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* Par des procédés constants d'inflation, les gouvernements peuvent confisquer d'une façon secrète et inaperçue une part notable de la richesse de leurs nationaux. Par cette méthode, ils ne font pas que confisquer : ils confisquent arbitrairement et tandis que le système appauvrit beaucoup de gens, en fait il en enrichit quelques-uns. La méthode se poursuivant, la valeur réelle de la monnaie variant de mois en mois, les rapports constants de débiteurs à créanciers, qui constituent le premier fondement du capitalisme, sont troublés au point de perdre toute signification. Et les procédés d'enrichissement deviennent un jeu de hasard, une loterie. Il n'y a pas de moyen plus subtil et plus sûr de bouleverser la base actuelle de la société que de corrompre la circulation monétaire. Le procédé range toutes les forces cachées des lois économiques du côté de la destruction, et cela d'une façon que pas un homme sur un million ne peut prévoir. ([[John Maynard Keynes]]) | |||
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Version du 7 septembre 2007 à 11:08
L'inflation est une hausse généralisée et persistante du niveau général des prix, se répercutant sur les anticipations des agents économiques. La stabilité des prix décrit la situation où la hausse des prix est très faible ou nulle, n’influant donc pas les décisions des agents économiques.
Déflation et désinflation sont souvent utilisés dans le vocabulaire économique, parfois par des journalistes. Or leur sens est très précis et leur mauvais usage peut prêter à confusion.
La déflation est le contraire de l'inflation. C'est donc un phénomène permanent (on dit aussi auto-entretenu) et généralisé de baisse des prix. Comme le phénomène historiquement (du moins dans la période contemporaine) le plus fréquent est bien l'inflation, on parle parfois d'une inflation négative (par exemple : inflation de -0,1%).
La désinflation, quant à elle, est une baisse du taux d'inflation. Par exemple, si pendant des années l'inflation s'est située à 10% en moyenne et que l'inflation des années suivantes baisse à 7%, puis 5%, puis 2%, on parlera de phénomène désinflatoire. Poussé plus loin, on passe à la déflation.
Causes
- inflation monétaire : une trop grande quantité de monnaie est émise, ou à l'inverse une trop faible demande de monnaie survient ;
- inflation par les coûts : le coût d'un produit essentiel augmente de façon notable, ce qui a des répercutions sur les coûts des autres produits ou services (par exemple, la hausse du cours du pétrole à partir de la rupture de 1973) ;
- inflation par la demande : la demande d'un produit ou d'un service essentiel excède l'offre, et les producteurs augmentent leur prix ;
- l'indexation : si le prix d'un élément essentiel augmente, tous les autres prix indexés sur lui suivent mécaniquement ;
- panique monétaire : si les acteurs économiques se persuadent que la monnaie va perdre de sa valeur, on assistera à une chute sur le marché des changes et à une forte inflation, qui validera l'anticipation inflationniste et la renforcera (tout le monde est pressé d'échanger son argent contre d'autres monnaies ou des biens "réels", qu'on en ait besoin ou pas, et à n'importe quel prix).
L'inflation et l'Etat
L'inflation a toujours été au cours de l'histoire un outil politique employé par l'Etat pour fausser la valeur de la monnaie, particulièrement quand il était endetté au-delà du raisonnable ou qu'il souhaitait répondre à la "demande sociale" et tenir les promesses électorales des politiciens. La création de monnaie ex nihilo permet aux gouvernements d'acheter de vraies ressources avec de la fausse monnaie. Les premiers utilisateurs du «nouvel argent» sont les politiciens, les bureaucrates, les fournisseurs du gouvernement et ces entrepreneurs qui obtiennent de généreux prêts bancaires. Ceux qui perdent le plus sont les derniers à employer les billets : les pauvres et les épargnants. Le transfert se fait par l'inflation, qui érode le pouvoir d'achat des billets.
Citations
- Le gouvernement est la seule institution qui peut prendre une feuille de papier de très bonne qualité, y imprimer quelques nobles paroles, et lui faire perdre toute valeur. (Ludwig von Mises)
- L'inflation est l'opium du peuple. (Henry Hazlitt)
- Il n’y a aucun moyen d’éviter l’effondrement final d’une croissance économique générée par l’expansion du crédit. La seule alternative est de savoir si la crise viendra plus rapidement par l’abandon volontaire de l’expansion du crédit, ou plus tardivement par un effondrement catastrophique et inéluctable du système monétaire concerné. (Ludwig von Mises)
- Par des procédés constants d'inflation, les gouvernements peuvent confisquer d'une façon secrète et inaperçue une part notable de la richesse de leurs nationaux. Par cette méthode, ils ne font pas que confisquer : ils confisquent arbitrairement et tandis que le système appauvrit beaucoup de gens, en fait il en enrichit quelques-uns. La méthode se poursuivant, la valeur réelle de la monnaie variant de mois en mois, les rapports constants de débiteurs à créanciers, qui constituent le premier fondement du capitalisme, sont troublés au point de perdre toute signification. Et les procédés d'enrichissement deviennent un jeu de hasard, une loterie. Il n'y a pas de moyen plus subtil et plus sûr de bouleverser la base actuelle de la société que de corrompre la circulation monétaire. Le procédé range toutes les forces cachées des lois économiques du côté de la destruction, et cela d'une façon que pas un homme sur un million ne peut prévoir. (John Maynard Keynes)
Voir aussi
Liens externes
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