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Bruno Bertez

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Bruno Bertez
Journaliste, essayiste

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Nationalité France France
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Bruno Bertez, né en 1944, est un entrepreneur français, spécialisé dans la presse. Diplômé de HEC (1967), il est le créateur du quotidien La Tribune en 1985. Il est actionnaire de l'Agefi suisse, et longtemps conseiller de son propriétaire, Alain Fabarez. Il se consacre actuellement à l'analyse financière.

Il prédit que la prochaine étape dans la crise, « après la propagande, le recours aux mensonges, les manipulations, (...) sera celle de la répression financière... (...) Cette évolution sera justifiée par la situation sociale et bien sur le pseudo intérêt général  » (Manifeste du Parti Pris par Bruno Bertez). Il considère que le monde financier, passé aux mains des banquiers centraux, magiciens cleptocrates renouvelant l'expérience de John Law, est devenu un « système » déconnecté de toute réalité :

Les marchés ont été dépossédés de leur pouvoir, leur fonction est exercée par d’autres, qui détiennent les clefs de l’alimentation de l’univers en dettes et liquidités, les banquiers centraux. (...) C’est ce que l’on peut appeler la régulation de nos économies par la gestion des bulles, ou encore la Bubble Finance. (...) Il n’y a aucune limite à la croissance des dettes puisque, pour augmenter la taille de leur bilan, les banques centrales et leur Système achètent les obligations, les fonds d’Etat émis par les souverains et leurs satellites. (L'AGEFI, 02/12/2015)

Citations

  • « Le keynésianisme produit en cercle vicieux autoreproducteur le socialisme fabien, ce socialisme du grand capital qui appauvrit les classes moyennes, qui donne le pouvoir à la social-démocratie alliée des riches et des banquiers. Il produit des fonctionnaires/ponctionnaires. Il donne justification aux pertes de libertés, aux impôts et contrôles sans cesse croissants. Il creuse les inégalités de la société à trois vitesses. La Grande Alliance d’un côté, de l’autre, les classes de moins en moins moyennes, et enfin, les ultra-pauvres dont on achète le calme avec les miettes du système. » (L'Agefi, 19 octobre 2013)
  • « C’est une caractéristique de la domination des pouvoirs que d’imposer comme équivalentes des choses qui ne le sont pas. En politique, l’équivalence reine, celle qui est organisatrice de nos sociétés, c’est l’égalité, un homme en vaut un autre. Une voix en vaut une autre, c’est en ce sens que les démocraties sont structurellement, par construction, égalitaristes. La dérive a consisté à faire glisser l’équivalence politique à tous les domaines. On a favorisé, par démagogie, l’envahissement de l’égalitarisme à toutes les sphères de la société. » (13/02/2014)
  • « Tout le tour de passe-passe repose sur une sorte de schizophrénie, de clivage. Les Banques Centrales et les Gouvernements ne seraient pas des agents économiques comme les autres, ils seraient tout puissants, auraient la connaissance universelle. Bref, ils ne sont pas de ce monde. Hélas, les Banques Centrales sont des banques comme les autres, les gouvernements des prestataires de services comme les autres, tout ce beau monde est soumis à la Loi de la Valeur et la Loi de la rareté. » (L'Agefi, 15 septembre 2014)
  • « Le pouvoir des responsables ne leur permet pas de résoudre les problèmes, mais il leur donne la capacité de repousser sans cesse l’inéluctable, au prix de dégâts et de déséquilibres toujours plus profonds. » (L'Agefi, 3 novembre 2015)
  • « Le moteur du système capitaliste, c’est le profit, c’est une évidence que l’on s’efforce de dissimuler car elle est socialement délicate à admettre. Le profit mesure l’efficacité et en même temps, il est le but, la finalité du système. C’est la recherche du profit qui fait épargner, entreprendre, investir, embaucher, risquer, innover. » (L'Agefi, 29 novembre 2016)
  • « La vraie bulle, la mère de toutes les bulles, c'est la dette des gouvernements. C'est la bulle-mère, celle sur laquelle toutes les autres s'appuient et se nourrissent. Cette bulle-mère est systémique ; [...] c'est la pierre angulaire du système bancaire, monétaire et financier. [...] L'émission de dettes par les gouvernements, c'est le moyen ultime de retarder les échéances mais elle a un prix : elle détruit à long terme la solvabilité de ces mêmes gouvernements ; elle gaspille des ressources ; elle interdit de remonter les taux ; elle mine la monnaie ; elle détruit en profondeur nos systèmes sociaux et bancaires fondés sur l'épargne, les retraites, la prévoyance. » (L'Agefi, 15 juin 2019)
  • « La production de dettes à l’infini, adossées à des actifs, cela ne marche pas, car ce qui permet de rembourser les dettes, ce sont les revenus et les cash flows et si on ne rembourse pas, si la dette a cours forcé, alors elle se capitalise à intérêts composés et pour faire tenir le Système il faut créer toujours plus de monnaie. C’est ce qui est arrivé à Law et c’est ce qui est en cours et c’est ce qui arrivera. » (L'Agefi, 5 octobre 2015)
  • « Les pouvoirs en général sont des illusionnistes, ils escamotent le négatif pour vous faire briller le positif et l’attribuer à leurs mérites. Nos systèmes sont des systèmes de vrais tiers payants et de faux repas gratuits. C’est pour cela qu’ils sont d’authentiques malédictions : ils sont fondés sur des mensonges. » (L'Agefi, 14 mai 2020)

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