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« Créditisme » : différence entre les versions

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Le '''créditisme''' est une doctrine économique implicite, d'origine étatique et [[Keynes|keynésienne]], qui affirme que la [[richesse]] et la [[croissance]] dépendent du [[crédit]]. Le terme est utilisé par différents analystes : Richard Duncan, [[Bruno Bertez]], [[Simone Wapler]], etc.
Le '''créditisme''' est une doctrine économique non formalisée, d'origine étatique et [[Keynes|keynésienne]], qui affirme que la [[richesse]] et la [[croissance]] dépendent du [[crédit]]. Le terme a été repris par différents analystes : Richard Duncan, [[Bruno Bertez]], [[Simone Wapler]], etc. pour critiquer l'argent-dette.


Selon cette doctrine, le moteur de la croissance viendrait de la consommation à crédit. Il faut donc que les acteurs économiques, à commencer par l'[[État]], empruntent auprès des [[banque]]s ou des [[épargne|épargnants]].
Selon cette doctrine, le moteur de la croissance viendrait de la consommation à crédit. Il faut donc que les acteurs économiques, à commencer par l'[[État]], empruntent auprès des [[banque]]s ou des [[épargne|épargnants]].


L'[[École autrichienne d'économie]] a toujours souligné qu'une telle pratique crée des [[bulle]]s, entretient seulement une croissance-zombie et l'[[inflation]], et ne permet pas d'éviter la faillite. La [[monnaie]] finit par ne plus reposer que sur la dette.
L'[[École autrichienne d'économie]] a toujours souligné qu'une telle pratique crée des [[bulle]]s, entretient seulement une croissance-zombie et l'[[inflation]], et ne permet pas d'éviter la faillite. La [[monnaie]] finit par ne plus reposer que sur la dette : la prospérité présente est une hypothèque sur l'avenir.  


Au Canada, il y a eu au {{s|XX}} des partis explicitement créditistes ("Ralliement créditiste", "Parti Crédit social du Canada"), qui affirmaient que l'État devait offrir un crédit ("crédit social") pour permettre à la population de consommer davantage et ainsi de relancer la production et l'économie.  
Au Canada, il y a eu au {{s|XX}} des partis explicitement créditistes ("Ralliement créditiste", "Parti Crédit social du Canada"), qui affirmaient que l'État devait offrir un crédit ("crédit social") pour permettre à la population de consommer davantage et ainsi de relancer la production et l'économie.  
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* La répression financière est l'arsenal monétaire et réglementaire qui permet aux élites de prolonger le "créditisme", ce système conduisant au surendettement mondial. La répression financière a pour but de maintenir les taux d'intérêt artificiellement bas et de permettre de pratiquer la taxation arbitraire d'urgence. ([[Simone Wapler]], 16/12/2016)
* La répression financière est l'arsenal monétaire et réglementaire qui permet aux élites de prolonger le "créditisme", ce système conduisant au surendettement mondial. La répression financière a pour but de maintenir les taux d'intérêt artificiellement bas et de permettre de pratiquer la taxation arbitraire d'urgence. ([[Simone Wapler]], 16/12/2016)
* Le créditisme est ce système monétaire dans lequel l'argent n'est que dette. Mais ce n'est pas de la dette adossée à quelque chose qui existe déjà. C'est de la dette adossée à de l'argent qui sera gagné plus tard. Pour que le créditisme fonctionne, il faut que la dette grossisse toujours. ([[Simone Wapler]], 26/08/2016)
* Le créditisme est ce système monétaire dans lequel l'argent n'est que dette. Mais ce n'est pas de la dette adossée à quelque chose qui existe déjà. C'est de la dette adossée à de l'argent qui sera gagné plus tard. Pour que le créditisme fonctionne, il faut que la dette grossisse toujours. ([[Simone Wapler]], 26/08/2016)
* Le capital financier, c’est ce capital qui n’en est pas vraiment un car son essence n’est ni la production, ni l’épargne, c’est la dette bancaire, le pillage du bien commun que constitue la monnaie. ([[Bruno Bertez]], 01/11/2015)


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Version du 25 novembre 2017 à 08:44

Le créditisme est une doctrine économique non formalisée, d'origine étatique et keynésienne, qui affirme que la richesse et la croissance dépendent du crédit. Le terme a été repris par différents analystes : Richard Duncan, Bruno Bertez, Simone Wapler, etc. pour critiquer l'argent-dette.

Selon cette doctrine, le moteur de la croissance viendrait de la consommation à crédit. Il faut donc que les acteurs économiques, à commencer par l'État, empruntent auprès des banques ou des épargnants.

L'École autrichienne d'économie a toujours souligné qu'une telle pratique crée des bulles, entretient seulement une croissance-zombie et l'inflation, et ne permet pas d'éviter la faillite. La monnaie finit par ne plus reposer que sur la dette : la prospérité présente est une hypothèque sur l'avenir.

Au Canada, il y a eu au XXe siècle des partis explicitement créditistes ("Ralliement créditiste", "Parti Crédit social du Canada"), qui affirmaient que l'État devait offrir un crédit ("crédit social") pour permettre à la population de consommer davantage et ainsi de relancer la production et l'économie.

Voir aussi

Citations

  • La répression financière est l'arsenal monétaire et réglementaire qui permet aux élites de prolonger le "créditisme", ce système conduisant au surendettement mondial. La répression financière a pour but de maintenir les taux d'intérêt artificiellement bas et de permettre de pratiquer la taxation arbitraire d'urgence. (Simone Wapler, 16/12/2016)
  • Le créditisme est ce système monétaire dans lequel l'argent n'est que dette. Mais ce n'est pas de la dette adossée à quelque chose qui existe déjà. C'est de la dette adossée à de l'argent qui sera gagné plus tard. Pour que le créditisme fonctionne, il faut que la dette grossisse toujours. (Simone Wapler, 26/08/2016)
  • Le capital financier, c’est ce capital qui n’en est pas vraiment un car son essence n’est ni la production, ni l’épargne, c’est la dette bancaire, le pillage du bien commun que constitue la monnaie. (Bruno Bertez, 01/11/2015)


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