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Robert Peterson

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Robert A. Peterson (1956 - 2003) était le directeur d'école de la Pilgrim Academy[1] à Egg Harbor City, dans le New Jersey. Ses articles ont été publiés dans diverses publications, notamment dans le National Review et dans Human Events. Il fut également un collaborateur étroit de la foundation for economic education pour laquelle il a écrit plusieurs articles dans la revue The Freeman.

Un spécialiste de l'histoire américaine

Attaché à l'histoire du New Jersey, Robert Peterson écrit un livre intitulé Patriotes, pirates et Pineys[2] qui retrace le patrimoine historique originel du sud du New Jersey. Il délivre des secrets biographiques de nombreuses personnes et présentent plusieurs entreprises de renommée mondiale créées dans cette région. Cette collection de biographies de personnages tels que John Wanamaker, Henry Rowen et Sara Spenser Washington sont toutes incluses, ainsi que des personnes moins connues mais tout aussi héroïques. Certains des sujets seraient considérés comme des patriotes, certains pirates et d'autres tout simplement des résidents de la région. Mais Robert Peterson avance avec fierté qu'ils ont tous contribué à faire de l'Amérique ce qu'elle est aujourd'hui.

Dans ses divers écrits, Robert Peterson était favorable à l'économie de marché. Il montre son attachement au libéralisme notamment dans son article sur « La nature contre les planificateurs centraux », en août 1995 dans la revue The Freeman. Il indique que la planification centralisée est impossible en raison de l'incapacité de l'Homme à contrôler l'économie agricole du fait des facteurs météorologiques. Il considérait en effet que toute la vie dépend de l'agriculture, et que donc des récoltes réussies dépendent des conditions météorologiques favorables. Robert Paterson attribue également l'impossibilité de la planification en raison de changements quantiques provenant des actions d'un entrepreneur isolé ou d'un groupe d'investisseurs. C'est-à-dire que des actions isolées ou peu perceptibles sur le moment conduisent finalement à terme vers de grands changements[3]. Reprenant l'enthousiasme de George Gilder sur la technologie quantique, Robert Peterson affiche l'idée que l'État ne peut finalement jamais atteindre ni jamais piller l'esprit individuel. Ainsi, le passage de l'ère industrielle à l'ère quantique fait passer le monde confiné par une technologie de contrôle à une encyclopédie ouverte de diverses libertés[4]. Dès lors que l'État a évincé tous les entrepreneurs par des mauvaises réglementations, il devient la seule institution à assurer l'avenir. Ce monopole entrepreneurial peut être catastrophique en cas d'erreur, car c'est la seule possible tandis que parmi les millions d'entrepreneurs, une erreur est largement comblée par la réussite des autres.

Notes et références

  1. La Pilgrim Academy est une école chrétienne privée située à Egg Harbor City, New Jersey. Fondée par lWarren Allem en 1971, l'école enseigne aux enfants de la maternelle à la douzième année. Robert Peterson en fut le directeur de 1983 à 2003.
  2. Les Pineys sont les habitants de la région de Pine Barrens dans le New Jersey
  3. L'auteur cite l'exemple de la fibre optique qui en serait encore au stade de la recherche et du développement si une petite entreprise, MCI, financée par des obligations de pacotille, n'avait pas repris la grande entreprise AT&T.
  4. Il cite l'exemple des entrepreneurs d'Israël, dans le désert, qui utilisent l'agriculture informatisée afin de fournir 80 % des fleurs coupées sur certains marchés européens, et pour concurrencer aussi la vente d'avocats en Floride.

Publications

  • 1998, "Patriots, pirates, and Pineys: sixty who shaped New Jersey", Medford, NJ: Plexus Pub.