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David Laidler
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David Laidler | |||||
Économiste | |||||
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Dates | Né en 1938 | ||||
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Tendance | École monétariste | ||||
Nationalité | ![]() ![]() | ||||
Articles internes | Autres articles sur David Laidler | ||||
Citation | |||||
Interwikis sur David Laidler | |||||
David Ernest William Laidler est né le 12 août 1938. C'est un économiste qui fait partie de l'école monétariste. Il fut diplômé en économie en 1964 à l'université de Chicago. Dans un de ses ouvrages en 1982[1], David Laidler compare les économistes des anticipations rationnelles aux économistes de l'école autrichienne :
- "Dans leur individualisme méthodologique, leur accent sur les mécanismes du marché comme dispositif de diffusion de l'information, et leur insistance que les fluctuations économiques sont le problème central de la macroéconomie, Robert Lucas, Robert Barro, Thomas Sargent et Neil Wallace sont les contributeurs les plus importants de ce nouveau corps de doctrine, et ils se placent résolument dans la tradition intellectuelle initiée par Ludwig von Mises et Friedrich von Hayek. Il est certain que leur travail est beaucoup plus étroitement lié à l'école autrichienne traditionnelle qu'il ne l'est de la macroéconomie «classique» d'Alfred Marshall et d'Arthur C. Pigou.[2]
Son enthousiasme le pousse, hélas à tort, de les dénommer des "néo-autrichiens" :
- "La théorie en question n'est pas sans rappeler la théorie des fluctuations économiques de l'école autrichienne des années 1920 et 1930 et ce n'est pas un hasard. Ce sont les Autrichiens, et non Pigou, comme Solow (1980) l'a suggéré, qui sont les prédécesseurs de Lucas, de Sargent et de leurs associés. Comme Ludwig von Mises et Friedrich von Hayek, ils se sont fixé pour tâche de produire une théorie du cycle économique qui soit fermement basée sur la notion que tous les phénomènes de marché représentent le résultat des choix volontaires d'individus maximisant, mais ces néo-autrichiens sont allés au-delà de leurs prédécesseurs afin de produire une théorie dans laquelle la production et l'emploi, ainsi que les prix fluctuent à la suite d'un choix volontaire exercé dans des marchés qui s'équilibrent toujours. Quoi qu'on puisse penser de la pertinence empirique de cette théorie, et de ses partisans, notamment Robert J. Barro (1978), McCallum (1975) et Patrick Minford (1980) montrent une volonté admirable et non-autrichienne à soumettre leurs idées à des tests empiriques, il ne fait aucun doute que sa construction représente une réalisation intellectuelle véritablement de premier ordre."[3]
Notes et références
- ↑ David Laidler, 1982, Monetarist Perspectives. Cambridge, Mass.: Harvard University Press
- ↑ "In their methodological individualism, their stress on the market mechanism as a device for disseminating information, and their insistence that the business-cycle is the central problem for macroeconomics, Robert E. Lucas Jr., Robert J. Barro, Thomas J. Sargent, and Neil Wallace, who are the most prominent contributors to this new body of doctrine, place themselves firmly in the intellectual tradition pioneered by Ludwig von Mises and Friedrich von Hayek. Certainly their work is much more closely related to traditional 'Austrian' economics than to the 'Classical' macroeconomics of Alfred Marshall and Arthur C. Pigou."
- David Laidler, 1982, Monetarist Perspectives. Cambridge, Mass.: Harvard University Press, pix
- ↑ "The theory in question is reminiscent of the Austrian business cycle theory of the 1920s and 1930s and that is no accident. It is the Austrians, and not, as Solow (1980) has suggested, Pigou, who are the predecessors of Lucas, Sargent and their associates. Like Ludwig von Mises and Friedrich von Hayek, they have set themselves the task of producing a theory of the business cycle which is firmly based on the notion that all market phenomena represent the outcome of the voluntary choices of maximising individuals, but these neo-Austrians have gone beyond their predecessors to produce a theory in which output and employment, as well as prices, fluctuate as a result of voluntary choice exercised in markets that always clear. Whatever we may think of the empirical relevance of that theory, and its proponents, notably Robert J. Barro (1978), McCallum (1975) and Patrick Minford (1980), show an admirable and un-Austrian willingness to submit their ideas to empirical tests, there is no doubt that its very construction represents an intellectual achievement of the highest order."
- David Laidler, 1982, Monetarist Perspectives. Cambridge, Mass.: Harvard University Press, p18
Publications
- Pour une liste détaillée des œuvres de David Laidler, voir David Laidler (bibliographie)
Liens externes
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