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Version du 24 novembre 2017 à 17:26
Le créditisme est une doctrine économique implicite, d'origine étatique et keynésienne, qui affirme que la richesse et la croissance dépendent du crédit. Le terme est utilisé par différents analystes : Richard Duncan, Bruno Bertez, Simone Wapler, etc.
Selon cette doctrine, le moteur de la croissance viendrait de la consommation à crédit. Il faut donc que les acteurs économiques, à commencer par l'État, empruntent auprès des banques ou des épargnants.
L'École autrichienne d'économie a toujours souligné qu'une telle pratique crée des bulles, entretient seulement une croissance-zombie et l'inflation, et ne permet pas d'éviter la faillite. La monnaie finit par ne plus reposer que sur la dette.
Au Canada, il y a eu au XXe siècle des partis explicitement créditistes ("Ralliement créditiste", "Parti Crédit social du Canada"), qui affirmaient que l'État devait offrir un crédit ("crédit social") pour permettre à la population de consommer davantage et ainsi de relancer la production et l'économie.
Voir aussi
Citations
- La répression financière est l'arsenal monétaire et réglementaire qui permet aux élites de prolonger le "créditisme", ce système conduisant au surendettement mondial. La répression financière a pour but de maintenir les taux d'intérêt artificiellement bas et de permettre de pratiquer la taxation arbitraire d'urgence. (Simone Wapler, 16/12/2016)
- Le créditisme est ce système monétaire dans lequel l'argent n'est que dette. Mais ce n'est pas de la dette adossée à quelque chose qui existe déjà. C'est de la dette adossée à de l'argent qui sera gagné plus tard. Pour que le créditisme fonctionne, il faut que la dette grossisse toujours. (Simone Wapler, 26/08/2016)
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