliquait une méfiance envers un pouvoir étatique excessif, en particulier dans le contexte de la montée du militarisme. Il craignait que l'expansion de l'appareil militaire ne conduise à une concentration de pouvoir susceptible de menacer les fondements démocratiques de la société.

Informations complémentaires

Publications

Pour une liste détaillée des œuvres de John Flynn, voir John Flynn (bibliographie)

Littérature secondaire

  • 1976,
    • Michele Flynn Stenehjem, An American First: John T. Flynn and the America First Committee, New Rochelle, NY: Arlington House
    • Walter E. Grinder, Commentaire de trois livres, celui de John T. Flynn, "As We Go Marching", celui de Charlotte Twight, "America's Emerging Fascist Economy", et celui d'Otis L. Graham, Jr., "I Toward a Planned Society", Libertarian review, Juillet-Août, Vol V, n°4, p1, p18

Liens externes





5179-pittux-Stylo.png Accédez d'un seul coup d’œil au portail des grands auteurs et penseurs du libéralisme.